De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 16 Decembre. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xx3r/
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Dimanche 16 Décembre 14)17. NT ^ 1Q Cloche de Belgique REDACTION • KAPOENSTRAAT 1 ADMINISTRATION KAPOENSTRAAT 1 MAESTRICHT. — TELEPH. 614. Paraissant chaque semaine Prix par1 numéro : 5 cents ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE .... F!. 1.00 par trimestre. POUR L'EXTERIEUR ..... F!. 1.25 „ Le Vatican, l'Italie et la Guerre On a fait, au cours de cette guerre un abus incroyable de l'union sacrée Elle doit exister contre l'ennemi commun et, de ce côté-ci, on ne l'a jamais violée. Mais si on veut la faire servir à d'autres intérêts que ceux di Droit, c'est un devoir de faire entendre d'énergiques protestations. En ces derniers temps, une certaine presse en Italie et en France surtout, a ment un beau tapage contre le Souverair Pontife qu'elle rend responsable di désastre italien. Cela devait être n'avait-il pas eu l'audace, criminelh aux yeux de ses ennemis de la loge de s'interposer entre les belligérant: pour essayer de rendre la paix ai monde ? Ou est-ce que la franc-ma-çonnerie ne s'est pas réservée le droi de diriger les peuples et d'exerce: une action décisive sur les destinée: de l'humanité qu'elle prétend libère; du joug ecclésiastique pour la fain avancer, dégagée de toute entrave dans les voies du progrés indéfini ' Et, pour ce qui concerne l'Italie er particulier, est-ce que le peuple m doit pas admettre, puisque les pontifes des loges ont défini que telle étai bien la vérité, que le Vatican est l'ennemi de l'unité italienne et l'allié naturel des impériaux ? Ne s'est-Il pa: toujours opposé à l'intervention de l'Italie, et n'a-t-il pas, au cours de ce' été, lancé un appel en faveur d'une paix allemande, appel qui a provoque un mouvement défaitiste dans les milieux catholiques italiens, d'où les fatales défaillances qui ont provoqué h rupture du front des armées de Ca-dorna.* * * Hélas ! tout le monde sait que le désastre italien s'explique par des causes bien différentes : la principale responsabilité incombe évidemment à l'anarchie russe ; personne n'ignore que la Russie, depuis qu'elle a secoué le joug des tyrans pour réaliser ses libertés et rendre le pouvoir au vrai souverain (c.-à-d. le peuple, comme l'exige le progrès moderne), n'a fait que décliner pour enfin tomber aux mains de quelques démagogues qui, par leur trahison, ont permis aux Centraux de ramener vers l'Occident de nombreuses, divisions. C'est là un méfait de l'esprit révolutionnaire que la presse des doctrinaires du droit moderne ne parviendra pas à pallier par ses criailleries contre le St-Siège. 11 n'est pas besoin non plus de rappeler les manœuvres de l'ennemi à la veille de l'offensive pour corrompre le moral des troupes italiennes, ni les campagnes neutralistes des socialistes, surtout de l'"Avanti„, ni les agissements d'un certain monde en relations avec les Bolo, les Vigo et leurs patrons qui ne fréquentaient pas précisément les milieux ecclésiastiques. On ne peut nier cependant que des catholiques restés neutralistes (il ne faut pas oublier que l'Italie fut lancée dans la guerre par une minorité, on l'a proclamé à la Chambre italienne, , et que la masse ' de la nation n'est guère sensible au sort des provinces irrçdentes) aient exploité la note pontificale. Mais à qui la faute ? A ceux : qni l'on rendue publique, cette note ! qui, dans la pensée de la diplomatie - pontificale n'était pas destinée à la ; publicité et que l'Osservatore Romano , lui-même, l'organe du St-Siége, n'a : reproduite qu'après les journaux libé-i raux italiens. A qui la faute encore i sinon à ceux qui n'ont pas daigné ; répondre au pape, jetant ainsi le trou-: ble dans les esprits de catholiques , ralliés à contre-cœur à la guerre et ; dont la foi ententiste devait, dès lors, ! être