Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 11 Juillet. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7g12f/
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3e année aMHMHHai 11 juillet 1914 N» 28 Courrier du Seer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège / DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 Quelques points à relever. Dans les longs comptes-rendus que publient les journaux de la tragédie de Sarajevo, quelques points ne doi-I vent pas passer inaperçus. L'archiduc, tombé victime de la balle criminelle d'un adolescent exalté par les théories socialistes, était un chrétien fervent. La mort l'a frappé au milieu de son triomphe ; elle ne l'a pas pris au dépourvu. Il était prêt. Il avait en effet, le pressentiment I du drame que nous déplorons. Il l'avait depuis longtemps ; il en avait parlé à un de ses amis ; il l'eut plus particulièrement aux derniers moments. C'est pour cela, jgqu'avant de rendre à la cérémonie officielle, qui I se termina si lugubrement, il passa plusieurs heures en prière dans son I oratoire. Cela mérite d'être relevé. Il est toujours bon, en effet, de se I s'édifier aux beaux exemples. Il y en I a tant de mauvais ! Un autre point à noter. La Franc Maçonnerie ne sortira I pas grandie de ce lugubre évène-I ment. Elle a sur la conscience le meurtre 1 qui enleva à la République de l'Equa-I leur son vaillant Président, Garcia I Moreno, qui avait le tort aux yeux de I la Libre-Pensée d'être un fervent I chrétien. S'il faut en croire un article publié I le 15 septembre 1912, dans la « Revue 1 internationale des Société secrètes », I lisez : maçonniques, un haut maçon I de Suisse, aurait dit, en parlant de I l'archiduc défunt : «Il est bien. C'est dommage qu'il I soit condamné. Il mourra sur les I marches du Irône !... » Par qui donc a-t-il été condamné ? I Sur l'ordre de qui a-t-il été assassiné? Est ce que donc l'.irchiduc Ferdi-Inand aurai! été, comme Garcia IMoreno,immolé en holocauste par la ■ haine maçonnique ? il Liberté anticléricale* Il est entendu que nous vivons sous ■ un régime inouï d'oppression et que avec ■ un gouvernement catholique, personne ■ ne peut se sentir libre. IJ en est tout ■ autrement dans les pays où le pouvoir lest détenu par les radicaux et les socia-■listes. Pour vous en convaincre, lisez ce ■récit d'un /ait qui s'est passé à nos ■ portes : I A Landas, dans l'arrondissement de ■Douai, une école libre a été ouverte en ■octobre' dernier : ce n'est pas faute que Iles familles r digentes de la commune ■aient été prévenues par « qui de droit » : ]" Si vous mettez vos entants à l'école libre, il vous en cuira. » Malgré ces sages avis, c'est à l'école ■qu'avaient été mis neuf des petits Nacrez l[ui sont dix, et les sept petits Delamaide lit quatre des petits Lasserre. I Et notez que tout ce monde là est ■nscrit au bureau de bienfaisance. I Oui, mais au burean de bienfaisance, ■1 y a des délégués du préfet qui veillent ■t qui ont immédiatement adopté un ■èglement intérieur stipulant que les ■adigents « mettant leurs enfants dans 1 une ecole payante » ne seraient plus ! assistés. Et en vertu de ce beau règlement, les familles Nacrez, Delamaide et Lasserre ont été d'office, rayées des distributions de pain. Il s'est trouvé cependant un administrateur du bureau de bienfaisance qui, lui, n'était pas un délégué de M. le préfet et qui, lors d'une distribution de pain a osé, sa propre autorité, y faire participer les trois familles incriminées, que dis-je, criminelles ! M. Jules Lorthioir-Fontaine ne devait pas tarder à payer l'incorrection de son attitude : pour avoir osé rompre ce pacte de famine laïque, pour avoir osé donner du pain à des enfants que l'administration avait décidé d'afiamer au nom de la laïcité. M. Lorthioir-Fontaine, sur la proposition du préfet du Nord, a été révoqué par arrêté ministériel de ses fonctions d'administrateur du bureau de bienfaisance de Landas. Pas besoin de commenter n'est-ce pas l Je parie qu'en Belgique tout le monde appelle de ses vœux le jour béni où semblable régime de liberté sera instauré dans notre pays par les radicaux et les j socialistes. IMPORTANTE CONCLUSION. iNous avons tous lu repouvantaDie crime commis à Serajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, contre la personne de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie et celle de sa femme, la duchesse de Hohenberg. Ce double assassinat, réprouvé par la conscience humaine, est l'œuvre de deux tout jeunes gens, dont l'un, Cabrinovicht, est à peine majeur, et l'autre Prinzip, n'a pas accompli sa vingl-el-unième année. Ces deux jeunes régicides avaient lié connaissance à Belgrade où ils entretinrent des relations si étroites, qu'ils passaient pour des amis inséparablesPrinzip était étudiant ; Cabrinovicht, ouvrier typographe.Tous deux étaient chauds partisans des idées socialistes. Rien d'étonnant que Prinzip, qui a donné le coup de la mort, aux augustes victimes, soit devenu l'abominable criminel que l'on sait. A Belgrade, dans ce nid de guêpes, il est bien connu et bien avéré que les écoles secondaires des confession serbo-orthodoxe sont le terrain choisi de la propagande socialiste. Sur des espiits d'adolescents, habilement « cuisinés et triturés par de mauvais compagnons, les théories avancées sont fatalement prenantes ; elles échauffent l'imagination, donnent la fièvre du crime ; de là à s'armer la main d'une arme meurtrière, il n'y a qu'un pas, et ce pas n'est point grand ! Telle est la genèse apparente de ' l'horrible tragédie qui vient de faire tomber un noble couple de faire trois orphelins dont l'aîné compte à peine treize ans, d'endeuiller un empire et un royaume, d'abreuver d'une nouvelle et cruelle amertume le vieillard qui préside aux destinées (le l'Autriche-Hongrie ; la genèse de ce coup douloureux et maladroit qui pourrait bien déchaîner une guerre désastreuse et mettre aux prises les grandes nations de l'Europe, déjà si inquète et si troublée que l'on peut dire d elle qu'elle « danse sur 1 volcan ». Un rédacteur des Annales, < revient de Colmar, a rendu visite ; père d'Hansi, dont le procès va juger prochainement. Il rend comp ainsi de ses impressions : LE PÈRE D'HANSI. M. Wallz est un érudit, qui consacre, depuis près de cinquan ans, à des recherches historiques s l'Alsace. Nombre d'historiens 1 doivent une grande partie de le documentation et se sont plu à re dre hommage à ses travaux. C'es donc, au milieu de ses livres, dai l'ancien couvent des Dominicains,( sont installés le curieux musée et riche bibliothèque de Colmar, qi j'ai trouvé M. Wallz. Triste, infir ment, d'être séparé de son ch Jacques, qui n'avait pu encore obt nir sa mise en liberté sous caution se morfondait dans sa cellule de prison de Colmar. Et me parlant de l'affection q l'unit à ce grand enfant, son cor pagnon tendre et dévoué, et en mar festant son inquiétude au sujet c procès, le vieillard pleurait, et j'avoi que j'avais peine à ne pas l'imiter. Mais il voulut me faire, lui-mêm les honneurs de son domaine, et noi parcourûmes les salles pleines < livres, éclairées sur le vieux cloît de l'ancien monastère, au mili< duquel s'elève un élégant monume en granit rose,sculpté par Barthold en l'honneur de Martin Schongaue Il me montra avec orgueil, les viei manuscrits d'Alsace, souvenir d patients travaux des moines de jadi Puis, à travers les galeries du clc tre, encombréees d'anciennes pierr tombales sculptées, couvertes de bl sons et d'inscriptions, nous ga; nâmes la chapelle où sont disposé' les peintures du musée. M. Waltz me fit admirer quelqu curieux primitifs, et les œuvres d'i artiste alsacien du seizième siècl à peu près inconnu, et dont la co leur d'une grande richesse, a co servé tout son éolat. Nous voici, enfin, dans^la maisc familiale. La bibliothèque du pè voisine avec l'atelier du fils. Charmant, cet atelier, plein ( croquis, d'aquarelles, de gravure qui révèlent, sous toutes ses forme le talent de son hôte. Il montre aus quelles sympathies ont éveillées,dai les cœurs français, la