De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1918, 10 Fevrier. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4m91835206/
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niM iMfHF 10 FF.VRIFR 1918. Ire ANNEE: No. 46. ClochedeBelgique REDACTION ET ADMINISTRATION WSLLEM ll-STRAAT 56 - TILBURQ TÉLÉPH. 744 Paraissant chaque semaine Prix par numéro 5 cents ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trimestre POUR L'EXTERIEUR . . FI. 1.25 „ „ N'EXAGÉRONS PAS. Qui ne connaît les enthousiastes qi viennent vous affirmer, leur journal e main, qu'il ne faut plus que quelque jours aux Anglais, pour reconquér toute la côte flamande ; que l'Angleteri , d'ailleurs débarque des hommes p< centaines de mille; que le petit sold; français faire danser le Boche, d côté de St. Quentin; que l'Amériqu avec une armée formidable, avec ur flotte aérienne qui tient du prodig viendra, dès le printemps prochaii refouler les Allemands derrière le Rhii que la Turquie et l'Autriche agonisen que l'Allemagne elle-même est à 1 veille d'une révolution farouche? Il n'y a rien à leur répondre. Ce serait inutile. Quelquefois dangereux même. Tout bas, je pense alors: „mo auvre ami, n'exagérons pas". Qui ne connaît les pessimistes outré: les broyeurs de noir, qui voient le événements, même les moindres, travers une loupe de désespoir ? L'Allemagne invincible! La paix avec la Russie ! Les scandales politiques de la Franci L'écrasement de l'Italie! L'égoïsme de la perfide Albion ! L'Amérique trop loin ! Transport impossibles! Et pata ti, et patà ta ! Les activistes belges ! Vous vous fâchez! Vous demandez des preuves. Ils se fâchent: il faut être aveugle imbécile et cent autres choses aimable pour ne pas voir l'évidence de leur opinions. Vous discutez. C'est inutile. Le plus sage, c'est de leur dir aimablement : mes amis,n'exagérons pas • •• ••••• • « Quand il s'agit de l'avenir, de l'après guerre, que d'exagérations encore ! Pour les uns, ce sera terrible. Une haine implacable. Tous les soldais revenus du cham] de bataille seront des sauvages 01 à peu près. Le socialisme régnera en maître. Il y aura famine? L'infidélité dans les foyers séparés amènera fatalememt des suicides e des meurtres en quantité. La population, restée en Belgique sera fauchée par la phtysie. Les flamingants, ou plutôt la questior flamande, voilà une cause de guern civile atroce. Et ainsi de suite. En un mot, un tableau nègre. Pour les autres, tout le contraire. On sera tellement content d'être débarrassé de l'oppresseur, de rentre! dans ses foyers, de revoir les siens qu'on ne demandera pas mieux que de travailler et de s'aimer en compagnons d'infortune. Il y aura tant de besogne à relevej les ruines, qu'il ne restera pas de temps pour se haïr. Le Gouvernement réglera les questions économiques. Les alliés récompenseront la Belgique superbement. Les fortunes se feront vite, car le soi belge est excessivement riche. Le Deuole est intplliffent hnn pnfant îi travailleur. Avec un peu de tact, or n en fait ce qu'on veut. :s La religion elle-même aura gagne ir en profondeur, car les âmes auron e appris à souffrir ! ir . . . it Je cite les extrêmes. • u Les intermédiaires sont difficiles ; saisir. e Remarquez bien qu'il y a une âme Ie de vérité dans la thèse et dans le; arguments de chacun. v> Pessimistes et optimistes ont raison... t; jusqu'à un certain point. a Mais c'est précisément „ce certair point" qui importe. A constater un fait ; à répéter uns idée vague, il y a peu de mérite e peu d'effort intellectuel. n Délimiter scientifiquement la portée de ce fait ; analyser cette idée, er . peser le contenu, en fixer les diverses ;, influences. !S C'est le propre des esprits pondérés à justes, cultivés et pénétrants, Et ceux-ci, précisément interrogé: sur des problèmes aussi vastes que h situation militaire générale et actuelle ;! du monde entier, ou de la situatior économique et morale d'un pays comme la Belgique, ne donneront jamais s leur opinion qu'avec réserve, nuançan leur pensée, ne tranchant rien, seman des points d'interrogation à foison. Voici ce qui