De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique

787 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 01 Août. De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ng4gm82j27/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I_iE Tra vailleur du Bois I ORGANE MENSUEL de la Centrale des Travailleurs du Bois, de l'Ameublement et des Métiers similaires de Belgique IUN POUR TOUS TOUS POUR UN Rédaction : Maison du Peuple, Bruxelles Prix d'abonnem«nt pour 1 2 numéros: Belgique fr. 0.76 Etranger 1 .OO Des nuages de sang sont suspendus sur l'Europe ! Maudite soit la guerre! Maudits ceux qui eu sont responsable! Le présent avis a été envoyé à nos secrétaires ce sections Bruxelles, le 27 Juillet 1914. Cher Camarade Secrétaire, Par la présente nous avons l'avantage de vous communiquer que le Cn Arthur Limet, a été désigné comme propagandiste permanent pour notre organisation centrale. Le Cn Limet étant wallon, aura donc plus spécialement à travailler dans la partie wallonne du pays. Camerade, dans le cas que vous croiriez qu'un groupe ou qu'une section de travailleurs du bois, pourrait être créée dans l'une ou l'autre localité où nous n'avons pas encore de syndicat, nous vous prions de nous en informer et de noys fournir tous les renseignements dont vous pourriez disposer. Agréez, Camarade, nos remerciement anticipés. Pour la Centrale : E. Devlaemynck. — A. Limet. Notre deuxième Congrès Le deuxième congrès de notre Centrale a eu une bonne presse ; c'est à dire que les organisations rivales de Malines et d'ailleurs n'ont pas manqué d'éplucher et de critiquer ses travaux et ont essayé, d'en diminuer l'impression chez leurs membres et les non-organisés. C'est bon signe et un encouragement pour nos camarades de la ville archiépiscopale. Si l'adversaire critique, c'est que nos efforts l'ont touché et qu'il est apparu aux travailleurs du bois de Malines que c'est vers la centralisation et vers le socialisme qu'ils iront, s'ils veulent lutter efficacement contre les abus et se dérober au joug qui les opprime. Le premier résultat que nous visions — faire une démonstration de force et de bonne organisation dans la ville qui est le siège le plus important de l'industrie du meuble — a été atteint. Au point de vue général, nous avons aussi lieu d'être satisfait du travail accompli. Tout s'y prêtait, du reste. Les rapports imprimés et envoyés à tous les membres de l'Union et, que, section et délégués avaient pû éplucher avant le Congrès, permettaient d'éviter le long et fastidieux exposé verbal de jadis qui faisait perdre un temps précieux au Congrès, sans compter qu'il était tout à 8 fait impossible aux délégués d'en saisir r la véritable portée. Pas de longs discours, beaucoup de 1 faits et d'arguments, voilà la caractéristique de notre deuxième congrès. Est à dire que tout fut parfait et que 1 nous ne devons pas tendre à faire mieux encore ? Qui oserait le dire ? Il aurait été désirable, par exemple, de voir les délégués attacher plus d'importance aux rapports présentés par le Comité Central et les propagandistes ; ces rapports, quoique constituant un grand progrès sur le passé, sont encore susceptibles d'amélioration et n'étaient t pas à l'abri de toute critique ; le peu d'observations qui ont été formulées laissent supposer que tous les délégués ne les avaient pas lus avec une égale attention.D'autre part, la manière dont certains délégués entendaient la discussion prouvait certes de leur part, beaucoup plus de | bonne volonté que d'expérience en matière d'organisation. ! Mais cela tient à la jeunesse relative ! de nombre de nos sections et, je me hâte ' de le dire, il n'y a pas lieu de le regretter, parce que les controverses qui eurent 1 lieu furent fécondes en enseignements utiles pour tous. Ce dont il faut se réjouir hautement, c'est de la façon dont furent examinées les diverses propositions , qu'elles émanaient du Comité Exécutif ou qu'elles étaient dûes à l'initiative des sections. La vivacité même de certains débats prouve tout l'intérêt que les délégués prenaient à la bonne solution des questions en présence. Si tout l'ordre du jour n'a pû être épuisé, nous pouvons au moins consta-' ter avec un réelle satisfaction, que les questions qui furent résolues l'ont été après de mûres délibérations et sont de nature à développer notre action et que, si la somme de travail accompli a été en dessous de ce qu'on attendait, la qualité compense largement le déficit en quantité. ; Il vaut beaucoup mieux, ne pas pren ; dre de