ébranlée par des doutes sur la légitimité de la prolongation de la t guerre. ■ Mais nous devons nous empresser > d'ajouter que si une action pacifiste inopportune a existé du côté catho- : liqùe, elle n'a d'aucune façon entendu > exercer une influence néfaste sur le ' moral des troupes. L'Eglise catholique 1 ne prête pas ses soldats à la patrie, ; "car elle sait qu'elle n'a pas à le faire, > attendu que, d'après sa doctrine, ils t appartiennent à la patrie ; et ce n'est pas de leur côté que l'on manquera à la .discipline nationale, même si la ; direction donnée par ie pouvoir exis-: tant n'est pas de leur goût. Si parfois des catholiques italiens ont entrepris une campagne pacifiste, ce fut pour exercer une action politique qui impressionne les chefs de la nation, et nullement pour troubler l'ordre et la discipline publics qu'ils recommandent et dont ils sont les meilleurs soutiens. Du reste il ne convient qu'à des intéressés de grossir ce pacifisme catholique d'importance secondaire en comparaison des autres mouvements, nettement défaitistes ceux-là. Et surtout il importe de remarquer comment le St-Siége a désavoué ce pacifisme dangereux, notamment en frappant le Corriere del Friuli qui s'autorisait de la note pontificale pour redoubler sa campagne neutraliste. Enfin, on sait comment sous le coup de l'invasion austro-allemande, le Vatican a, par ses divers organes ordinaires, recommandé de faire trêve à toutes les discussions, pour tourner toutes les énergies vers la défense de la patrie italienne en danger. Sans doute le pape Benoît XV avait-il, alors que la " chère Italie „ était encore neutre, désiré lui épargner les horreurs de la guerre pour autant que ses droits eussent été respectés ; et en cela n'était-il pas en communauté de pensée avec l'ensemble de la nation? La paix est nécessairement l'objet de ses vœux ; et il rentre dans sa mission de vicaire du Prince de la Paix de la faire refleurir sur la terre. C'est là toute la raison profonde de sa récente intervention en ce sens, bien loin qu'il eut voulu seconder les efforts pacifistes de nos ennemis — justice a été faite de cette calomnie, inutile d'insister; qu'il suffise de rappeler ici que, par un hasard indépendant de la chancellerie pontificale, Canet de route Ecrit par un intellectuel français tombé au champ d'honneur, à Wljtschaete, en 1914. (suite) 20 août. — Le combat reprend vers midi et continue acharné pendant cinq heures, jusqu'à ce que le général signifie l'ordre de battre en retraite. Les balles pleuvent autour de nous et tuent mes frères ; à ma compagnie une dizaine de soldats sont mis hors de combat, dans les autres bataillons les pertes sont beaucoup plus sérieuses. Au retour, sous les canons de l'ennemi, notre marche est très pénible. Je suis de patrouille, tandis que les camarades, sur l'ordre dn capitaine, se lavent les pieds sous les balles allemandes.21 août. Sarrebourg. — On nous apprend qu'hier nous avons rempli notre mission jusqu'au bout et que le corps d'armée doit reprendre l'offensive. A peine cette nouvelle nous a-t~ elle été communiquée qu'on nous annonce la retraite de tout le corps d'armée en France. La ligne» 105, 149 et 158, prise de panique, s'enfuyait. Le bataillon, soutien de l'artillerie, aide à ramasser les caissons et nous attendons la nuit dans un abri pour battre en retraite. Quelle marche douloureuse ! La faim, le sommeil nous tenaillent, mais c'est pour Dieu et pour la France. Enfin nous revoyons la frontière. (A suivre,) celui qui était censé avoir été mêlé directement à l'affaire, 1 ' empereur d'Autriche, eut connaissance par la voie des journaux de la note du pape aux belligérants ; le texte qui lui était destiné, avait été confié par Mgr Mar-chetti au courrier du ministère des Affaires étrangères de Vienne ; arrivé là le pli fut mis à dormir dans les bureaux au lieu d'être remis au Nonce qui devait le communiquer à l'empereur.Il