Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 07 Fevrier. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1np3j/
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I 3e année, Samedi, 7 fév* er 191 i N° 6 Courrier du geer i Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège ww—mim—■un 5 ■ — i TTmiMBmii^TnrrinriTTin-iriirriTwiw imit ru n ■■■ —— —— DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr". la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 12 ■ ■■ (Le prêche dominical de M. Picard. !M. Picard, dans le Petit BJeu donne son avis sur la question scolaire : «Pensez donc ! Dire que le projet de Loi réalisant, enfin, l'instruction Obligatoire, dont les partis d'opposition avaient lait un gros numéro de leur programme désormais, en ce point ébran-ché, consacre une juste et convenable part pour chacun des groupes, qui ont le droit de vivre et d'être aidés, en parfaite égalité, sous l'empire de notre constitution : de cette Constitu-K tion éminemment équitable qui veut la r liberté d'enseignement non pas exclusi-[ vement pour quelques sectaires, mais [ pour tous les citoyens sans distinction [ de convictions philosophiques ; dire [ cela n'est-ce pas le comble du scandale I et de la démence ? Oser ajouter que tel est le sentiment [ du Pays,, qui vit, agit et pense sans [ souci du vain tapage par lequel on a [ essayé de le mettre en rut ; — oser cela, n'est-ce pas le comble du scandale et de | la démence ? Faire remarquer que l'on fait mou-I voir à vide la mécanique législative par des discussions inutilement prolongées, provoquant un agacement universel [ parce qu'elles sont de la politique | creuse n'ayant pour mobile et objet que [ le clérico-libéralisme dont l'ensemble des Belges a la nausée ; alors que des [ intérêts éconiques vitaux devraient être | la préoccupation dominante et perma-| nente de nos assemblées législatives ; faire remarquer ce vilain ouvrage, n'est-ce pas le comble du scandale et de la démence ? » Appréciation toute individuelle, ob-jecte-t-on.M. Picard assure, tout au contraire. [ qu'il a consulté le sentiment des hommes sérieux, au lieu de s'en tenir è l'avis des politiciens anticléricaux : «Ma méthode pour apprécier les évè nements est de regarder la Nation elle-t même et non la singulière mascarade qui danse son tango de marionnettes dans les locaux variés et les gazettes affectées a ces gesticulations. J'ai la confiance que mes concitoyens par milliers, s'habituent de plus en plus à faire de même et à se désintéresseï de la vie politique telle que l'on esl parvenu à la dénaturer et à la discréditer.J'ai la confiance aussi que la masse du pays comprend de mieux en mieuj que les stériles querelles qu'on lu donne en spectacle, avec la mise er scène des injures, des mêlées à coups de gueule, des attrapages et des crêpages, ne sont qu'un affreux gaspillage de paroles, une fatigue inutile de gosier une dépense dérisoire de salive, une usure sans profit des poumons, et qu'î y a lieu de les siffler et de faire tombei sur elle le rideau. Qu'on s'occupe de nos vraies affaires.* Ne croyez pas cependant que M Picard soit converti à la politique di gouvernement, encore que le gouverne ment désire tout juste, lui, qu'on s'oc cupe de nos affaires. Les lignes qui sui vent montrent que l'ancien sénateu: socialiste n'est pas affranchi de ses pré- . jugés d'autrefois : j 1 «Récemment, à Tournai,Emile Van-dervelde a reconnu, non sans ingénuité, que les cléricaux ont eu l'habileté de liquider presque tout le programme des réformes politiques que réclamait l'opposition.J'admets avec lui que ce fut, surtout au début, sans bonne grâce, en réchig-nant et à grands coups de pied au derrière (?!). Je fus de ceux qui chaussèrent des bottes pour accomplir