est possible. Voila ce qui pourrait arriver. Il faudra tenir compte Me telle et de telle chose. s C'est de la sorte que jugent les s compétents. Ils ne saventpas. Ils opinent. Non pas, parce qu'ils ne voient ou e ne pensent pas. - Au contraire. Parce qu'ils voient et parce, qu'ils pensent. Ils voient ce qui est et ils pensent dans et sur le réel. Aussi n'exagèrent-ils pas. 5 Ils ont tout vu, ils ont pesé le pour x et le contre. Les enthousiastes et les pessimistes au contraire n'ont pas étudié les données du problème. Ils voient le tout en bloc, plus ou [ moins confus. Ils jugent non pas avec leur tête, mais avec leur imagination ou leur cœur, ' selon leur humeur. ( Ils ne sauraient pas rendre compte , de leur opinion. Ils ne s'étonnent nullement des faits qui contredisent leur manière de penser. Esprits sans consistance et sans force, ils se plaisent au milieu des fan-, tômes de leur création. Le très spirituel et très mordant ErneBt Hello a osé écrire : «Il y a deux sortes de gens ; ceux qui pensent et ceux qui répètent. Ceux qui répètent sont les plus nombreux, et ce sont les imbéciles." «Ceux qui répètent", j'aurais envie de le substituer par «ceux qui exagèrent." Ceux qui pensent en verraient certainement l'équivalence. Mais je veux être charitable. C'est pourquoi j'aime mieux conclure: „Mes amis, n'exagérons pas." T Cr\i ccm RASSEMBLEMENT ! «Rassemblement, les gars !" C'est le cri, que lance à préseï »la Fraternelle chrétienne aux Pays Bas" pour qu'il soit entendu, p; tous les Belges. Il est un fait qu'on peut déplorei mais qu'on doit accepter sans pouvoj it y changer quoi que ce soit: Les Belges en Hollande ne peuver lr pas participer effectivement et direc tement à la libération de la Patrie. CARNET DE ROUTE Ecrit par un intellectuel français tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (SUITE) J'ai causé hier avec Perrey, de te France, de l'Eglise, de Dieu, de te famille, de l'avenir, de tout ce qu; peut nous élever. Privés de parlei depuis si longtemps, nous eussions bien causé la nuit entière. Nos „lapsus linguae" nous faisaien rire comme des enfants qui ont souffert et sont heureux pour le moment COL DE LA CHIPOTE, 2 septembre. — Toute la journée est employée à des travaux de fortifications ; nous creusons un déblai d'un mètre de profondeur sur un mètre de largeui pour relier entre eux les abris et les tranchées. Doit-on résister jusqu'at bout à la Chipote, on ne le sait. I arrive à chaque instant des ordres ei des contre-ordres. Le canon crache toute la nuit. Cela ne veut nullement dire qu'ils doivent rester inactifs, loin de là. I! ne peut y avoir en ce moment aucun «serviteur inutile". Si nous ne pouvons aider à chasseï l'ennemi, toutes nos aspirations, tous nos actes doivent être tendus vers la grandeur de la Belgique de l'avenir. Chacun dans sa sphère d'action avec ses principes politiques ou philosophiques propres, peut et doit faire quelque chose pour rendre notre pays plus riche et plus prospère qu'il ne le fût jamais. Mais il est un facteur des plus importants dans la restauration de la Belgique, pour ne pas dire le plus important, qu'on ne peut pas négliger : ce sont le travail et les travailleurs. Les travailleurs du corps et de l'esprit doivent avoir la certitude que leurs efforts seront connus, appréciés, estimés dans le procès de reconstruction de la patrie détruite. Alors que les ouvriers étaient majorité parmi ceux qui sacrifièrent leur sang et leur vie à la défense et à la libération de la Belgique, ils peuvent, après la guerre, revendique? les mêmes droits que les autres classes dans l'Etat et dans la société. La classe ouvrière elle-même doit prendre à cœur la défense de ses intérêts. Les autres classes et les pouvoirs publics devront prendre ces intérêts en considération et cela avec générosité. Les ouvriers doivent chercher leur force dans l'association. Les œuvres sociales et économiques des ouvriers répondaient avant la guerre à un réel besoin. Plus tard elles seront d'autant plus nécessaires qu'il y aura plus de misère à soulager. En vue du relèvement de toutes ces