décision, surtout quand une orga nisation en est à ses débuts, que d'er ; prendre qui soient insuffisamment mû ries et pourraient par une applicatior , trop hâtive mettre en péril la stabilité d« • l'organisation. Mais cela n'empêche que beaucoup d« i travail est resté sur le chantier ; il est è prévoir que l'ordre du jour du prochain congrès sera au moins aussi chargé que celui qui vient de finir et, par conséquent, il y a lieu de prendre des mesures pour pouvoir consacrer plus d'heures a la discussion. D'abord, il convient de rompre avec la détestable habitude qu'ont les délégués chez nous, d'arriver trop tard et de quitter le Congrès avant la fin de celui-ci. C'est en Belgique un mal général ; les congrès politiques comme les congrès syndicaux s'ouvrent et se terminent généralement devant une nombre trop restreint de délégués. Un tel s'absente parce qu'il doit aller voir un parent en ville ou dans une ville voisine, un autre parce que tel train le ramène plus facilement chez lui que le suivant, etc. Autant de mauvaises raisons qui ne peuvent tenir et qui écourtent singulièrement le temps consacré aux discussions.Pour le prochain congrès il y aura lieu de prendre des mesures efficaces — et il y en a — pour éviter le retour de ces choses et pour faire donner aux Congrès, qui coûtent passablement d'argent, le maximum de rendement utile. A mon avis, il faudra aussi abandonner l'idée d'organiser encore des manifestations le premier jour du Congrès, si utile et démonstrative qu'ait pû être celle jde Malines. Peut-être faudra-t-il, songer à bref délai à prolonger la durée de la session. Autant de questions qu'il y a lieu d'examiner en vue de nos prochains congrès, parce que les problèmes se poseront tous les ans plus nombreux et plus conséquents pour notre Centrale et ceux-ci ne peuvent être résolus que dans nos assises annuelles où, après avoir examiné les travaux de l'année écoulée, il faut préparer les voies à d'autres luttes et à d'autres victoires. L. VANDERSMISSEN. , -■» ' ' * ; L'article 510 étend tou-i jours son action L'un des jugements de classe les plus odieux vient d'être rendu contre les ca-3 marades marins du Zeemansbond. Poursuivis au nombre de 58, ils ont été con-i damnés à des peines diverses dont le l total s'élève à 1,410 jours de prison et 5,426 francs d'amende. Sur ce total notre 1 ami Malhman, secrétaire du Syndicat a J écopé à lui seul 4 mois de prison et plu-- sieurs centaines de francs d'amende. i Qu'avaient-ils donc fait pour encourir t une application aussi odieuse de l'art 310. Voici en quelques mots : Jusqu'au moment où le Syndicat des i marins, le Zeemansbond, eut acquis une ; puissance respectable, l'embauchage des marins se faisait par les « Shippings-masters» dans les « boardings-houses ». On à décrit maintes fois comment les ! marins étaient entraînés, avant même s qu'ils aient quitté le bord, par des raco-. leurs qui les conduisaient dans des lupanars, où les femmes et l'alcool avaient tôt fait d'épuiser leur paie, où on leur consentait des avances sur le prochain ■ voyage à faire, et où les shippingsmas-> ters profitaient de leurs dettes pour pré-, lever dix, vingt, parfois quarante pour | cent de leur future solde. 1 Nous ne reviendrons donc pas sur le ; côté immoral de ces pratiques et nous nous contenterons de constater que de nombreuses personnes étrangères à la classe ouvrière se sont justement indignées de ce que les pouvoirs publics ne missent pas fin à une exploitation aussi scandaleuse. Sous un régime aussi déprimant les marins avaient perdu tout ressort, toute , résistance et en 1910 ils travaillaient pour les salaires de 82 fr. 50 à 87 fr. 50 par mois. Le Zeemansbond fit un grand effort de propagande, et lors de la grève internationale des marins en 1911, le mouvement fut assez important à Anvers pour que le salaire fut augmenté jusqu'à 112 fr. 50 par mois sur les navires anglais et 100 à 112 francs sur Jes navires belges. Mais ces avantages auraient été bientôt lettre morte, si l'on avait laissé les shippingsmasters continuer leur lucrative industrie. Aussi le Zeemansbond qui avait %. maintes reprises demandé l'établissement d'un bureau de placement paritaire, conclut-il un accord avec les armateurs anglais pour que l'embauchage des marins se fasse par l'intermédiaire d'un bureau de recrutement dirigé par les armateurs avec le contrôle du Zeemansbond. L'expérience réussit pleinement Les AOUT 1914- N° 7 1-E Numéro: 5 Centimes • HUITIEME ANNEE

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes