Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

966 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 23 Mai. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn60c6m/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

3e année 23 mai 1914 N° 21 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 185 Le vrai parti national Le pirti catholique esl en droit de s'autoriser de ce titre. Strictement fi lèle à la Constitution il en a toujours défendu et développé les principes.On chercherait en vain, dans le long exercice du pouvoir, une seule liberté qu'il ait violentée ou méconnue en quelque mesure. Faut-il rappeler que l'ancien ministère libéral r< fusait, par l'organe de M. Van Humbeeck, à ses fonctionnaires le droit d'envoyer leurs enfants à l'école de leur choix (Chambre des Représentants,22 mars 1882i. Le Gouvernement catholique lui répond.t dès le 25 juillet 1884, par une circulaire publiée au Moniteur Belge : « Les fonctionnaires et employés de l'Etal, qu l que soit leur rang dans la hiérarchie, ont un droit égal à jouir librement de leurs prérogatives comme citoyens eteomme pères de famille. » Comme citoyens, s'ils sont électeurs, ils peuvent voter stlon leurs convictions. Aucune pression, aucun abus d'influence ne peut être exercé sur eux, et leurs opinions personnelles ne sont ni un titre à d'injustes faveurs ri une cause de défaveur. Toutefois, la nature même de leur mandat doit leur interdire de se jeter dans la mêlée des partis. » Comme pères de famille, ils ont libre choix de l'école pour leurs enfants. Aucune atteinte, directe ou indirecte, ne peut être portée à ce droit constitutionnel, » Le droit du gouvernement esl de sauvegarder pleinement la liberté de conscience de tous les serviteurs de l'Etat. » (Moniteur Belge du 25 juillet 1884). * * Le parti catholique est le parti de tous ceux qui ne veulent pas de l'anticléricalisme. Il n'est pas un parti de caste ou de classe.Ses troupes lui viennent des villes comme des campagnes, du p"<ys wallon comme du pays flamand, de la bourgeoisie comme de la classe ouvrière. Tous les éléments nationaux, il les a groupés dans une commune pensée de progrès et de justice sociale,attentive à tous les intérêts moraux, intellectuels et matériels de la Nation. Dans un ouvrage récent, intitulé La Belgique Moderne, terre d'expériences, M. Henri Charriaut, chargé à titre officiel par le Gouvernement Français, d'une mission d'études en notre pays, écrit : « Il est certain qu'il n'est pas de pays au monde où dans de si étroites limites, on voit dépenser pareille activité, pareilles initiatives. La Nation belge s'est placée peu à peu à l'avant-garde dans la marche des idées sociales. » Plus récemment encore, dans la Grande Revue, M. Charles Herriot, maire et sénateur radical de Lyon, s'exprimait de la façon que voici : « La Belgique du temps prés* nt offre à qui sait la visiter les spectacles les plus impressionnants et même, en apparence, les plus contradictoires, | » Forte de son labeur et de ses ressources, de son ardeur et de sa > ténacité, constamment dirigée vers j les buts pratiques, la Bt lgique offre à l'Europe et plus spécialement à ses voisins l'image heureuse d'un grand pays sur un petit domaine. » Ces appréciations, ass.irément flatteuses pour notre ami ur-propre national, nous pourrions les multiplier sans peine. Certes, l'honneur de tels résultats ne revient pas exclusivement à un ministère ni à un parti. Mais, en assurant la paix et la prospérité du pays, en encourageant sans cesse les arts et les métiers, le Gouvernement et la droite ont largement contribué à un progrès dont tous les citoyens recueillent les heureux fruits. * * * Faut-il ajouter que bien des choses, bien des œuvres sont à perfectionner ou à réaliser. Chaque jour amène des besoins nouveaux.Toutes les catégories de citoyens et tous les intérêts font appel etdoivent pouvoircompter sur la protection des pouvoirs