verve de l'a liste et les témoignages d'amitié c nos plus célèbres humoristes. Voici, au mur, des souvenirs c Forain Wilelte, Léandre, Abel Fa vre, Neumont, Poulbot ; de phot graphies, qui rappellent les réce| tions faites, à Paris, à Àansi et à se frère mulhousien, Zislin, le directei du Dur's Elsass. Accroché au chevalet, un bér d'étudianl de France — C'est que, me dit M. Wall Jacques à étudié,à l'Ecole des Beau: Ails de Lyon, le dessin industrie Avant de se consacrer à la peinlur il a travaillé dans plusieurs grandi usines alsaciennes. Et le bon papa me montre des aqu in * elles charmantes, des eaux-fortes des coins les plus pittoresques du vieux Colmar ou des environs, et des Iu planches de croquis où se retrouvent Ju ; les types inouïs de cocasserie des se « herr professor » et de leur petite famille. Et nous recherchons, dans les tiroirs, les photographies qui illustrent cet article. Une servante alsa-se cienne, à la santé florissante et au sourire épanoui, vient à notre aide et nous dévoile les cachettes ou uj Hansi a enfoui, modestement, ses ar éludes. n_ Mais il s'est toujours défendu d'ê-•l tre satiriste et surtout de toucher à Xg la politique. J'avoue que rien de bien séditieux ja n'a frappé mes regards au cours de Je ma « perquisition » amicale.Si le juge lj. d'instruction de Colmar avait fait la er même visite, il en eût été pour ses e. frais. Hansi est défendu par un éminent ja avocat, M. Paul Helmer, connu à Paris pour ses conférences. M. Hel-uj mer, ne m'a pas caché qu'il espérait n_ un acquitemenl, tellement l'accusa-tion semblait en disproportion avec |u le « crime » reproché à l'artiste. ie Espérons que son talent et que la bonne foi d'Hansi triompheront. e, R. DE BETTEX. îs NOUVELLES y U de la province de Limbonrg et du pays de Liège. lx Ebeiu — Il y a environ 3 semaines Mons. es Gérard Dupuis, meunier el ancien bourgmestre s. d'Eben-Emael, en voulant vider un sac sur son ,î_ moulin, se poussa une aiguille à coudre les bas dans le pouce de la main gauche et depuis lors souffre atrocement. L'aiguille a probablement a" blessé l'os et une carie se sera probablement produite. 11 est en traitement à l'Hôpital de 3S Maestricht et on craint beaucoup que l'on ne lui doive couper le doigt. es Emael. — Nécrologie. — Lundi dernier est m pieusement décédé à Emael à l'âge de 72 ans, un homme estimé de toute la localité, Mr Jean-e> Joseph Hardy époux de Anne-Marie Hardy, il- Membre du Conseil de fabrique de l'église d'E-q- mael. Les obsèques suivies de l'enterrement ont eu lieu jeudi au milieu d'une foule nombreuse. Nous présentons à la famille éplorée, nos re chrétiennes condoléances. — Hymenée. — Ce samedi 11 avril a été le célébré en l'église d'Emael le mariage de Made-s, moiselte Elise Gillot, fille de Mr et Mm° Louis s Gillot-Binot avec Monsieur Michel Slepowzon • Pouchalski, candidat-ingénieur à Glons, fils de feu M. Félix de Pouchalski et de Madame veuve 1S Clémentine Nésabizba, de Kieuw (Russie), r- Les témoins- étaient : pour la mariée M. et le Mmo Gillot. Pour le marié : MM. Pomscribor Gaslawki de Waplewo (Russie) et Martin Chel-le towski de Chelm (Russie). — Nécrologie. — Une pénible nouvelle vient de nous arriver de Rome. M. l'Abbé Joseph > Fraikin, de Bordeaux, vient de se noyer dans 3- le Tibre accidentellement, en allant se baigner n avec quelques amis. Ce n'est que deux jours ir après qu'on a pu retrouver son cadavre. Le défunt était le fils de M. Niculas Fraikin d'Emael (Eben-Emael) et de Mm0 Louise Antoine d'Once ^ (Boirs). Il était chapelain de l'église St-Louis des Français et attaché aux archives du Vatican, z, Nous présentons à la famille Fraikin-Antoine nos chiéliennes condoléances. 1. Lixhe. — Tramay à vapeur Maestricht-Visé. —- Dans sa séance du \ juillet l'admini-' stration communale de Lixhe a voté son inter-38 vention dans les frais d'étude du projet de cette ligne vicinale.Toutes les communes étant main-a- tenant d'accord, les plans pourront être rapi-

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