Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 07 Mars. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68f90/
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^sapiHP* Hjjgir^ wosgr ^<fflay UWM ^Hll1 ^gnpr ■ Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège ! DIRECTION ET RÉDACTION : Annonces la ligne : 0,15 fr. TT t i^Ti m Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du Henry COLLEE, l ongres. journal : i fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphon Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. On traite à forfait pour les annonces à long terme N° 12 wrëwwmiii m, \mummEmÊmÊÊÊÉimmimÊmÊÊm^ÊBsmÊmaaÊmmsÊÊÊtÉMÊmâmmmmammÊmÊmmsmÊiÊmÊiÊÊÊÊmmÊmmÊÊÊÊÊÊmÊÊmmmÊ " NOTRE CRÉDIT. La presse anticléricale se devait, fidèle à sa tactique, de dénigrer et de critiquer l'heureuse opération financière faite à Londres par notre ministre des finances. Leur sectarisme a encore une fois de plus rendu nos grands argentiers de gauche plus ridicules aux yeux du pays, Mais il y a mieux que cela, pour bier marquer l'effondrement de nos aboyeun anticléricaux. On sait que l'emprunt belge était de 300 millions et l'on a vu le succès remporté par l'ouverture de la souscription pour la ire moitié. Aussi 48 heures après, la seconde moitié de l'emprunt était-elle prise ferme par les grandes banques anglaises, sans ouvrir de souscription publique. La nouvelle de cet emprunt était à peine connue que les journaux français ont laissé éclater leur mécontentement, contre le gouvernement belge, croyez-vous ? Oh ! non, mais contre les gouver-I nants anticléricaux de France, les bons amis de nos Buyl, Lorand, etc. Et pourquoi ? Parce que, par leur politique antireligieuse, ils ont créé en France un déficit tel qu'en raison des grandes nécessités du moment le marché français a dû être fermé à la côtation des, emprunts étrangers. Les financiers français ont dû aller souscrire à Londres ! D'où perte sèche pour le Irésor et pour l'épargne française. On se disputait donc notre emprunt sur les deux grands marchés financiers de l'Europe. Cela laisserait plutôt croire que les diatribes des Buyl, Lorand, Franck, Mechelynck et autres grands politiciens de cet ai.abit n'ont guère plus ému en dehors qu'au dedans du pays. C'est heureux pour la Belgique, cela prouve hautement pour son gouvernement et nous devons en être justement fiers. Ces faits disent assez où la politique de ces incapables conduirait notre pays si elle leur était confiée. Mais les raisins sont encore bien trop verts, grâce à Dieu ! Fonctionnaires anflcîéricanx. Une correspondance bruxelloise du « Journal de Roubaix » s'occupe du désarroi des chemins de fer : « Comment expliquer que la haute administration des chemins de fer, après trente années de gouvernement catholique, soit encore monopolisée en quelque sorte par le libéralisme doctrinaire ? Rien de plus nalurel. Il y a des dynasties et des coteries dans la haute administration. Dès que le rejeton d'un de ces hauts fonctionnaires arrive à l'âge de puberté, s'il manifeste quelque disposition pour la paperasserie, on le case dans un petit poste modeste de l'administration cent'ale. Et puis il monte, il monte. Comme il est entré jeune et qu'il est bien pistonné, il arrive vite aux grades élevés. » Or, c'est bien celte pratique qui est cause en grande pariie du désar roi du railway. Sauf de très rares exceptions, les fonclionnaires de l'administration centrale n'ont pas fait de service effectif ni de stage dans le ' mouvement des trains. Ils sont portés aux directions sans être jamais g sortis de leur bureau. Aussi longtemps que le trafic est normal, on ne s'aperçoit guère du vice de celte ' méthode. Mais lorquo la paperasserie , doit faire place à l'action, à l'initia-tive, les bureaucrates n'y' sont plus. n Et c'est le gâchis. » L'idée a été émise, dans certains journaux de ne plus nommer aux 5s postes supérieurs de l'administration centrale des fonctionnaires qui n'auront pas été initiés au service actif. , Ce n'est pas là sans doute, un moyen d'efficacité souveraine contre le retour i P du gâchis, mais c'est un moyen efficace tout de même. ^ » L'autonomie des chemins de fer en fournira peut-être d'autres, si tant t , est que l'autonomie aboutisse à in-r' . dustrialiser » la régie des chemins 1 et à supprimer les méthodes routi-. ! nières inhérentes à la pratique de toutes les régies. » Après une condamnation. {_ l a parole est au légisiateur. 