cette • opération. Mais enfin, ils montent l'escalier, bon I gré, mal gré. J Vandervelde ajoutait : « Est-ce qu'il ne nous restera rien ? » j Eh bien, non. Il reste énormément. ; Mais pour le voir, il faut débarrasser son nez des bésicles déformatrices du clérico-libéralisme. Comment les socialistes ont-il perdu le sens du ridicule j que leur donne l'emploi de cet outil J qu'ils dédaignaient jadis si fièrement ? C'est parce qu'on l'obsédait avec ■ cette rengaine que le Pays, déjà sous le suffrage censitaire, a culbuté le Doc-trinarisme et infligé aux sectaires qui en font leur bannière, camouflet électoral depuis environ trente ans. Quand ces bons hommes s'apercevront-ils qu'ils font fausse route et qu'ils doivent abondonner cette politique d'avorteurs ?» Nous serions assez curieux de savoir quelles sont ces réformes réalisées par le gouvernement sous les coups de pied de la gauche ? Les réformes sociales ? Mais les plus importantes étaient votées avani qu'il n'y eût un seul socialiste à la Chambre, et elles furent votées malgré l'opposition.La revision constitutionnelle de 1893? j Les catholiques la voulaient comme j leurs adversaires. Mais ils ne voulaient | pas la même. Et le S. U. qu'on préten- 1 dait nous imposer par la grève et par l'émeute fut rejeté. La loi militaire ? sur ce seul point, le gouvernement a adopté le principe qu'une partie de l'opposition défendait, non sous la pression de l'oppostion, — car celle-ci venait d'être lamentablement battue, mais sous la pression de circonstances extérieures, qu'il a jugées décisives. ; Nous disons ceci par seul souci de ■ l'exactitude, et nullement parce que nous aurions honte d'adopter une réforme inscrite au programme de l'opposition. Les réformes doivent être , jugées d'après leur mérite intrinsèque, et un gouvernement s'honore, loin de se diminuer, en acceptant des inno-l vations salutaires, d'où qu'en vienne ; l'initiative. Leur Pétifionnement ! Le parti socialiste a organisé un péti-tionnementen faveur du S. U C'est du bluff, de la pure comédie électorale. On | signe pour faire plaisir aux compagnons • . ou pour imiter le voisin qui se « moque-1 rait » et surtout parce que ça ne coûte ' rien. (Ceci sans faire allusion aux admi-1 , ratjurs d'Hégésippe Simon.) 'i Le Journal de Huy raconte comment, ~i en Wallonie, les. meneurs rouges racol-- ' lent à domicile les signatures de pétion-: ! naires. Les enfants eux mêmes signent. In voici un échantillon suggestif pris ur le vif : — Bondjou Maréie, Pierre esttlà. — Nenni. poqwé est ce ? — C'est po signoie po l'suffrache uni-ersel.— Dji li diretqui vsavez v'nou. — Oh ! signez vos même, c'est pareye ; es femmes signaient ossi. — Intrez, d'abord !.... d'Joseph ? — Owé ( — Ass' on porte plume ? — Il est st'èm' carnassière ! — Prinle è signe li papî de l'homme ! Et le gamin signe « po to l'manèdje ans lire... Et voilà ce que valent les listes des létitionnement des commis-voyageurs lu soufflage universel. y —- MAETERLINCK. Comme il fallait s'y attendre toute a presse anticléricale, en voyant oute l'œuvre de Maeterlinck mise à 'index,pousse des cris d'indignation. '"Jous ne comprenons pas leur fureur : }ar pour eux le Pape ne compte pas ! L/Eglise a le devoir de mettre SES nombres en garde contre les doc-.rines dangereuses. .Et qui oserait aier que les œuvres de Maeterlinck n'en fourmillent. Sans parler de la négation de Dieu, de l'immortalité le l'âme, l'œuvre esl très dangereuse par la parure littéraire qui recouvre le manque complet de philosophie. L'Eglise n'est pas seulement composée de personnes instruites, (et celles là obtiennent la permission de l'Index) mais d'une foule d'âmes non instruites. Il suffit pour qu'une œuvre soit mise à l'Index qu'elle sojt inopportune, qu'elle