Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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01 août 1914
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s.n. 1914, 01 Août. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pk06w97n46/
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8e anuée^ \ août 1914 N» 31 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 Ils n'eu venlenî pas à la religion. Les libres-penseurs « conscients et tolérants » ont fait placarder sur les murs de la capitale l'odieuse affichage dont voici le texte : La Procession Scandale ! Aux habitants de l'agglomération bruxelloise. Concitoyens ! * Gens de cœur et de jugement ! Le dimanche 19 juillet sortira la procession du Sacrement du Miracle que ▼otre bon sens pourrait confonore avec tout autre cortège et dans lequel il ne verrait qu'un étalage anachronique d'idolâtrie et d'oripeaux, de plus des hosties miraculeuses, bref un numéro particulier de la Joyeuse Kermesse de Bruxelles, comme l'Ommeganck ou le jeu de Beaupré, (sic). Mais il n'y a plus qu'un cortège. Cette démonstration moyennageuse, insolent défi à la conscience moderne, placée abusivement sous le patronage de l'autorité publique, escorté pai l'armée au mépris de la liberté de conscience de nos enfants. Cette procession, disons-nous, est celle d'un fait odieux. C'est la commémoration d'une persécution religieuse. C'est la glorification d'un régime d'oppression et de violence. C'est ce que beaucoup d'entre vous ignorent. C'est pour expliquer à tous les véritable portée de cette procession du Sacrement du Miracle que nous vous convions au meeting public de protestation qui aura lieu le samedi 18 juillet, à 8.h. i/a du soir, au Lion d'Or, place St-Géry. Ordre du jour : Procession du 19 juillet : travail dans les couvents. Tous les hommes libres au poste ! Tous au meeting du Lion d'Or. Le Comité de la Fédération des libres-penseurs.Il importe de montrer que les libres-penseurs belges en général et ceux de Bruxelles particulier sont avant tout des sectaires pleins de haine contre la religion et le culte catholique. Il ne suffit pas de les stygmatiser ; il faut les dénoncer à tous les honnêtes gens. Le meeting auquel convoquait cette grossière convocation fut une salade de tous lieux communs anticléricaux les plus usés et les plus connus. Un conseiller communal de Schaer-beek présidait la séance. Le succès fut négatif mais on y annonça pour l'an prochain une contre-manifestation mieux organisée. Empressons nous de dire que la procession déroula à travers les rues de i Bruxelles son cortège traditionnel et que partout la population témoigna du plus grand respect. - Toutefois certains groupes cherchaient à diverses reprises à troubler l'ordre, insultant ceux qui se décou- 1 vraient ou se courbaient au passage du î St Sacrement. | C'est grâce aux énergiques mesures i de police que ces sectaires ne purent ^ pousser plus loin leur vilenie. Nous avons confiance dans le bon j ens public qui saura à l'avenir de quel bois se chauffent ces prétendus tolérants et ce qu'il doit exactement penser de ceux-là qui crient à tout venant qu'ils • n'en veulent pas à la religion. La saison des bains. i C'en est l'heure toute carillonnante. s D'un bout de la saison à l'autre, ils battent leur plein. Bains d'été, bains de \ plein air, bains de fraîcheur, chose très recommandable quand on en fait l'usage qu'on doit. Ils tonifient, ils désencombrent et draguent les pores et facilitent par là les échanges et le commerce continus entre l'organisme et l'air ambiant. Il y a les bains de rivière. Ce sont des bains courants et pour ce supérieurs aux bains de canaux, d'étangs et de mares aux grenouilles qui sont, eux,stagnants. On évitera de les preudre après les repas à cause des coups de sang qui vous guettent et, en cas d'ignorance des règles de la natation, là ou l'on n'a pied à cause de la noyade qui vous y attend. Les bains de mer sont supérieurs aux bains d'eau douce, à cause du sel. Le sel est là utile autant que dans la soupe et la conversation. Les bains d'eau sulfureuse et autres barbottages en eaux thermales ou en eaux salées de sels divers et diversement sont recommandés par la Faculté. Des populations entières pour l'heure s'y transportent. On doit reconnaître que s'ils n'ont jamais ressuscité personne, il leur arrive assez sauvent de faire quelque bien. Us sont la prescription ordinaire des médecins qui restent à quia ; ils favorisent- les unions entre familles du bel air en du bon air et ils aident à passer agréablement l'été, ce qui est déjà beaucoup. Il y a aussi les bains de boue, contre rhumatismes et autres maladies circon-voisines, mais ce n'est pas ce qu'on peut appeler, à proprement parler, bains de propreté et de rafraîchissemeut. Un rinçage à fond est de toute nécessité comme pour les bouteilles après nettoyage en sable fin. Les anciens étaient plus familiers que nous du bain. Ils le prenaient quotidiennement. Les peuples anglo-saxons ont remplacé ce bain quotidien par le «tub» matinal. Nous connaissons des gens qui ont remplacé l'un et l'autre par rien du tout. Lîeg vasaHse-S. Elles sont proches. En ce moment, parents, maîtres, ceux-ci surtout, y pensent avec un réel plaisir. Ce mot a le don d'électriser la jeunesse et de dérider les fronts les plus graves. C'est l'espoir qui n'est pas déçu, c'est l'heure qili sonne enfin du repos mérité pour le profasseur dont la tâche ardue est de tous les instants, c'est l'heure cfe la distraction et de la liberté pour les enfants. Voici venue l'époque des déplacements et villégiatures, chère aux « aubergistes » et aux marchands de voyages à prix réduits. Et de fait, il est excellent pour la santé physique comme pour la santé morale, de quitter ses pénates ne fût-ce que pour quelques jours et de changer d'air. Demandez-le à ceux qui viennent de profiter du dernier pont, que nous avons tant recom mandé et dont nous n'avons pas,pour notre part, profilé On peut soutenir, avec infiniment de vraisemblance, que la pureté de l'air des cîmes,des bois et des plages, le repos du corps et de l'esprit, avec 5 la détente qui s'en suit, l'absence de surexcitations anormales, l'exercice i physique plus ou moins soutenu qui s'impose aux moins sportifs sont autant de facteurs de bien-être. En route donc pour les vacances ! Ce sera comme un torrent de gaielé qui se répandra ; partout la jeunesse i libérée des études apportera son éclat et son insouciance et parents et enfants, rassemblés pour de longs jours feront ample provision, pour l'avenir de tendresse de bonheur enfin... LE RAPPEL DES CLASSES. Le pied de paix renforcé — Les classes rap- i pelées. — Dissolution des diverses écoles. ] — Dédoublement des régiments d'infanterie. — Préparatifs divers. — Changements de garnison. Aux termes délia loi sur le contingent l'armée peut avoir un pied de paix un effectif de 100,000 hommes. En vertu de cette disposition légale, le minisire de la guerre a ordonnémer. credi matin,le renforcement de l'aimée sur pied, de paix et notamment le rappel de trois classes. C'est là une exellente mesure dans les circonstances actuelles. Effectuée avec les mouvements de troupes nécesaires pour regrouper les unités dispersées, faire rejoindre les officiers, etc., c'est la meilleure des préparations à une mobilisation éventuelle et qu'on peut encore espérer lointaine. Ce renforcement de l'armée sur pied de paix avait été précédé d'instructions précises qui ont été exécutées immédiatement au reçu du télé gramme. Les voici résumées : Les officiers de réserve appartenant à l'armée de campagne sont rappelés ; Les écoles régimentaires rejoignent leur régiment et sont dissoutes ; Les écoles de guerre, d'infanterie. de cavalerie, d'artillerie et de gymnastique sont dissoutes ; Seules les écoles militaires,de la sous-lieute-nance, des cadets et des pupiles continuent à fonctionner. Il en est du même du corps spécial et de correction. Enfin les commissions de remonte fonctionnent dans les villes sièges de parcs divisionnaires et secondaires pour la location ou la réquisition des voitures nécessaires sur pied de paix ; il est procédé à la location ou à la réquisition des bicyclettes nécessaires, etc. * * * Les classes rappelées sont celles de 1910, 1911 et 1912 pour l'infanterie ; de 1911 et 1912 pour la caval rie et l'artillerie à cheval ; les deux ou trois jeunes classes de l'artillerie montée des corps de transports ; l"s trois plus jeunes classes de l'artillerie de forteresse, du génie et des troupes d'administration. Tous les hommes rappelés devaient être présents jeudi à la caserne. * * * Ce qui faciliterait considérablement une mobilisation éventuelle c'est que dès aujourd'hui : Les régiments d'infanterie seront dédoublés ; Les régiments d'infanterie sernt portés à l'effectif de guerre et l'excédent envoyé aux dépôts ; Les compagnies jumelées du génie se tiendront prêts à se dédoubler ; Les dépôts divisionnaires seront prêts à recevoir les militaires en conqé illimité ; etc. * * Comme nous l'dvons dit plus haut haut, les unités dispersées se regrouperont. C'est ainsi que : Les l'-r et 3e bataillons du 1er de ligne quitteront Gand pour rejoindre A th ; Le 1" bataillon et l'école du 3e de ligne quitteront Ypres pour Oslende ; Des 26 et 30 bataillon du 8° de ligne quitte ront Anvers et Vilvorde pour Laeken ; Lécole et le 3e bataillon du 10' de ligne quitteront Arlon pour Namur ; L'école et le'l" bataillon du 12' de ligne quitteront Verviers pour Liège ; Le 1er bataillon du 1" chasseurs quittera Diest pour Char 1eroi ; Le 3e bataillon du 3' chasseurs quittera Bourg-Léopold pour Tournai ; Les artillerie de brigades mixtes rejoignent l'état-major de celles-ci. Un drame de, l'aviation. Chacun a lu dans les journaux les détails de l'épouvantable catastrophe qui endeuilla le meeting d'aviation de Stockel. Madame Cayat de Cas-tella, une jeune et charmante femme de 22 ans, avait dimanche et lundi tenté eavec succès une descente en parachute. L'expérience de mardi dut lui être fatale et l'essai du « plongeon mortel » lui coûta la vie. Le 17 mai dernier, Mme Cayat de Caslella, dont l'audace et le sang-froid avait provoqué l'enthousiasme des spectateurs, essaya pour la première fois sur l'aérodrome de Ghen-tin ville, à Ne vers, la descente en parachute d'une hauteur de 700 métrés. Nous reproduisons ci-dessous le récit que l'héroine elle-même écrivit pour les lectrices de la Vie Heureuse, à laquelle nous empruntons ces lignes émouvantes : ^ Depuis dimanche dernier, je succombe sous le poids des félicitations. On loue mon audace, mon courage, mon sangfroid, d'aucuns vont jusqu'à dire mon héroïsme ! Et pourtant ce qui j'ai faitest bien simple:J'aime mon mari et j'ai eu confiance en lui et dans l'œuvre qu'il a entreprise. El voilà lout ! Malgré la consonance de notre nom, nous sommes, mon mari et moi, de bons Français. M. Cayat de Castella est de Montluçon et je suis bourguignonne. Mon mari est peintre,mais il a délaissé quelque peu ses pinceaux pour se laisser séduire par l'aviation, et c'est avec lui que j'ai reçu le baptême de l'air. En sa qualité d'aviateur, il se préoccupait depuis longtemps de rechercher le moyen d'assurer la sécurité de ceux qui s'adonnent à ce sport aussi séduisant que périlleux et, pour lui, le seul moyen pratique de sauver un pilote en danger était dans le parachute. C'est pour atteindre ce but que, après avoir cherché et travaillé longtemps, il a réalisé l'appareil que j'ai expérimenté si heureusement dimanche. Une fois l'appareil inventé — un parachute de forme ordinaire, ayant l'aspect d'un vulgaire parapluie, mais dont le perfectionnement consiste dans le dispositif d'ouverture qui vient de faire ses preuves — une fois l'appareil inventé, dis-je, il nous fallait uu terrain pour l'essayer et le mettre au point. Notre choix se porta sur INevers, la jolie capitale du Nivernais,si coquettement assise sur les bords de la Loire, et qui possède, lout prés de notre vieux fleuve gaulois, un magnifique aérodrome que le dévoué président du Comité d'aviation niversais, M. Hurbain,

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