De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 23 Septembre. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v69977s/
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Dimanche 23 septembre 1917. Ire Année No 26 Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO i 5 Cents. Pour la Hollande . . FI. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ t i Pendant qu'ils meurent! Pendant que nos soldats combattent et souffrent, pendant que leur sang généreux coule sur le dernier lambeau de notre sol, pendant que les éléments semblent prendre plaisir à les torturer, que, tour à tour, la pluie ruisselle sur eux, que dans la haute boue ils ne trouvent plus une place où reposer leur tête, que le soleil les brûle, que la poussière les aveugle ou que le gel raidit leurs membres, pendant que les corps déchiré set pantelants s'affaissent au bord de l'Yser, pendant qu'ils vivent sous l'éclatement continuel des obus, sous le déluge des balles, pendant qu'ils meurent pour nous, la bouche pleine de cette terre sacrée qu'ils ont juré de défendre, pendant que, comme un fleuve, le sang ruisselle des flancs de la Patrie et que les larmes roulent dans ses .yeux, que faisons-nous, nous tous, qui sommes réfugiés dans un pays accueillant et tranquille ? Quand, après la victoire, nous rentrerons au pays reconquis, qu'aurons-nous à répondre à ceux qui ont souffert, à nos soldats du front, à nos prisonniers, à nos internés des camps, à tous ceux qui gémissent sous l'oppression de l'envahisseur, quand ils nous demanderont compte de nos actes ? Quelques-uns d'entre-nous n'auront-ils pas à rougir ? * * * Telle est la question que je me pose au début de cet article. Entre tous les Belges, nous avons le rôle le moins glorieux, mais il dépend de nous de l'ennoblir, en nous rendant utiles et en restant dignes. Sachons d'abord nous rendre justice à nous mêmes. L'immense majorité des réfugiés vit étroitement, pauvre-* ment presque, saintement parfois. Beaucoup se privent de leur nécessaire pour soutenir les œuvres, beaucoup ont envoyé à l'armée le fils qui était leur seul gagne-pain, et se trouvent dans une gêne voisine de la misère. J'ai vu des familles aisées, qui depuis leur exil, n'ont participé a aucune fête, ne sont entrés dans aucun théâtre, pour consacrer toutes leurs ressources à secourir leurs compatriotes malheureux. Car pendant que nos compatriotes combattent, souffrent et meurent, notre premier devoir est la charité, une charité incessante, inépuisable, égale à la douleur qu'elle doit secourir. 11 faudrait que tous nous renoncions à ce qui ne nous est pas strictement nécessaire, pour consacrer nos ressources à secourir nos frères, à donner à manger à ceux qui ont faim sous la botte de l'oppresseur ou dans les geôles d'Allemagne — il est temps qu'on y songe — un peu de superflu à ces pauvres internés, pour lesquels nous n'avons rien fait encore. Nous devons donner tout ce que nous pouvons et nous devons aussi rassembler et demander inlassablement autour de nous l'obole des neutres... Nous devons préparer un baume pour chaque plaie, ne jamais nous arrêter, ni ne nous laisser rebuter par les difficultés de la tâche. Dans le domaine de la charité, aucun excès de zèle n'est possible à cette époque, on ne peut faire trop, car en présence de l'immensité des misères, trop, ce n'est même pas assez. Pendant qu'ils souffrent et qu'ils meurent, pendant que nos soldats se sacrifient pour nous, pour que nous ne soyons pas privé du patrimoine sacré de la liberté, pour que nous conservions cette civilisation, cette culture spéciale qui, malgré les anto-nomies ethniques faisait de nous des Belges, ne devons-nous pas conserver une attitude digne, porter notre part de douleur, nous unir, par un élan du cœur, à ceux qui gémissent et ne chercher aucune satisfaction égoïste, aucune distraction déplacée. Pendant qu'on meurt"'pour nous, nous ne devons pas nous cantonner dans la guerre et dans l'exil, nous y organiser une vie douce et commode de luxe et de plaisir, comme si le sort de la patrie et de nos frères ne nous inquiétait pas ; nous devons avoir la pudeur de n'oublier aucune misère, de n'être indifférent à aucun deuil. Nous avons une autre charité à exercer encore, une charité spirituelle. Nous qui ne combattons pas, qui souffrons moins que les autres, nous devons réconforter ceux qui gémissent, prévenir les défaillances de ceux qui .luttent. Nous avons une sorte d'apostolat à remplir. Nos lettres doivent porter au front, en Allemagne et en Belgique l'expression de nos encouragements et de nos espoirs. Nous devons avoir la pudeur de ne pas nous plaindre sur nous-mêmes, de ne pas gémir sans cesse, car en un certain sens, l'optimisme est l'un de nos devoirs. Démoraliser un soldat, décourager un prisonnier, est un crime. Il faut que nous restions confiants pour donner confiance aux autres, pour les exalter et les consoler. Enfin, mes compagnons d'exil, nous qui croyons nous devons prier ! nous devons prier pour nos soldats ! pour que le ciel les préserve de la mort du corps et de la mort de l'âme au milieu des dangers incessants, qui menacent l'un et l'autre ! Nous devons demander à Dieu qu'il reçoive dans son sein tous les martyrs qui sont morts pour nous, nous devons prier pour notre chère patrie, pour qu'elle ressuscite bientôt de ses cendres et revive au bonheur et à la liberté ! A. M. GRAINS DE SAGESSE Les plaisirs sont comme les aliment?, les plus simples sont ceux dont on ne se dégoûte pas. Ce n'est pa3 en vivant longtemps, c'est en observant beaucoup que l'on apprend quelque chose. Qui n'est pas capable d'être pauvre, n'est pas capable d'être libre. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Sur les fronts Un calme relatif persiste sur tous les fronts. L'on chercherait en vain une opération de quelque envergure. Par contre, ce qui se maintient, ce sont les foyers d'action : à l'Occident, dans les Flandres, en Champagne et devant Verdun ; en Orient, sur la Dwina et au front roumain ; en Italie, dans les Alpes Juliennes et sur le Carso. Une première remarque s'impose quand on veut passer à l'examen de la bataille sur chacun de ces points: elle ne revêt pas partout le même caractère. Il y a à cela une raison bien simple; les situations sont différentes d'un front à l'autre ; chacun des partis en présence n'a pas partout le même but. Ainsi les Italiens ont visiblement l'intention de gagner beaucoup de terrain et de se rendre maîtres avant la mauvaise saison des chemins vers Laybach et Triesk Tel ne semble pas être le but des Anglo-Français, du moins d'ici quelque temps. Une seconde remarque c'est que si l'on en excepte le front de l'Est où la situation est anormale, la tactique est la même partout ailleurs ; noua disons partout, même en Macédoine, bien que nous n'ayons pas fait allusion à ce « foyer » dont les communiqués des Alliés s'obstinent à ne pas parler. Cette tactique consiste à écraser sous des tonnes d'acier les tranchées, abris et ouvrages de défense en général, y ensevelissant et y asphyxiant les occupants. L'artillerie des alliés sous ce rapport a fait d'étonnants progrès. Les Anglais lancent notamment un obus rempli d'huile. Cette huile s'enflamme quand l'obus touche le but, se répand et ne s'éteint plus. C'est la guerre d'usure dans toute la force du terme que mènent les alliés en Belgique et en France. Les canons seuls donnent mais donnent sans cesse, l'infanterie ne fournissant que des patrouilles qui vont constater les dommages causés aux ouvrages ennemis. Résultat : nos pertes son restreintes ; celle de l'ennemi sont forcément plus grandes puisqu'il ne peut laisser dégarnis des ouvrages que les obus des alliés fouillent jusque dans leur3 moindres recoins. Le problème des effectifs est certainement l'un des plus angoissants parmi ceux qui se poseront pour les Allemands pendant l'hiver. Ils l'ont provisoirement résolu au début de cette année par l'utilisation de tous les hommes plus au moins aptes, plus au moins jeunes ou plus au moins âgés et par la mobilisation civile. Comment, Hindenburg va-t-il s'en tirer cette fois ?... En Russie Le général Kornilof a perdu la partie qu'il avait entrepris de jouer. Son échec doit être attribué à plusieurs causes : mouvement mal préparé, mal exécuté; chef capable, sans doute, mais manquant, aux yeux de la foule, du prestige que donnent seules des victoires éclatantes; enfin, l'adhésion de l'ex-génëralissime Alexief au Gouvernement provisoire et la reprise du commandement suprême par ce chef qui jouit d'une réelle autorité. A vrai dire, cette rentrée d'AIexief et de ses collaborateurs est, à première vue, le seul résultat heureux du conflit. Il est d'ordre militaire avant tout. Dans le domaine politique, par contre, l'insuccès d^ Kornilof a des conséquences plutôt troublantes. Les socialistes qui ont intérêt à y voir une tentative de restauration ou un essai de contre révolution ont déclaré suspects tous ceux qui ne partagent pas leurs idées. Le Soviet est allé jusqu'à proposer d'interdire l'entrée dans le Gouvernement de tout représentant d'un parti bourgeois et Kerenski qui paraît moins indépendant encore que par le passé à l'égard de ce puissant organisme révolutionnaire, a dû avoir recours à l'institution d'un directoire pour essayer de concilier les exigences des socialistes avec la nécessité du maintien de l'union nationale. En attendant, le gouvernement provisoire, substituant son autorité à celle de la constituante a proclamé la république et le nouveau régime, comme bienvenue, remplit les prisons en y envoyant les représentants des partis bourgeois et les généraux suspects. Chez les neutres L'affaire de transmission de renseignements d'ordre militaire pour compte de l'Allemagne par le ministre de Suède en Argentine, n'a jusqu'à ce jour provoqué qu'une seule sanction : le renvoi du ministre allemand à Buenos-Ayres, comte Luxburg. Le sentiment national argentin a ainsi reçu satisfaction. En Suède, le gouvernement n'est pas pressé de reconnaître les faits; il a essayé de les expliquer, mais sa déclaration est sévèrement appréciée par l'opinion publique en Angleterre et aux Etats-Unis. NOUVELLES RELIGIEUSES. Nous apprenons de Belgique les nominations suivantes : — M. De Jongh, de Brasschaet, est nommé vicaire à St-Joseph à Anvers. — M. J. De Ridder, professeur à Gheel, est nommé vicaire à St-André à Anvers. — M. J. Swinnen, professeur àVil-vorde, est nommé vicaire à la paroisse de St-François à Merxem. — M. Smans, vicaire à St-André à Anvers, est nommé directeur des Co-letines à Anvers. — M. De Wit, professeur à Hal, est nommé vicaire à Langdorp. — M. A. Ryckmans d'Anvers est nommé professeur à l'Institut Ste-Marie à Schaerbeek. — On célèbre actuellement en l'église de St-Georges à Anvers le 325e anniversaire de l'installation de l'image de N. D. de la Citadelle, vulgairement appelée la Vierge Noire. Le temple ne désemplit pas.

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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