puisse causer du mal aux âmes. L'Eglise, malgré les pharisiens modernes, n'en centinuera pas moins à remplir son devoir. On en fait tout ce qu'on vaut. Mais ils ne valent guère mieux que nous. Il n'est pas d'animaux qui, plus que les singes, aient intéressé le public et les savants. Ces derniers se sont occupés surtout des anthropomorphes, c'est-à-dire ceux qui ont, sinon des degrés de parenté, du moins des nombreu- ' ses analogies avec l'espèce humaine. Et les discussions vont toujours leurs train. Mais sans aller jusqu'à comparer les structures de l'homme et du singe, le public observe, néanmoins avec gaîté, les mœurs et la psyi liologie simiesques. Quels tours de force, quel talent 1 d'imitation n'est-on point parvenu à obtenir des chimpanzés et de leurs , congénères ? ( Un singe distingué. Maurice Ier, « le singe savant », n'a-l-il pas fait courir les curieux de toutes grandes capitales ? 1 Vêtu à la dernière mode, portant avec correction un complet de drap anglais, on le voyait fumer son cigare, humer son cocktail, patiner à roulettes, présenter du feu à son impressario. Violoniste accompli, il charmait ses auditeurs. Maurice [Ier était, sans conteste, l'une des meilleures caricatures de l'homme. Un singe qui touche un traitement du ministre. Consul ne fut pas moins célèbre à Paris, il y a quelques dix ans. C'était un chimpanzé qui, capturé sur la côté occidentale de l'Afrique avait été amené à Londres, où, confié au dresseur Webb, il ne tarda pas à se montrer excellent élève. Au bout de peu de temps, il savait mener un tricycle, jouer du piano, dactylographier.Consul eut un succès énorme ; il rapportait 20,000 à 30,000 francs par mois et était assuré pour 500,000 francs.. Il mourut à Berlin en 1904. Les singes travailleurs. C'est en utilisant leur faculté d'imitation qu'on esl arrivé à faire, de grands singes, de précieux domestiques A Sumatra, on dresse les macaques à la cueillette des fruits. Au Cap, les singes cynocéphales sont exercés aux métiers les plusdivers;il en est.qui, gardiens de plantations, donnent la cbasse aux maraudeurs ; d'autres, aide-forgerons, actionnent le soufflet de la forge. Un officier de marine cite le cas d'un chimpanzé qui, se trouvant à bord, reconnaissait parfaitement quand le four à cuire le pain avait atteint le degré voulu, allait prévenir le boulanger ; il savait, en outre, serrer les voiles, et rouler les cordages.Gommo nous hélas ! ils ont leurs vices. Mais si les singes ont des qualités de l'homme,ils ont aussi des défauts ; i! en est de gourmands, de brutaux et de mystificateurs. Les mandrilles sont de fieffés ivrognes, les babouins d'incorrigibles voleurs. A mesure qu'il vieillit, les défauts et les vices du singe s'aggravent ; sa faculté d'imitation disparait; il oublie tout ce qui lui a été enseigné ; il redevient uniquement préoccupé de la pitance, comme il l'était, autrefois, dans sa forêt natale. Et voilà comment on les prend. Pour capturer les singes, les indigènes de la Guyane pratiquent une ouverture dans une calebasse ; ils vident celle-ci, en garnissent l'intérieur avec du sucre et la déposent au pied d'un arbre. C'est la que le singe gourmand arrive bientôt, il plonge la main pour s'emparer des friandises, mais il n'a pas remarqué que si l'ouverture est suffisante pour laisser passer la main vide, elle, fera obstacle à sa main pleine et fermée. C'est en vain que le pauvre gourmand fait des efforts pour retirer sa main et, comme il n'a pas l'idée d'abandonner sa proie, se laisse prendre aisémeut. C'est donc grâce à leur gourmandise que nous pouvons admirer, plus tard, dans les jardins zoologiques et les ménageries, les' plus parfaites de nos vivantes caricatures.

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