n'est pas douteux que nos ennemis intriguent en cour romaine pour faire servir à leurs desseins la puissance pontificale. Chez les Alliés une presse malveillante épie leurs moindres mouvements pour en accuser... le pape Il serait plus logique et certainement plus avantageux d'imiter l'attitude des Centraux, non pas certes dans un but d'odieuse exploitation, laissons-leur cette spécialité, mais pour intéresser le Souverain Pontife à notre point de vue, puisque nous savons qu'il jouit d'une autorité mondiale incontestée. Or l'un des Alliés, la France, n'a pas encore trouvé moyen, après trois années de guerre, de se faire représenter au Vatican. Et cependant s'il y a intérêt à causer avec le pape ? Et puisqu'on a tant parlé d'union sacrée, ne doit-elle pas servir à faire plier les préjugés d'antan devant les intérêts supérieurs?... Sans doute, mais en certains pays les pouvoirs publics se laissent dominer par des puissances occultes qui n'entendent pas renoncer à leur grande victoire des temps modernes : la séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. C. Calendrier de la guerre 7 Décembre. — Succés-des Allemands près de Cambrai. Succès des Centraux en Italie. — A midi, l'armistice de 10 jours entre en vigueur sur le front russe. — Grande explosion à Halifax (Amérique). 1200 morts. — Hébron, en Palestine, occupé par les Anglais. 8 Déc. — La révolution au Portugal triomphe. 9 Déc. —.Kaledin, i'hetman des Cosaques, marcherait contre Lenin. 10 Déc. — La propriété foncière privée serait abolie en Russie. Jérusalem a été occupa par les Anglais. — L'armistice s'étend au front roumain. 11 Déc. — Le navire de guerre autrichien "Wien„ a été torpillé. — Le pouvoir des Bolschevikis serait ébranlé. 12 Déc. — Attaque allemande dans le Cambrésis. — Attaque autrichienne en Italie. 13 Déc. — Activité sur le front occidental. — Dirigeable anglais a atterri en Hollande. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire. La prise de Jérusalem. Les troupes britanniques, appuyées par des contingents français et italiens, ont brisé la résistance que les Turcs opposaient désespérément sur les collines de Judée. Elles se sont emparées de Jérusalem ! Ainsi, les Alliés ont atteint le but pour lequel, aux siècles de foi vive, nos ancêtres ont entrepris huit croisades, pour lequel le sang aryen a coulé par fleuves ! Ils ont marché sur les traces de Godefroid de Bouillon et de Saint Louis, et ont ravi à la domination ottomane les lieux trois fois saints où le Fils de l'Homme est né, à souffert et est mort en croix, pour le salut du monde, pour la rédemption et le bonheur éternel de tous les hommes. Pendant des siècles, une. cruelle humiliation a pesé sur la chrétienté, car cette ville où la Vérité avait été révélée au monde, est souillée par la présence des infidèles, car les pèlerins étaient continuellement en butte aux pires vexations. Maintenant la Croix a remplacé le croissant, malgré l'appui prêté à celui-ci par l'Allemagne luthérienne et la catholique Autriche ! Les drapeaux alliés flottent sur la mosquée d'Omar, construite sur les ruines du temple. Cette expédition entreprise par les cha npions du Droit a été couronnée d'un succès complet. Evidemment, on pourrait souhaiter que cette expédition eût le caractère d'une véritable croisade, que nos alliés aient fait de leur cause juste une cause sainte, qu'ils aient consacré le Droit pour lequel ils luttent en le plaçant sous l'égide de la Vérité éternelle ! Mais n'est-ce pas déjà beaucoup de voir délivrer les lieux saints de la domination ottomane, et ne peut-on espérer qu'au sortir de Jerusalem les Alliés trouveront un chemin de Damas où, prosternésdans la poussière, ils reconnaîtront, au milieu des éclairs et de la foudre le Dieu des armées, le Dieu des victoires, le Dieu de la paix.

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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