Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 18 Juillet. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c825h1z/
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3e année 18 juillet 1914 N° 29 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. , Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13ï Le réveil du Limbourg libéral. Or donc, les libéraux belges ont fêté dimanche, à Hasselt, le « réveil du Limbourg libéral ». Il en était venu de tous les coins, des bons bleus, jeunes et vieux. Et l'on a banqueté. Surtout on a gratulé les deux « héros » de la fête, MM. Péten et Neven. On leur a tout dit. même des choses fort désagréables. Il n'y a qu'une chose qu'on a oublié de dire : C'est le truc assez peu propre qui leur valut leur succès et auquel assurément, si même 011 n'en parlait point, tout le monde pensait « in petto ». Les orateurs du jour ont même tenu à jouer d'audace. Résultat d'une gageure, Jsans doute, ils ont à qui mieux, mieux parlé de loyauté, d'honnêteté avec l'imprudence de gens parlant de corde dans la maison du pendu. Le Ghv. M.\ Goblet d'Alviella qui parlait au nom de la gauche du Sénat, fit « un chaleureux éloge de MM. Peten et Neven, qui font passer l'intérêt du pays avant les préoccupations de secte et de parti ». Il n'a pas dit où ces MM. plaçaient l'intérêt de la loyauté. Puis ce fut M. Hechtermans. Le paysan flamand, déclara-t il, a compris qu'il .devait se détourner de ceux qui l'ont trompé et il s'est orienté vers le parti libéral, qui est un parti d'honnêteté et de loyauté ((H M. Devèze alias Folle Avoine, a tenu à surenchérir II ne fut pas. a-t-il proclamé, de victoire plus pure que celle que remportèrent en mai les libéraux du Limbourg ! Allons donc ! Faut-il que ces Messieurs sentent vivem >nt eux mêmes où le bât les blesse pour éprouver le besoin de tant se gratter ! Tout cela, c'était le petit concert obligé de flatteries à l'adresse des « valeureux lutteurs ». Un autre « héros » du 24 mai,le député Journez, de Liège, a cru- devoir y faire quelques réserves. So"s prétexte d'apporter aux frères (FF. J flamands, le salut des Irères (FF. •.) wallons, il a décoché aux coryphées limbourgeois ce gentil petit pavé : « R y a vingt cinq ans ans je suis venu parler dans cette sali1, même, A cette époque le Limbourg n'avait pas un seul mandataire libéral. Ne croyez pas que c'est vous qui avez réveillé le petit paysan du Limbourg. Non, ne soyez pas orgueilleux ; vous êtes des conducteurs, mais c'est en venant en Wallonie travailler dans Us mines que les paysans du Limbourg i ont appris à connaître ce qu'est la liberté. » Et 1' « Etoile » note : « Vifs applaudissements » Ce furent-ils les orgueilleux conducteurs qui en donnèrent le signal ? C'est douteux Ça dut les rendre plutôt froids ! Pour finir, on eut Buyl. Que put-il bien dire ? Mystère ! Nul ne le saura Comme c'était au cféclin des agapes, les vapeurs du vin empêchèrent les reporters de bien entendre.L'«Etoile». note seulement qu'il y eu! « une vibrante improvisation de M Buyl ». C'est dommage, tout de même,que des morceaux pareils soient 'perdus pour la postérité. Mais aussi pourquoi, diable ! l'immense M. Buyl choisissait-il, pour vaticiner un si mauvais moment ? La « Dernière Heure » nous en donne le motif : » On réclame M. Buyl. celui-ci apparaît à la tribune . Mais toujours rien du discours ! On réclame M. Buyl ! ? Vous voyez 1 bien qu'ils étaient tous dans les vignes ! ' Et M. Buyl les a bercés, bercés, bercés de sa suave voix... Et les lampions se sont éteints, éteints, éteints. Doucement, doucement, dou-ce-ment. tandis que les paupières alourdies, et que les têtes... chaudes... briqueballaient sur les poi trines... et puis... lentement assoupis... C'était ta jéveil du Limbourg libéral. [La Presse). \ Après la condamnation de Hansi. Les journaux français continuent à faire grand bruit autour de la condamnation du caricaturiste alsacien Hansi. On sait que le tribunal de l'empire a condamné cet artiste à un an de prison pour excitation de la population alsacienne contre les autorités allemandes et contre les immigrés allemands dans le pays d'empire.Le tribunal a l'onguement motivé celte senlence sévère et il a affirmé que le livre de Hansi « Mon village » était une œuvre dangereuse pour la paix en Alsace. Le tribunal d'empire n'a pas partagé la conviction du tribunal de Colmar d'après lequel l'auteur du livre devait être accusé de haute trahison, il a ramené le délit du caricaturiste à une autre catégorie de faits contre l'ordre public et a prononcé sa senlence en conséquence. Il faut reconnaître que le jugement du tribunal d'empire a été accueilli assez favorablement en Allemagne elsi les journaux expriment un regret, c'est celui de la singulière attitude du tribunal de Colmar, qui a renvoyé l'affaire devant le tribunal d'Empire, seul compétent en matière de haute trahison el d'espionnage.La sentence du tribunal suprême est généralement considérée comme juste et entièrement motivée. En France naturellement, c'est tout autre chose. On considère Hansi comme un martyre de la bonne cause et comme on l'a vu, les frères de Cassagnac s'en sont pris à propos de ce jugement à deux journalistes allemands qu'ils ont provoqué en duel. L'un de ces journalistes du 1 moins a donné la seule réponse qu'il y avait à faire aux témoins de MM. de Cassagnac en disant qu'il ne se bal tait pas pour un article paru en [ Allemagne.dans un journal dont il était autrefois correspondant. On sait bien que les frères de Cassagnac ont de qui tenir ; l'auteur de leurs jours a été connu pour ses affaires d'honneur Iranchées l'épée à la main. Mais ce n'est pas une raison, pensons-nous, de s'en prendre à des journalistes allemands qui n'ont rien à voir dans celle affaire. On veut faire de Hansi un martyr national de la cause anti-allemande en Alsace-Lorraine. On devrait bien se dire cependant à Paris que s'il y a une chose au monde qui fera considérer comme absolument motivé le jugement du tribunal d'Empire, c'est bien l'attitude de la presse française. En Allemagne on n'a pas oublié les affaires de Saverne et l'on s'y rappelle à l'occasion de ces affaires toutes les exilationspar l'image et par la presse des Alsaciens-Lorrains con tre l'Allemagne et le régime allemand. La presse catholique aile- . mande, qui n'est pas suspecte de fanatisme pangermaniste, à trouvé aussi que le jugement prononcé contre Hansi n'était nullement trop sévère et entièrement justifié. C'est l'opinion par exemple de la « Germa-nia », le grand organe catholique ; berlinois. : « La population d'Alsace-Lorraine, ! écrit ce journal, est entièrement étrangère, dans son énorme majorité, | aux désirs et aux espoirs, comme | aux offenses et aux calomnies donl le dessinateur Waltz (Hansi) semble faire'ila lâche principale de sa vie. Cette population ne comprend rien à des productions de ce genre Avant tout, l'Alsace-Lorraine est loin de désirer la guerre et son incorporation à la France. Pour autant que les milieux alsaciens-lorrains, puissent comprendre que le dessinatenr Hansi ne peut que comprometlre le pays et et troubler son développement pacifique, ces milieux qui forment l'immense majorité du pays, devront exprimer leur satisfaction de voir que ce dessinateur est mis tout au moins pour un an dans l'imposibilité de nuire et ils accepteront le jugement du tribunal de l'Empire avec la même satisfaction. Les instituteurs des pays de l'Empire, qui sont presque tous les Alsaciens-Lorrains de naissance,n'éprouverontaucun regret de l'emprisonnement de leur compatriote, qui n'a pour eux que la satire et le grossier persilïlage ». En France naturellement, des articles de ce genre ne trouveront guère l'approbation de l'opinion publique. Il faudrait y savoir comprendre cependant que ces articles sont la preuve la plus certaine de la ferme résolution de tous lesAllemands sans distinction de religion, de défendre jusqu'à la dernière extrémité les pays que leur onléléconquis ou reconquis en 1870. Sur ce point on ne doit pas se faire d'illusicn en France. C'est bien parce que les juges du tribunal d'Empire ont supposé qu'en Françe on se rendait bien compte de cette vérité qu'ils ont estimé que le travail de Hansi ne pouvait être qu'une préparation à une guerre de revanche. Pour celte guerre, les populations d'Alsace-Lorraine devaient être préparées à marcher contre l'Allemagne par l'excitation mélhodique à laquelle ils estiment que Hansi s'est livré depuis de longues années. C'est évidemment en se basant sur cette conviction que ces juges sont arrivés à une condamnation aussi sévère. On peut en bonne justice reprocher à l'Allemagne de se défendre contre des tendances de ce genre et ceux qui se livrent aux excitations jugées délictueuses par le tribunal d'Empire devaient savoir à quoi il s'exposaient. L'excitation de la presse française et de journaux comme le « Figaro » font d'être interprétée en Allemagne comme une marque de dépit. J. JOERG. Obligations matérielles de la mère. Si pour toute mère, l'enfant est le , bonheur rêvé, c'est aussi un dépôt . sacré dont il faut assurer le bonheur, par le développement harmonique et complet d'une âme saine dans un corps sain. Or l'enfant doit tirer sa force première de sa mère, il se nourrit d'abord de son sang, puis de son lait. Jeunes filles, s'il est vrai que vous ne devez pas vous accorder des soins outrés, n'oubliez vous qu'il est absolument nécessaire que votre organisme se développe sainement. Veillez à votre alimentation, respectez en tous les les lois de l'hygiène et ne vous soumettez pas aux modes ridicules et meurtrières qui ruinent la vraie beauté el entravent le complet épanouisement de votre être. Pensez que l'anémie, les poumons faibles, une mauvaise circulation du sang sont souvent les suites fâcheuses du corset, de la ceinture et des souliers trop étroits. Les viandes fortes, les salades épi-cées, les choses vinaigrées, les fromages avancés sont de véritables poisons pour les estomacs d'adolescents.Dès que la femme sait qu'elle doit être mère, elle doit s'assurer, en s'astreignant à un régime physique et moral approprié, la naissance d'un cnfanl sain, vigoureux, bien constitué.La mère doit avoir une nourriture saine abondante variée. Elle doit éliminer tous les mets et condiments existants, épices, échauffants, indigestes, les boissons alcooliques ou acides. Un exercice modéré est aussi nécessaire à la santé de l'enfant qu'à celle de la mère. Toutes les indispositions doivent, être soignées dès le début afin qu'il n'en résulte aucune conséquence fâcheuse. Elle doit éviter les travaux pénibles et les efforts violents, comme soulever ou transporter des objets lourds ; elle doit s'abstenir de courir et de sauter ; elle doit éviter aussi les tracas, les soucis,les préoccupations, les chagrins les émotions fortes les accès de colère,l'excitation nerveuse. L'hygiène infantile est toute une science dont aucune mère ne peut se désintéresser sans faillir à sa tâche. Elle doit apprendre à fond et d'une manière pratique ce que doit être l'ensemble du régime du nouveau né. En Belgique, il meurt chaque année 30,000 enfants de moins d'un an, surtout de six à douze mois, d'entérite, c'est à dire d'inflammation de la muqueuse de l'intestin. En Nor-wège cette mortalité n'est que 79 p.c. Les conférences de médecins sur l'hygiène infantile rendront de grands services aux membres de nos cercles de ménagères rurales. a. c. « Lia JFufipia » SOCIETE COOPERATIVE Tous les planteurs sans distinction sont instamment priés de bien vouloir assister à l'importante assemblée générale qui aura lieu dimanche 19 juillet 1914à 2 1/2 heures de l'après-midi au calé de l'Allée Verte. A cette réunion, à laquelle pourront

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