Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 17 Janvrier. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06z673/
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3e année, Samedi, 17 janvier 1914 No 3 Courrier du Geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège- DIRECTION ET RÉDACTION: ) Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme N0 13 I La manifestation Donny. I Nous venons de rencontrer, dans les salons de l'Union Coloniale, MM. Octave Collet et le commandant Wil-verth, les secrétaires de la manifestation qui se prépare en l'honneur du président de la société belge d'Etudes coloniales. Nous en avons profité pour leur demander quelques détails sur l'organisation de la fête. 1 Poiir que la manifestation puisse se dérouler dans toute sa splendeur, le comité a fait choix de la salle de la Madeleine, rue Duquesnoy, laquelle, rii.hement décorée et bien aménagée, lui permettra de recevoir dignement le nombreux public convié à cette grande démonstration coloniale. Les ministres, les autorités civiles et militaires, des larlementaires, les hauts fonctionnaires appartenant à l'armée, au monde colonial, au monde universitaire, à la Magistrature,à l'industrie, au commerce, but tenu à venir témoigner leur sympathie au lieutenant général baron Donny. I M. Collet nous a fait remarquer, à ce sujet, l'extraordinaire empressement avec'Jequel a été accueillie l'idée de rendre un solennel hommage à ce grand Èéyoué que fut toujours l'ancien aide de camp de Léopold II. I Le comité des Etudes coloniales a été extrêmement touché nous dit notre interlocuteur, de la vivacité des sentiments qui se sont affirmés autour de son chef vénéré et dont l'heureuse unanimité l'a mis à même de réaliser un de ses principaux desiderata ; assurer l'accord patriotique des partis et faire ressortir dans cette démonstration la solidarité qui anime les coloniaux belges. I Le commandant Wilverth, qui est à la tâche depuis plusieurs semaines, nous parle dii programme. Lorsque le général Donny, après avoir été reçu par le ïomité colonial national, pénétra dans la salle, précédé par le peloton d'honneur des boyscouts, la musique du ier régiment de guides exécutera, sous le direction de M. Walpot, la marche du uannhauser. Le général gagnera la tribune d'honneur où il prononcera un bref et substantiel discours sur la Belgique vis-à-vis du Congo, question qui lui est chère. ■Aussitôt après, M. le sénateur Halot, ^résident du comité prendra la parole ;t remettra au héros de la fête son por-:rait peint par M. le comte Jacques de galaing, et qui lui est effort par les ïlembres du Comité dirigeant de la Société belge d'Etudes coloniales. Le lésident de la Société belge de Géo-jfraphie prononcera ensuite une courte il ocution et remettra au général Donny e diplôme de membre d'honneur de ïette association, distinction très enviée :t dont celle-ci se montre fort avare. |Puis les chœurs sous la direction de I. le professeur Lagye, exécuteront la t^abançonne, avec accompagnement fcr la musique du Ier régiment des liides. |MM. le général Thys, au nom de IJnion Coloniale, Brunard, au nom de ■ Ligue patriotique contre l'alcoolisme, e jsénateur de Ro, au nom de la Caisse loutre les accidents du travail, pren-hcnt successivement la parole. ■Un chœur de fillettes, sous la direct tion de M. le maître de Chapelle Smets, chantera ensuite Vers l'Avenir, du baron Gevaert, avec accompagnement par la musique du Ier régiment de guides. Les boy-scouts termineront la séance par un défilé devant le général. MM. Collet et Wilverth ont insisté sur le caractère de propagande coloniale que revêtira la manifestation. C'est pour ce motif, nous ont-ils dit, qu'elle sera aussi la fête de la jeunesse, dans les rangs de laquelle se trouvent les hommes qui feront le Congo de demain. Dans cette patriotique intention, le commandant Wilverth a invité les établissements de l'enseignement primaire supérieur, de l'enseignement moyen et de l'enseignement supérieur du pays, sans distinction de caractère officiel, libre ou privé, à y envoyer des délégations d'élèves avec drapeau ou bannière. Les réponses reçues sont, en général, itrès favorables, enthousiastes même. C'est dans la même excellente pensée que M. Collet a provoqué la parti-cipatîon des boy-scouts, qui, sous la conduite du chef scout, de Belgique, M. Corbusier, viendront à plusiers centaines, avec drapeaux, étandards, insignes et fanions saluer de leurs vigoureux hourras leur président, le général Donny. Ces jeunes gens, qui par leur belle tenue ont conquis déjà la sympathie de la population bruxelloise, seront chargés des services d'ordre et d'honneur sous le commandement de M.Polleunis, chef des troupes bruxelloise. « Journal du Congo. » Ce qne disent les journaux. Le revolvep du Galopin. Du « Matin » de Paris : Un petit jeune homme de quinze ans ne peut ni déposer un bulletin dans l'urne électorale, ni retirer une lettre à la poste restante, ni obtenir les palmes académiques,ni se marier, ni... Bref, les moindres bagatelles lui sont interdites. Mais il peut acheter un revolver. Aucune loi,aucun règlement n'empêche les armuriers de vendre des revolvers aux petits jeunes gens. C'est ainsi que Maurice Courtois a pu se procurer chez un armurier de la rue du Chateau-d'Eau le « rigolo » avec lequel H a blessé grièvement l'élue de son cœur. Que dis-je, il en a acheté deux ! Aucune formalité : un galopin achète des revolvers chargés comme s'il s'agissait de boîtes de boules de gomme. Bien mi<*ux ! Après avoir Commis son n.eiir re et s'être blessé lui-nême ce Chéruinu nouveau style retourne chez l'armurier, et lui dit : — Un de vos revolvers ne fonctionne pas... Et je n'ai plus de balles ! — Très bien, mon ami... Nous allons vous arranger ça ! On lui change le revolver et on le réapprovisonne en projectiles. Que voulez-vous, c'est îe commerce ! Ce même galopin n'aurait pas trouvé un pharmacien disposé à lui vendre un gramme de cocaïne. Mais il a pu acheter deux revolvers chez le premier armurier venu. La loi protège sa petite santé : mais elle ne protège pas la vie des autres,.. ENCORE UNE! Le Peuple se voit contraint de publier une « réparation judiciaire » à la suite d'un jugement du tribunal deHuy le condamnant pour un article diffamatoire et dommageable dirigé contre M. l'abbé Vrancken, curé de Villers-le-Bouillet. Le demandeur obtient, outre l'insertion du jugement dans le Peuple et dans un journal de Huy, à son choix, 100 francs de dommages-intérêts. A côte de ce certificat qui s'étale dans sa 3e page, l'organe socialiste annonce une conférence par un défroqué parisien, à Ougrée, qui va cracher, devant les esprils forts de l'endroit, sur l'Eglise qu'il a servie jusqu'au jour où il s'est révolté notamment contre l'obligation du célibat ecclésiastique... | Celte juxtaposition est significative et prouve à la fois, la haine que nourrit le moniteur obligatoire de la sociale à l'égard du clergé fidèle à ses devoirs et la sympathie encourageante qu'il témoigne à ceux qui ! après avoir jelé la soutane aux orties, 1 sont possédés de la rage démoniaque de baver sur tout ce qu'ils ont vénéré pendant de nombreuses années... Un appel à la jeunesse. M. Woeste vient d'adresser aux membres des Cercles d'études de Belgique, la lettre suivante qui mériterait d'être lue et méditée par tf us les jeunes gens. « Chers Jeunes Gens, « Soyez les premiers et les meilleurs en toutes choses. » Soyez les premiers dans votre jeunesse par une vie pure et laborieuse ennoblie par un zèle qui dépense au service du bien toutes les /lamines de vos âmes. « Prepirez vous à êtie les premiers dans vos professions, afin de vous y distinguer par votre probité et votre activité. » Préparez-vous aussi à êlr ■ Us premiers dans les œuvres par un dévouement inlassable, attentif à tous les besoins de la société et de vos contemporains. » En un mot, si vous devenez avocats, mé le-cins, industriels, professeurs, soyez les prem iers et les meilleurs parmi eux ; si vous devenez prêtres où pères de famille, soyez les premiers et les meilleurs parmi les prêtres et les pères de famille. » Soyez chrétiens de part en part, par voire foi éclairée et votre charité efficace. Ne croyez pas que tout doive être réformé ; mais tout peut être pe> fectionné ; soyez, à cet effet, apôtres et soldais : Kc'est l « effort » que l'Eglise et le Pays attendent de vous. » Chai les WOESIE, » Minisire d'Etat » L'âme noble du vaillant lutteur se révèle tout entière en cette belle lettre ; puisse la jeunesse tendre, par un effort viril, à cet idéal de perfection que M Woeste réalise si pleinement ! Le Général Trochu. Parie Bénéral REBILLOT Les survivants des luttes qui en 1870 furent si funest s à la France ne laissent pas que d'être surpris des efforts faits pour réhabiliter les artisans de nos désastres. Dans ses der- j niers écrits, M. Emile Olivier a tente d'en appeler du jugement qui à Tria- non a justement condamné Bazaine a mort après dégradation militaire ; et voici que dans un ouvrage publié ; chez Perrin, sous le titre : « Un rné-< connu ». on essaye de suborner l'his-! toire en faveur du général Trochu, dont le nom est comme à un gibet, cloué à la capitulation de Paris. C'est un devoir pour ceux qui ont été victimes de nos défaites, si modeste qu'y ait été leur rôle, de protester contre celle tentative, en rappelant ce qu'a fait pendant le Siège de Paris, le chef du gouvernement de la Défense nationale Le général Trochu, écrivain et oraleur de marque, fst entré dans la notoriété, par la publication d'un livre ayant pour titre : L'Armée française en 1867. Par celle œuvre, dont \z style élait le seul mérite, il critiquait sans mesure en les exagérant, les imperfections secondaires d'une armée qui en Crimée et en Italie avait avec éclat vengé Waterloo. Plus éclairée, sa critique aurait appelé l'attention sur la faiblesse de nos eflectifs, l'insuffisance des transports, les maladresses de notre mobilisation, l'infériorité de' l'artillerie, qui furent causes des succès de l'ennemi en 1870 ; le général ne semble pas s'en être douté. A la veille de la guerre, son pamphlet élait au moins inopportun ; il fut très mal accueilli par ses pairs, qui lui donnèrent son vrai nom : « Guide des Prussiens à Paris », très lu à l'étranger, l'auteur fut, à Paris, bruyammenl applaudi par les adversaires de l'Empire, et les nombreux ennemis du militarisme, malgré les répugnances ministérielles lors de la déclaration de guerre, sous la pression de l'aveugle opinion publique, le commandement du 12e corps, où étaient incorporés les mobiles de la Seine, fui donné à Trochu. Envoyé avec eux au camp de Châlons,il laissa ces jeunes gens y insulter le maréchal Canrobert, piller, incendier les approvisionnements et se livrer à la plus scandaleuse indiscipline.Nommé gouverneur de Paris, sur les instances du prince Napoléon, souvent mal inspiré, il eut la faiblesse de les y y ramener après leur avoir dit : «J'ai demandé votre retour dans la capitale, parce que c'est notre notre droit. » Etrange façon d'entendre la discipline qu'il comptait d'ailleurs n'imposer qu'à la manière de Jules Simon, par la façon morale. Après Sedan, Trochu ne fit rien pour s'opposer à la révolution du 4 septembre, et assurer le salut de l'impératrice fugitive, à laquelle il avait pompeusement juré de se faire tuer pour la défendre. En dépit de ses panégyristes, sa mémoire aura toujours à demander pardon de cette négligence. Avocats, écrivains, orateurs, les politiciens qui le 4 s'emparèrent du pouvoir sous le titre de gouvernement de Défense nationale, avaient besoin pour organiser efficacement cette défense et chasser l'ennemi victorieux, d'un homme d'action, qu'ils n'avaient pas ; ils ci urent bien faire en mettant à leur !ête un général, qui malheureusement plus avo-| cal, plus discoureur qu'aucun d'eux, ! n'avait ni l'audace ni la fermeté de s'emparer de la dictature, au nom du

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