publics. Pour garantir l'avenir,il appartient donc à des électeurs réfléchis et soucieux de leur responsabilité de comparer les deux politiques qui s'offrent à eux. D'une part, LA POLITIQUE D'UN GOUVERNEMENT CARTELLISTE, qui aboutirait fatalement à la lutte des conscienees, la lutte des classes, le discrédit à l'extérieur, le recul économique à l'extérieur, L'autre, LA POLITIQUE VRAIMENT NATIONALE, qui consiste à harmoniser les intérêts de toutes les classes dans le respect de tous les droits. Accueillante â toutes les bon es volontés, soucieuse de tous les progrès, cette politique,si elle prend son point d'appui sur un parti, n'en gouverne pas moins dans l'intérêt supérieur de la Nation, en assurant à tous, sans distinction d'opinion ou de f ii politique, la protection de tous les droits, la garantie de toutes les libertés. Celte politique confond sous son drapeau des hommes de toutes les conditions : industriels, commerçants, ouvrier?, paysans. Elle discipline toutes les forces sociales, elle les maintient dans le domaine des revendications justifiées et des concessions réciproques. Cette politique ne fait pas seulement appel à la reconnaissance du pays comme elle en aurait le droit, elle fait surtout appel au sentiment que chaque él< cteur doit avoir de ses propres intérêts et des inléiêls de la Nation. I Ces multiples raisons fortifient .notre conviction que le parti catholique, véritable parti national, fêtera j demain un éclalanttriomphe, I LEUR INCONSÉQUENCE Nos bons anticléricaux ont encore fait preuve la semaine dernière d une jolie inconséquence. Pendant tous ces derniers temps on les entendait crier sur tous les tons que le gouvernement avait déposé un projet d'assurances sociales comme appât en vue des élections, qu'il ne le voterait pas et autres calembredaines de ce genre. Donc contrairement aux dires des prophètes maçonniques, 'a loi en question est venue à la Chambre, celle-ci l'a discutée toute entière, sans en retirer un seul petit morceau ainsi que ces Messieurs l'annonçaient, puis on est passé au vote, Et savez-vous ce qui s'est produit u? Oh ! quelque chose de profondément ridicule. L'opposition fout entière, bleus comme rouges, après avoir sommé le gouvernement de faire discuter la loi et de la taire voter, s'est abstenue, et la droite seule à l'unanimité, a consacré par son vote cet important projet, d'une si haute portée sociale. Et voilà les amis de l'ouvrier., ou du moins ceux qu'on et oit tels ! La. Loi militaire. La loi militaire est BONNE ou elle est MAUVAISE, il n'y a pas de milieu. Si elle est bonae, personne n'a le droit de critiquer!... Si elle est mauvaise, pourquoi lés libéraux et les socici■< listes l ont-iU votée ? Et puisqu'ils l'ont votée, pourquoi ont-ils refusé au Gouvernement les ressourcés nécessitées par son application ? Pourquoi?.... POUR S'EN FAIRE UNE ARMÉ ELECTORALE! Voila la moralité politique de nos adversaires ! ! Aux lecteurs sérieux de la Vallée ! Le cri de « VIVE T.* A. COMEMIJWE » (assassine et incendiaire) a été proféré au meeting d'Eben par des socialistes qu'encourageait un docteur libéral. Dans chaque numéro de la Voix populaire, nous avons attiré l'ai tenlion des électeurs sérieux sur l'odieuse mentalité des alliés rouges du radical Neven. Nous croyions que celui-ci adresserait, par la voix de ses journaux clcçlo-toraux, un désaveu formel et retentissant à c^t appel à la violence. Nous voici arrivés au moment de régler les comptes, mais M. Neven a cru plus prudent de s'abstenir dans la crainte do perdre des voix. 11 est donc acquis que le notaire Neven n'a pas un mot blâme à adresser aux révolutionnaires ; il est dône leur allié, A nous, taus les hommes d'ordre ! Tous comme un seul homme, | voter sous le JS[» j ^ en faveur des représentant de 1 ordre s MM, Mepulte, Sciaetzen Y au Orpliogen et Gielen. A '' "il'-* - ' , « ■ t "J-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes