De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 20 Mai. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747w9x/
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LA Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" * «• r Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. ABONNEMENT: Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ „ ■ imrwfflffirttw ru thi—utiw rrrr iismme^esamBaimuMLEmmmmsKaBseaÊaBcmaa L'Idéal de Vie Sous ce titre général : "L'Idéal de Vie„ bien des sous-titres pourraient être inscrits: "La Famille — La Société — La Religion — Les Devoirs — Les Plaisirs, etc.,, Il serait d'un intérêt primordial d'étudier chacun de ces points en particulier, d'en faire le sujet d'un chapitre spécial, et ce volume serait, incontestablement, un guide utile pour l'après-guerre. Dans le présent article, il faudra nous contenter, de quelques aperçus généraux, grandes lignes, en quelque sorte, qui devront servir de base, de plan fondamental, à la vie que nous sommes résolus à mener désormais. « Pour nous, Belges, qui avons les premiers combattu pour la plus noble des causes, il appartient plus qu'à tout autre peuple, de nous montrer dignes, en toute choses, de la réputation d'Honneur, de Droiture, de Loyauté et de Bravoure, que nous avons acquises au cours des événements présents. Réputation d'Honneur!.. Suffit-il, pour être honorable, d'avoir répondu "non,, à la proposition infâme d'un puissant vôisin, d'avoir combattu avec une vaillance jamais démentie, d'avoir accompli, souvent et obscurë ment, maints traits d'héroïsme, veillé dans la boue des tranchées, connu ies affres des souffrances physiques et morales, puis de rentrer un jour, victorieux et triomphant, au pays reconquis?... Est-ce là tout ce que comprend l'Honneur ?... L'Honneur s'étend à chaque acte de la vie privée, à chaque mot, à chaque pensée même ! L'Honneur, c'est le respect de la parole donnée, c'est l'accomplissement, "dans la perfection» de tous ies devoirs qui nous incombent, aussi bien au point de vue matériel que moral. C'est la charité, non seulement d'action, mais de langage ; c'est !a tolérance sans faiblesse, l'horreur du mensonge, de l'injustice, de l'hypocrisie, le respect de la Loi de Dieu et des lois des hommes, la conscience de la responsabilité personnelle et réciproque, la nécessité de prêcher d'exemple et de montrer à tous le droit chemin, en le suivant soi-même... Mais, voyez comme tout s'enchaîne ! je cherchais une définition de l'Honneur et j'en arrive à la conception de la Droiture ! Le "droit chemin» en tout... pour tout... sans craindre les "qu'en dira-é-on ?„ les railleries, le faux amour-propre, l'orgueil déplacé !... Telles les grandes douleurs qui précèdent l'enfantement, ies terreurs actuelles préparent une renaissance à la vie ! Or, avant de pénétrer dans ce monde de demain, et de méditer sur cet "Idéal de Vie,,, dont nous nous entretenons ici, ne serait-il pas de première nécessité, de réaliser un examen de conscience, et de se demander: "Ce droit chemin, l'ai-je suivi., toujours., jusque dans les moindres faits de l'existence ?... Quel voyage de découvertes en nous même ?... N'avons-nous pas, fréquemment, été partisans de la vie facile, des plaisirs équivoques, des idées que nous nommions "larges,,, parce qu'il ne nous plaisait guère de les qualifier "d'élastiques,, c'est-à-dire se prêtant à toutes les tractions ? Osons donc nous i'avouer sans faux-fuyant, sans invoquer d'excuse ou de circonstance atténuante. Car, cette franchise envers nous-même, c'est de ia Loyauté déjà, de la Bravoure même pour beaucoup, et de cette franchise de ceite première victoire obtenue sur notre amour-propre, sur notre orgueil, doivent dépendre toutes les victoires futures. Or, nous n'en voulons plus, n'est-il pas vrai, de la vie facile, des plaisirs équivoques, des idées élastiques ?... Dans notre Belgique de demain, res-suscitée de ses ruines, et qui, après les étapes douloureuses et glorieuses de son long calvaire, veut connaître l'heureuse et durable béatitude, une vie nouvelle doit naître, une vie si saine, si belle, si vaste, si noble, si rayonnante, que sa lumière s'étendra sur tout îe monde environnant Une vie, dont