œuvres, la' "Confédération générale des syndicats chrétiens de Belgique " a formé en Hollande un groupement sous la dénomination de «Fraternelle chrétienne belge aux Pays-Bas,,. Cette société a pour but de protéger et de défendre les intérêts matériels, spirituels et patriotiques de sesmembres. Non seulement elle a un but d'avenir, mais dès à présent elle travaille sur le terrain social à la défense des intérêts de nos internés, tant dans les camps qu'au travail, de nos réfugiés, etc. Une trentaine de groupes se sont déjà constitués. Dans les localités où il n'existe pas de groupe, là où les belges sont trop peu nombreux pour en former un, des membres iso-és peuvent s'affilier au groupe d'U-îrecht. Il suffit de s'adresser au secrétariat, 12, Drift, établi en cette ville, Dour recevoir tous les renseignements iésirables. Rassemblement, les gars, il :sttemps! E. Van ûuaauebeke. CAUSERIE JURIDIQUE. DU REGIME MATRIMONIAL. (Suite). Dissolution de la Communauté. La Communauté se dissout 1° Pai la mort d'un des époux. Le partage de la Communauté se fait alors entre l'époux survivant et les héritiers de l'épo:;x décédé. 2° Par le divorce et la séparation de corps. 3° Par la séparation de biens. Dans ces deux derniers cas, un nouveau régime va succéder au régimî de communauté. Il faut donc Préalablement que les époux divorcés ou séparés procèdent entre eux à la liquidation de leur ancienne communauté.A la dissolution de la communauté, la femme (ou ses héritiers) peut choisir entre trois attitudes. a) Accepter la communauté. b) Répudier la communauté. c) Opposer le bénéfice d'émolument a) Acceptation de la communauté. Si la femme accepte la communauté, elle se trouve vis-à-vis de son mari sur un pied d'égalité. Elle supporte, comme lui, les dettes de la communauté, intervient, comme lui, dans le partage de l'actif de communauté. On présume que la femme accepti la communauté : cette présomption peut même être tacite. Ainsi, la femme qui s'est immiscée dans les biens de communauté, est censée avoir accepté définitivement cette communauté et ne pourrait plus prendre une autre attitude.Le législateur ayant concédé au mari des droits absolus quant à la gestion de la communauté, n'a paj voulu que la femme fut nécessairement responsable des suites défavorables d'Une gestion à laquelle elle n'a pu s'opposer. C'est ce qui explique l'octroi à la femme d'une double faculté ;■ la faculté de répudier la communauté et la faculté d'opposer le bénéfice d'émolument. b) Répudiation de la communauté, La femme étant présumée accepter ls communauté, doit, si elle veut la répudier, manifester sa volonté formellement et dans les conditions prévue» par la loi. Pour conserver la faculté de répudiei la communauté, la femme doit dam les trois mois élu jour du décès du mari I faire faire par notaire un inventaire fidèle et exact de tous les biens de la communauté. De plus, pour répudier la communauté, elle fera dans les trois mois el quarante jours qui suivent le décès du mari, une renonciation expresse au greffe du tribunal de Ire instance. Si l'inventaire étant trop compliqué, le délai de trois mois et quarante jours est insuffisant pour permettre à la femme de prendre une décision en connaissance de cause, une prorogation de délai peut être accordée par le tribunal. Si après que la femme a répudié la communauté, on découvre qu'elle a détourné ou caché des objets de la communauté, sa renonciation sera considérée comme nulle et elle pourra être poursuivie comme si elle avait accepté la communauté. Situation en cas de répudiation de la communauté. Les biens tombés en communauté restent tous au mari qui par contre, est tenu de payer toutes les dettes de communauté. La femme reprend ses biens propres, et peut réclamer au mari le paiement des indemnités lui dûes par la communauté, (v. article précédent.) La femme peut reprendre aussi son linge et ses vêtements ; elle peut également faire supporter par les héritiers de son mari, les frais de son deuil, j

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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