Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 06 Juin. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87x3x/
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3e année 6 iuin 1914 No 23 Courrier du Geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. —- Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 Propagande écrite. ! « Un des meilleurs moyens « au point de vue électoral est « la propagande écrite.j» Tel est l'avis du député cartelliste de Hasselt, M. Peten. Il estime lonc que l'influence de la presse est capitale.Personne, en effet, ne niera que si la langue peut beaucoup, la plume possède une puissance incomparable sur l'opinion publique. Les paroles sont des femelles et les écrits sont des mâles, disait encore ces jours-ci un de nos Ministres d'Etat. Ce n'est du reste pas d'aujourd'hui qu'on apprécie le rôle immense de la presse, arme dont on n'usera jamais assez pour le bien, malgré la grande diffusion des bons journaux. Les mauvais se répandent de plus en plus partout et font des ravages énormes dans l'esprit et le cœur des masses. Feuilles libérales et organes socialistes s'acharnent à la destruction du sentiment religieux dans le peuple, et il ne faut pas s'étonner de leur néfaste résultat au point de vue électoral. Ce qui nous étonne, c'est que nos braves populations résistent encore dans une aussi forte proportion à la funeste influence de ce débordement de journaux hostiles à la foi et aux principes du parti catholiques.Le travail satanique qui mine et déchristianise les consciences, qui faisse l'intelligence des masses où ne pénètre pas la bonne presse, l'esprit de haine socialiste qui se propage dans la classe ouvrière, tout cela, si l'on ne parvient pas à enrayer le mal, nous prépare une génération peu rassurante, plus disposée à la révolte sociale qu'a la paix publique. La guerre des classes prêchée par les communards marche de pair avec l'œuvre antireligieuse de* francs-maçons, et ces éléments profondément nuisibles se confondent pour aboutir fatalement au même but : l'anarchie en haut et en bas de l'échelle sociale Sans frein religieux, tous les instincts, tous les appélils, toutes les passions se donnent libre cours,etc'est la décomposition morale des individus et des peuples. Oui, la propagande écrite est salutaire pour réagir contre les idées subversives qu'on répand à profusion dans toutes les classes de la société C'est par la propagande de la presse et autres écrits qu'on parviendra à combattre avec efficacité la même propagande qui se fait contre le sentiment religieux el l'ordre social. On est lassé de dire et redire cette vérité évidente reconnue par tous les hommes clairvoyants de notre parti, mais qui n'est pas assez mise en pratique.Et notez bien ceci : Tôt ou tard, chaque famille, chaque ménage recevra un journal gratuitement, bon ou mauvais. Toute maison verra arriver la feuille qui, du 1er janvier ou 31 décembre, lui apportera les nouvelles du moment, avec une portion plus ou moins notable de politique. C'est l'avenir, et cet avenir sera au parti qui réalisera ce projet et prendra possession le premier des foyers tous | désireux d'être éclairés par la presse. Ce n'est pas là une utopie, genre socialiste. L'idée se réalisera un jour, peut-être plus rapproché qu'on ne le pense. Tel lecteur, tel électeur. A nos amis de TONGRES-linAESEYCK- A propos de la presse en question dans le précédent article, qu'il nous soit permis de faire remarquer, que, se défiant du calme mystérieux de la période électorale comme de l'eau qui dort, le « Courrier » ne se laissa pas engourdir, comme beaucoup de confrères du pays, par ce calme trompeur, perfide. Nous avons, comme en 1912 mené une campagne énergique, intense, dans nos colonnes, sans tenir compte que le gouvernement n'était pas en danger. Nous étions certains que l'ennemi cartelliste travaillait avec acharnement dans l'ombre de ses repaires et dans les milieux ouvriers des campagnes et des centres industriels. Cet ennemi tenace et décidé ne désarme du reste jamais, pas plus en temps ordinaire qu'en période électorale. Il est sur la brèche toute l'année, sans relâche, s'ef-forçant par tous les moyens de développer son influence et son action néfaste dans la classe laborieuse des champs et de la ville. Nous savions cela, et c'est pourquoi nous avons excité nos troupes à l'ardeur du combat. De tout quoi il ressort à pleine évidence que nous avons à travailler sans - discontinuer, dans tous les domaines et avec une ténacité inlassable, en mettant notre organisation catholique à la hauteur des circonstances pour faire face à l'ennemi et l'empêcher de prendre possession des campagnes par ses théories aussi séduisantes que trompeuses. Amis, courage ! C'est par des oeuvres et des actes que nous parviendrons à renforcer le parti catholique partout et c'est surtout par la propagande écrite, par la presse, que nous combattrons efficacement, la propagande si funeste des journaux anti religieux et démagogiques ! Les élections passées, il ne faut point laisser aux journalistes seuls la tâche ardue de la politique. Que chacun, dans sa sphère,prête son concours à la bonne cause, et que nos organismes politiques ne cessent de donner signe de vie en toutes circonstances pour tenir nos troupes en haleines, pour les préparer à la lutte. Si nos chefs et nos soldats n'agissent pas de la sorte, nous éprouverons de graves mécomptes au moment de la bataille. C'est ici l'avis d'un vieux combattant, éclairé par l'expérience de nombreuses campagnes qui ne firent que confirmer de plus en plus l'impérieuse et urgente nécessité d'une propagande continue et vigilante. Et puisque la presse ne désarme point, reste toujours à la peine sans être jamais à l'honneur, toujours sur la brèche, alors que l'immense majorité des catholiques s'occupent peu ou point de la politique militante, qu'on développe donc son action non seulement en période électorale mais en tout temps, et qu'elle soit mise à même avec l'appui de tous les hommes de foi et de cœur, d'étendre de plus en plus son œuvre bienfaisante et salutaire dans nos braves populations. Tel lecteur, tel électeur ! C'est vrai plus que jamais, par notre temps d'envahissement des journaux dans les masses. I LA WN-TENNIS. Ou plutôt « tennis » tout court : «Lawn-tennis» n'est plus de mode, n'est plus chic, n'est plus élégant. Et le tennis estun jeu où il fautavant tout, vous le savez, de l'élégance. l'ajouterai même qu'il semble impossible d'être un bon joueur de tennis sans avoir de l'élégance,sans posséder l'élégance du geste, la souplesse harmonieuse du corps, la détente hardie mais gracieuse des membres. Avez-vous jamais vu un joueur de tennis qui soit ce qu'en architecture de bipède on appelle un « pot-à-tabac », qui soit pelit, gros, cohrt, ventru ? Eh ! non, c'est impossible. Et cela s'explique, car il faut réunir des qualités physiques très spéciales pour être un véritable joueur. Là surtout, celui que n'alourdit aucune mauvaise graisse encombrante, celui qui a la jambe leste et longue, le bras souple et allongé aussi, celui-là aura toujours de l'avance sur un partenaire qui ne dominera point le « court » comme lui et dont le nez n'arrivera pas sénsiblementplusbaut que le filet central. Il faut être presque de tous côtés à la fois,— surtout quand on est deux adversaires seulement —, avancer, reculer, se jeter à droite, à gauche avec une prestesse et une vélocité très spéciales. Mais la qualité de vitesse est tout autre qu'au football. Ici, un joueur doit donner un élan brutal, s'élancer comme un bolide, foncer sur la balle comme un buffle, donner de tous ses muscles et de tous ses poumons, déployer une vigueur toute brutale. Au tennis, au contraire, la brutalité est absolument interdite ; non seulement les règles du jeu s'y opposent, mais son essence même, puisqu'il s'agit avant tout de rejeter la balle en un cairé proche. Et il faut se réserver, pour conserver jusqu'au bout la résistance nécessaire.Un second ava ntage, sur les autres jeux de balle, c'est que l'adresse y remplit le rôle principal. Au bon vieux jeu de balle de nos Wallons, il faut de l'adresse aussi, mais, là encore, la force surtout donne la victoire. Rejeter la balle le plus loin possible : voilà le but. Les joueurs y sont serrés les uns contre les autres. Sans doute, il y faut la souplesse aussi, et de l'adresse, mais c'est accessoire. Le bras compte surtout. 1 Et puis,le jeu est trop simple. Tandis que la complication principale du tennis, — ne pas sortir de l'enceinte —, en fait le charme, et pour la difficulté du jeu, et pour l'agrémenl du spectateur. Et quels autres avantages encore 1 Celui de pouvoir être abordé par la jeune fille, à qui presque tous les sports sont interdits ; celui d'être vivant, animé, de ne jamais languir un instant ; celui de se jouer vraiment en beauté, et de réclamer du sportsman de la force contenue, de la souplesse mesurée, de l'ardeur frémissante, mais jamais énervée, car chaque coup doit être soigneusement calculé ! Une bonne recette. M. Alexandre Hepp expose ainsi, dans le Gaulois, comment dans son génie, le grrand Edison n'a pas seulement révélé au monde quelques-unes de ses forces inconnues, mais qu'il lui donne en ce moment même une précieuse leçon de sagesse : Une infirmité soudaine vient, parait-il, de le frapper, et cet homme, inventeur du phonographe, et penché, sur toutes les voix puissantes de la nature, n'entend plus rien. Il est sourd comme Beethoven, avec cette ressemblance aussi qu'il ne se détache pas pour cela des beautés de l'harmonie universelle, et celle différence cependant que tous les médecins s'offrent à lui pour le guérir. Mais Thomas Edison précisément ne veut pas guérir. Il refuse les présents de la science et du progrès. Il prétend demeurer sourd et il est le pire des sourds, celui qui ambitionne de ne plus entendre^ Oui, qu'on le laisse dans ce grand silence et dans celte paix ! A lui, cette sorte d'effroyable solitude ne fait pas peur. Ainsi, au moins, nul propos ridicule ou déplaisant ne viendra jusqu'à lui. Ainsi se dresse un mur inespéré entre lui el la sottise ou la tristesse humaines. Ainsi sans que des importuns se risquent à lui ravir de son temps, il pourra poursuivre son labeur et son œuvre. D'autres accuseront aisément ici cet égoïsme, qui est paraît-il, une des conditions essentielles d'une bonne administration de soi-même. Pour moi, dans ce point de vue d'un savant si généreux de son génie, je ne veux voir que l'enseignement supérieur d'un philosophe assez averti pour ne pas méconnaître la valeur même des épreuves qui nous visitent.S'ingénier à découvrir en elles ce qui peut compenser et consoler, et tout compte fait, réussir même à les préférer,c'est un joli exercice de caractère et d'élégance morale. 11 faut vivre avec son mal, a dit la sagesse des nations au temps où les nations avaient encore une sagesse qui consiste à tirer parti de lui et à vivre heureux avec lui. NOUVELLES de la province de Limbonrg et du pays de Liège. Rolenges/G. — Elal-civildu mois de mai. Naissance : 1. — Wouters, Marie-Jeanne-Idalie, fille de Louis et de Botty Marie-Gertrude. Décès : 1. - Jehasse Nicolas, 7U ans, époux de Freuay Marguerite. Publication de mariage, du 31 mai : Stassart Jean, chapelier à Roclenge fils de Nicolas et de (Bertrand Marie-Joseph, et Gtlée Clémentine, chapelière à Roclenge, fille de Alphonse et de Frenay Thérèse. —Du 7 juin : Guffens Léonard,

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