chaque acte, chaque parole, chaque pensée, peut s'étaler au grand jour, sans voile et sans crainte.... "L'Idéal de la Vie!...,, — Utopies ! murmurent les pessimistes ! Théorie irréalisable, parce qu'il faut compter avec les défauts inhérents à la nature humaine ! — Que faisons-nous donc de notre pensée ? de notre volonté ?..TS7*cfc" cun de nou3 désire "sérieusement,,, "sincèrement,, cette vie, meilleure pour tous, et s'efforce personnellement d'y contribuer, elle se réaliserai.. Chacun de nous voudra... Notre grand passé, si récent cependant, nous en fera une loi. Il suffit de "vouloir,, ! Qui donc pourrait nous obliger à mentir, lorsqu'il nous plaît de dire la vérité toujours ?... Quel ridicule préjugé serait assez fort pour nous faire pécher quand nous vouions demeurer vertueux ?... Dans notre Belgique d'hier, j'ai entendu, au sujet de la pudeur, des phrases dans Se genre de celle-ci: "Chez !a femme on l'admire, chez l'homme on en rit!,, Honte à ceux qui raillent cette vertu, belle entre toutes ! Sur eux retombent la responsabilité de bien des fautes commises dans la peur de leurs moqueries! L'on comprend aisément que ce n'est pas sur une morale semblable que peut s'appuyer dorénavant une nation si fière de son Honneur, et du grand nom qu'eile a su s'acquérir dans la présente épopée. La question des mœurs est cardinale dans "l'Idéal de Vie,, ! Plus de iâchetés, de compromissions louches, de distractions inavouables, de complaisances coupables... Le droit chemin ! Plus de ces petitesses d'esprit qui placent la richesse au-dessus de la bonne conduite, et s'inclinent devant le vice, à condition qu'il soit paré d'un nom réputé, d'une situation en vedette, ou qu'il fasse partie des fortunés de l'endroit. Il faut user de tolérance, mais, en ce cas, elle devient de la faiblesse, et presque une complicité morale, car c'est non seulement encourager le mal que de l'admettre ou de l'excuser chez certaines personnes, mais c'est aussi participer au développement de l'orgueil basé sur les possessions, et qui, peu à peu, mène à un cynisme honteux... Le droit chemin 1... Plus de ces vieux adages, trop populaires, hélas ! comme : "Il faut que jeunesse se passe„ ! ou "c'est la vie,, ! ou "l'on ne vit qu'un temps,, !... Rangeons ces phrases parmi les barbaries ancestrales, qui nous étonnent, nous répugnent, nous épouvantent !... Le droit chemin !.,. Surtout, n'allons pas nous imaginer que ce "droit chemin» soit parfois impraticable ! Je l'ai dit : il suffit de prier, de vouloir, et aussi d'y penser. Une force incommensurable est en nous ; nous en avons donné des preuves déjà, durant ces années terribles. Les plus sceptiques doivent reconnaître, qu'au cours de cette guerre, les hommes ont accompli des actes apparemment suihumains. Ce pouvoir, nous pouvons le développer encore, en vue de notre perfectionnement moral, victoire autrement importante que celle à remporter sur nos ennemis. Dieu n'est pas un tyran ! Il n'exige pas de ses créatures ce qu'elles ne peuvent réaliser. S'il nous impose des Lois, c'eït qu'il sait que leur observance nous est salutaire. Il nous donne en compensation, les joies innombrables de !a famille, de l'amitié, de la société, les mille beautés de la | création, les incalculables satisfactions spirituelles et intellectuelles. Puis,, s'il n'existait, pour nous dédommager, que ce bonheur intime du devoir accompli, de la faute évitée, de ia vertu triomphante, ne serait-ce point suffisant ? Que de choses à dire encore sur ce chapitre, réellement inépuisable ! La place me manque, hélas ! J'espère, toutefois, pouvoir y revenir dans une-seconde causerie, si la "Cloche de Belgique,, me îe permet. Pensons à "l'Idéal de Vie,, ! Rappelons-nous, qu'avec la Belgique délivrée et restaurée matériellement, notre tâche est loin d'être terminée. Prenons de sérieuses résolutions. Nous devons non seulement travailler à notre amélioration morale personnelle, mais nous devons aussi être les propagandistes zélés des doctrines modèles, les porteurs de la bonne parole. Il y aura toujours, malheureusement, des âmes faibles, des natures molles, et aussi des tarés, des dégénérés, sur lesquels l'action bienfaisante sera plus Sente à opérer. