Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 18 Avril. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k06ww7862x/
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r * Organe hebdomadaire catholique de ia province de Limbourg et du paya de Liège «——m— ' i i inatm «il, DIRECTION ET RÉDACTION : Annonces la ligne : 0,15 fr. ÏT /^rwr T iSr, rr* Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du Henry COLLEE, Tongres. journal : i fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 12 AU SCRUTIN ! T p o.a mai nronhain ' 1 fis filfirfp.lirs quatre provinces : farlandre Orientale, le Hainaut, Liège et Limbourg, auront à procéder au choix de leurs représentants.L'élection du 2 juin 1912. L'échéance électorale prochaine évoque pour tous le souvenir du scrutin du 2 juin 1912, qui, à la suite d'une dissolution instam nent réclamée par l'opposition, appela aux urnes, tant pour le Sénat que pour la Chambre, les électeurs du royaume tout entier. Qui ne se souvient de la netteté avec laquelle cette journée électorale affirma la confiance du pays dans le Gouvernement actuel-et sa crainte de voir les destinées nationales confiées à un cabinet cartelliste ? Dans tous les arrondissements, sauf celui de Soignies l'augmentation des voix catholiques dépassa de beaucoup le gain - des suffrages de de l'opposition. De six sièges, le chiffre de la majorité à la Chambre fut porté à seize. L'opposition depuis le 2 juin 1912. Au lendemain de son échec, l'opposition, qui n'avait négligé aucun moven de propagande dans son ardente campagne électorale, manifesta le plus violent dépit. Aussitôt certains de ses membres firent appel à la séparation administrative de nos provinces flamandes et wallonnes. D'autres excitèrent et préparèrent la prétendue grève générale qui devait avorter piteusement après' avoir condamné, du 14 au 23 avril 1913, le tiers des ouvriers industriels du pays à un cruel chômage. Tandis que dans leurs associations électorales, le cartel se désagrégeait, sur le terrain parlementaire la gauche et l'extrême gauche employèrenr le meilleur de leur activité à combattre les conséquences fiscales de la réforme militaire, dont ils avaient naguère prôné le principe, et à entraver de toutes les manières l'établissement d'un nouveau régime scolaire basé sur l'instruction obligatoire et le respect de la liberté d'enseignement. La Droite depuis le 2 juin 1912 Le Gouvernement ne profita de sa victoire que pour poursuivre avec plus d'autorité une politique vraiment nationale.Encouragé et aidé par une majorité étroitement unie et toujours à son poste, il a pu réaliser, en ces deux dernières années, quelques réformes de la plus haute importance,de nature à influencer puissamment l'avenir. La réforme militaire. Le devoir primordial d'un gouvernement digne de ce nom est d'assurer l'indépendance nationale contre les périls qui la menacent. Or les circonstances extérieures ayant prouvé, dès le mois de juillet 1912, à quel point il importait de mettre la Belgique en état de défendre plus efficacement sa neutralité, le gouvernement n'hésita pas à appeler désormais toute la jeunesse au service de la patrie, consacrant ainsi l'égalité du devoir patriotique et mettant notre établissement militaire à la hauteur de sa mission défensive. Grâce à cette reforme, l'effectif sur le pied de paix à été accru de 18,000 hommes de troupe, 2,000 sous-officiers et 1000 officiers. Sur le pied de guerre, l'accroissement est de 160,000 hommes. Que cette réforme ait fait de la patrie e belge une réalité plus vivante et plus , - respectée dans le concert des nations,le t langage des hommes d'Etat étrangers - suffit à le démontrer. D'autre part en associant sous le drapeau tricolore,dans un même coude à coude, les enfants de i_ toutes les familles, cette réforme fera u non seulement des hommes plus éner-giques et plus déterminés à agir, mais aussi des citoyens qui se connaîtront et e s'aimeront mieux, quelle que soit leur rang social, j La plupart des parlementaires libé-c raux, il convient de leur rendre cette a justice, — ont apporté leur vote à cette réforme. Toutefois, ils n'ont pas eu le s courage d'aller jusqu'aux conséquences [. logiques de cette attitude lorsqu'il s'est agi d'assurer, par des sacrifices fiscaux, r. l'exécution de cette loi patrotique dont 'a la charge annuelle, qui a pris cours dès e l'année 1913, représentera environ 47 e millions de francs. I JUGEMENT ÉTRANGER. j" La politique sage et prudente du n Gouvernement catholique est encore L_ une fois de plus, applaudie par nos voisins les