5- j U: a pénib1© affaire criminelle s est ter-û > minée, devant les Assises du Brabant. ;s | Wellekens, un gamin qui n'a pas 18 î ans, s'est vu condamner à 15 ans de sr travaux forcés pour assassinat. Le jeune meurtrier, ouvrier intelli-;t gent, avait un samedi de juillet, perdu sa paie au jeu du « petit coureur ». it Voulant cacher la faute à ses parents, -s l'idée du vol germa dans son cerveau pour se réaliser bientôt dans le sang. ;s Pour voler les quelques francs perdus r, au jeu, Wellekens tua. is II résulte de l'instruction que le cou-n pable était un artisan habile, assidu au travail ; Wellekens avait reçu une bonne a éducation, il avait été élevé dans un milieu sain et honnête, en un mot, rien it dans ses antécédents ne le prédisposait à venir un jour grossir l'armée du crime, e Cependant par l'enquête judiciaire on rs apprend que ce jeune garçon, de bonne conduite mais tenaillé par la passion du p jeu, se nourrissait l'esprit de mauvaises lectures. Les romans policiers, dont les couvertures aux tons criards ornent la devanture des librairies populaires et " dont le prix modique les rend aborda-u bles aux plus petites bourses, avaient u ses préférences. Il dévorait ces élucu- brations malsaines avec prédilection, e De plus Wellekens était client assi-du des cinémas, où malheureusement t se projettent trop souvent sur l'écran e des films qui ne sont que des leçons e pratiques de cambriolage perfectionné. !1 Tels sont les faits dont il faut tirer la s morale. e II reste établi que, plus que jamais, • les lectures immorales, les romans poli-1 ciers idiots, les mauvais cinémas gâtent r le cœur et l'âme de nos enfants. Nous 1 avons, dans plusieurs articles, signalé le - danger, nous avons poussé le cri d'a-1 larme, nous avons constaté avec regret t qu'en Belgique nulle mesure ne venait e réglementer l'exploitation des spectacles cinématographiques, alors que plu- i sieurs pays s'efforçaient d'enrayer le - mal par une sage législation. D'autres ont dit avec nous que trop souvent le cinéma n'est qu'une école f funeste où se forment les escarpes, les cambrioleurs et les assassins du lendemain.La criminalité de ces derniers mois nous en a fourni plus d'une preuve. Une question se pose donc aujourd'hui : La société a-t-elle fait tout son devoir vis-à-vis de l'enfance ? Le législateur belge a-t-il pris les mesures de préservation morale que lui dicte les circonstances actuelles ! Hélas ! NON !! L'opinion publique est unanime à réclamer une action efficace contre le danger du cinéma immoral. Il faut agir sans retard ; demain il sera trop tard. La loi ne peut atteindre que très difficilement des entrepreneurs de spectacles publics dont le sens moral est obnubilé, et cependant c'est là qu'il faudrait pouvoir frapper pour couper le mal dans sa racine. Mais, s'il est peu aisé d'atteindre ce résultat, il est au moins possible de réglementer et même d'interdire, dans certaines conditions données, l'accès des cinémas aux enfants en dessous d'un âge déterminé. Le pays attend avec impatience cette loi d'hygième sociale et nous émettons le vœu de voir très prochainement déposer sur le bureau de la Chambre un projet de loi sur la réglementation des cinémas. VERAX. PETITE CHRONIQUE FÉMININE. Lîe& EmiâflfcS taide£. Un enfants ne naît pas timide. Il le devient par deux travers d'éducation : la sévérité intransigeante ou la persuation d'une inintelligence vraie ou présumée. Le résultat de la sévérité exagérée s'explique tout seul. L'enfant qu'on rudoie prend l'aspect d'un chien battu. Il a peur. Il vit dans l'appréhension continuelle de la bourrade ou des coups. Si on l'interroge, il ne saura répondre, à moins que de consulter préalablement ses parents d'un regard humilié. Quelquefois, libéré momentanément de cette tutelle ty-rannique, il se laissera aller à son expansion naturelle et sera aussi charmant qu'il est sot sous la férule menaçante. De même va de celui que — souvent par manie — on accuse à tort et à travers de sottise : « Es-tu bête ! », « Tais-toi donc, tiens,lu ne dis que des imbécillités!» sont des expressions courantes dans certaines maisons en parlant aux enfants. ^Loin de prendre plaisir à rectifier leurs parolesetà former leur jugement, on les rembarre sans joindre d'ailleurs à la rubafïade l'explication qui leur permettrait de ne plus retomber dans leur naïveté ou leur ignorance. L'enfant ainsi maltraité ne se con, vainc que trop vite qu'il est un niais-et, du coup, il le devient bien davantage en perdant au regar 1 des étrangers toute espèce de confiance en soi. Je n'ai pas besoin d'insister sur la souffrance qu'endure l'enfant timide lorqu'il grandit. Il ne peut dominer l'émotion qui s'empare de lui lorsqu'il se trouve sorti du cercle étroit de ses proches. Il rougit,se senl ridicule, et est cependant moins ridicule que pitoyable. Plus tard, sa timidité aura des conséquences incalculables, surtout si c'est un garçon. Les luttes de la vie exigent une assurance certains en soi-nîême et non delà timidité. Il sera le jouet d'autrui. Il ne pourra même diriger son ménage.Le flot des volontés ambiantes l'emportera comme un bouchon et risquera d'en faire une épave. Ces considérations présentent une telle gravité que l'on ne saurait, à mon sens, trop éveiller l'attention des parents sur la nécessité de prévenir ou de combattre la timidé de leurs enfants. Ne croyez pas, papas et mamans, que je sois d'avis de faire de vos enfants de jeunesprésomptueux affirmant net et haut leurs insuffisantes personnalités. Non, mais susciter individualité propre si elle tarde à s'éveiller ; parler leur amicalement et gravement ; développez-leur con-confîance en eux-même, quitte à leur montrer, sans gros mots, l'endroit par où ils auront pu errer ; s'il s'agit de garçons, usez de ce remède admirable qu'est l'éducation en commun, je veux dire la pension au collège ; procurez des amies à vos filles, conduisez-les en société, ne supportez pas qu'elles s'isolent. Voilà l'éducation nécessaire. Il faut l'adopter ou vous résigner à laisser vos enfants grandir en conservant au-dedans d'eux une âme falote, danger considérable, je le répète, à notre époque où plus que jamais, la fortune appartient aux audacieux. Gabrielle CA VËLLIER. NOUVELLES de la province de Limbourg et du pays de Liège. Eysden. — Bénédiction du puits. — La bénédirtion du puits n° 1 a eu lieu mercredi dernier, dans l'intimité, aux Charbonnages Limbourg-Meuse à Eysden. Après une charmante allocution de M. le Curé d'Eysden, l'assistance d'ailleurs peu nombreuse est descendue dans l'avant-puits,profoi d d'une dixaine de m. M le Curé d'Eysden,aidé du R. P. Théophile, des PP. Franciscains de Reck-heim, chapelain de Limbourg-Meuse, a béni le cufas et le puits. La première pelletée de déblai a été jetée dans le cufas par M. Vogt, doyen des Administrateurs de Limbourg-Meuse, auquel ont succédé les autres assistants. On a assisté ensuite à la remonte du premier cufas, au déversement de son contenu dans un wagonnet qui l'a été jeter dans 11 bruyère d'Eysden. Et l'on continuera ainsi jusqu'à ce que le puits, d'un diamètre de 7m50 et 6m utiles atteigne 515 mètres de profondeur dans 4 ou 5 ans. Remarqués : MM. Begerem, président, Mercier, Adm -délégué, Vogt, Pichon, Bertrand, Lambert, Josse \llard, Chev. Léon Moreau de Bellaing, Va " Arcke, Bon van Eetvelde, Adolphe Demeur, Cryns, Simon, van Wynmersch, Séve-vin, Van den Bulcke, Dautzenberg, Schoenmae-kers, Renson, Ed. Lagassede Locht, Meychang, Rits, etc Après la cérémonie, un déjeûner intime a réuni les assistants à la villa du Directeur, ou Madame Demeur de Lespaul a fait les hor.» neur de façon toute charmante. 3e année 7Mars191l N° 10

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