Français. lg C'est à propos d'une circulaire du ' ministre de la guerre, prévenant les t_ officiers que le fait de mettre en jeu des influences politiques pour obte- e nir un avancement est de nature à diminuer leur côte de mérite. u Le « Journal » en parle dans son s éditorial et il dit : « Ce petit pays est un grand peuple »... g « On ne saurait trop, écrit le «Petit «Journal» approuver des initiatives g « comme celle de ce ministre belge. e « Il serait à souhaiter qu'en tout pays g « où sévit ce fléau, les ministres, les e «chefs des grandes administrations e « d'Etat, rappelassent à tout propos e « aux citoyens que toute demande de n « faveur illégale est une injure pour « celui auquel on l'adresse. L'exem- a « pie est certes bon à suivre. On pré- « tend que la Belgique nous imite ; , « imitons la doue, pour une fois. » Ce n'est pas la première fois que nos ministres rencontrent des félici- s talions chez nos voisinsd'outre-Quié- vrain ; et depuis quelques temps, ces , encouragements venant de l'étran- e ger deviennent de plus en plus fré- ' quents. Il faut croire, alors, que nous ne s sommes pas si arriérés que cela puis- r que ceux que nos adversaires veulent nous faire envier,envient eux-memes nos progrès, et demandent à leurs gouvernants de prendre les mêmes mesures que nos ministres. s Encore une bonne leçon pour nos s « radicalliaux ». s l Les mœurs des FF,** u On écrit de Dotignies : La Petite Feuille, organe du Parti \ socialiste à Dottignies,annonçait un ban-"" quet pour le Vendredi-Saint, à 8 1/2 h. a Ainsi donc les socialistes libres-penseurs de la localité, choisissent le jour le r plus saint et le plus émouvant de l'année 0 pour se livrer à des ripailles sacrilèges, ■s que Picard intitula naguère : l'infâme btmqust du Vendredi-Saint, C'est une insulte stupide au Christ mourant et une odieuse provocation lancée à la conscience de l'immense majorité de notre population, grâce à Dieu, encore foncièrement chrétienne. Aussi quand a paru l'annonce de cette fête diabolique, tout ce que Dottignies comprend d'honnête a eu un haut de cœur, et il n'y eut qu'un cri : C'est dégoûtant ! Le Vendredi.Saint un grand souvenir traverse le monde : celui de la mort de Jésus A l'heure de l'agonie, le chrétien s'agenouille et adore son Sauveur mou rant ; toute âme qui croit à la parole du Christ se sent une compassion immense pour le Crucifié. Celui qui ne croit pas, s'incline devant la douleur du divin martyr. Il n'y a que vous, socialistes libres-penseurs, pour cracher au visage du Christ mourant et l'insulter à ses dernières convulsions sur le croix. Insulteurs insensés ! Vous vous prévalez du nom de penseurs !»■ Avez-vous étudié la vie du Christ, scruté sa doctrine et ses miracles comme tant de génies de tous les âges, qui se sont inclinés devant Lui et l'ont adoré l Insulteurs du « Peuple » avez - vous « pensé » plus qu'eux ! Tout ce que la terre a jamais, dequis 19 siècles, produits de juste, d'honnête, de bon, a béni le Christ, et vous,vous lui jetez l'outrage ! Etes vons plus qu'eux l C'est pour eux et pour vous qu'un grand poète a terit : Je vois que les cœurs purs sont partout ceux qui \t'aiment,~\ ,'e vois, sous ces deux■ iras que tu tendis vers nous, Que les plus vertueux sont encore à genoux, Et que les scéélrats sont ceux qui te blasphèment ! Penseurs « libres » dites vous ! Où est-elle, cette liberté ! Libres, oui, pourvu que vous veuillez écrite l'infâme billet qui doit porter la promesse de rejeter le prêtre à votre dernier moment et de vous faire enterrer civilement ! Si vous êtes partisans de la liberté de penser, pourquoi insultez-vous aux con sciences chrétiennes des miliiersde catholiques et d'honnêtes gens de la commune ! Vous savez que le Vendredi-Saint leur est un jour sacré : pourquoi les scandalisez-vous en jetant sur cette journée la boue de votre fête sacrilège ( Quand nous avons vu cette annonce immonde, nous allions nous réjouir, si cependant la chose n'était trop écœurante et triste. Nous réjouir de quoi ? De ce que la lumière se fait de plus en plus sur le socialisme. Beaucoup d'ouvriers, trompés par vos belles promesses, ont eu foi dans, le socialisme. Ils en espéraient plus de justice et plus de bonheur. Et quand il leur a été dit que le socialisme n'allait faire que deux choses : détruire la foi dans les familles et la famille elle-même, ils ne voulaient point le croire. Mais voici que le jour se lève. Qu'est-ce que le socialisme a produit déjà dans la paroisse ? Au point de vue matériel, rien. Ce n'a été jusqu'ici qu'une guerre haineuse à la foi catholique. Hier, c'était : refus de baptême, enterrements civils, basses injures à la Sainte Eucharistie, tombeau sans croix. Aujourd'hui c'est l'orgie sous la croix du Ch ist ! Voilà leur œuvre. Et cette œuvre infernale, ils la continuent. Ils s'attaquent maintenant à ce qu'il y a de plus beau, de plus cher au monde : l'entant. Ah 1 s'ils pouvaient obtenir une école sans Dieu ! Mais jusqu'à ce jour, lorsqu'ils font la chasse à l'enfant au profit 1 de « leur école » ils conservent hypocri ■ tement le masque ; ils vont dans les mai- ist S011S ayec des paroles doucereuses, et m- protestent de leur respect pour la reli- ise gion et pour l'enseignement du caté à chisme. Leur banquet du Vendredi-Saint prouve une fois de plus quel est leur res- tto pect pour los convictions religieuses des ies parents chrétiens, de En attendant que se réalise (?) leur lé_ rêve d'expulser la bonne sœur de « leur école» ils complètent 1 éducation des enfants en les invitant à leur fêtes noc- de turnes, çt leur mettant entre les mains en des illustrés impies, en les trainant, pau- >u. vres fillettes, derrière leur musique, à du travers les rues, comme cela se fera à la lse fête de Pâques. e,s> Parents chrétiens, qie l'infâme orgie ar. du Vendredi Saint vous ouvre enfin les es- yeux et vous donne la force de rejeter du loin de vous ces insulteurs du Christ et er- ces ravisseurs des âmes de vos enfants. Un œuf de Pâques, slt ou le Cartel maquillé... me Certaines poules sont de remarquables couse veuses. On en profite pour leur faire couver des *é ? œufs de Cdnard, de faisan et autres volailles ius (!ul se sont soustraites à leur devoir. Seulement, après qu'elles se sont laissé berner une fois et jjg ont éprouvé une vive surprise lors de l'éclusion I de la nichée dont elles ont innocemment couvé , j les œufs, on ne les dupe plus sans qu'elles s'en II ' aperçoivent. Il en est en ce cas qui refusent de x - participer à l'opération. Les autres acceptent, 11 d mais elles prennent alors un air hypocrite et complice, révélation de la certitude qu'elles ont . de collaborer à induire le public en erreur sur nt,] la nature du poussin dont elles préparent ïen-■s, ' trée dans te monde. Ainsi, la pi esse libérale couve en ce moment l'œuf que ri .Franck a pondu,si nous osons ainsi OÙ dire, avec l'approbation de M. Vandervelde. HP- La bonne couveuse voudrait bien faire croire )il_ au monde que cet œuf est le libéralisme, alors (er que c'est en réalité le Cartel. Une première fois, il y a deux ans, çi n'a pas réussi. On avait fait trop de bruit ; des , méchants avaient secoué l'œuf et percé la coquille, pour voir ce qu'il y avait dedans. m Celle fois-ci, la poule libérale est encore ca- requise de prêter ses bons et loyaux services. m- L'œuf a élé peint et maquillé pour donner le int change. Installée dessus, la poule s'efforce de Jes prendre un air innocent. uf. — Ça, le cartel t s'écrient les journaux libéraux. Jamais de la vie ! JCe Malheureusement pour eux, ce qui importe, ce ne sont pas les protestations des carlellistes S1 honteux. Il s'agit simplement di voir comment Jl1" libéraux et socialistes vont aux élections, aux électeurs. M. Hymans a pris soin de dire que le parti en libéral n'avait pas de programme, celle année. M. Franck,, aux applaudissements de ses core-/OS ligionnaires, a toutefois assuré les socialistes de so- son indéfectible enthousiasme pour le S. U. et ice de la revision — par tous les moyens. Rien ne sépare donc les libéraux des socia-• listes, quoiqu'ils s'égosillent à crier que le car-'! tel est mort,ils n'ont jamais été plus étroitement unis. fa- * int * * Pour éviter toute équivoque, reproduisons ci- dessous la sténographie des deux principaux passages du discours prononcé le 2 avril à la el_à Chambre par M.. Vandeivelde,après celui de M. té- Iranck : tne c Et c'est pourquoi, à la veille du combat qu s'engage, notre mot d'ordre et notre cri de ral-er- liement seront simples. Quelle doit être la pre-3 |-e mière préoccupation de la démocratie ? La revi-tu. sion et le suffrage universel. QutHle doit êt*-e la deuxième préoccupation de4a démocratie ? La révision et le suffrage universel.Revision ! Revi-. sion ! Revision ! Suffrage universel! Suffrage universel ! Suffrage univer el ! ce C'est la formule de nos espoirs, c'est la even-au dication fondamentale QUI EMPORTERA TOUTES LES AUTRES REFORMES, c'est le Ole champ d action qui a été arrosé par le sang de rs- nos martyrs. Nous voulons le suffrage univer- )fit sel>- 3e année 18 avril 1914 No 16

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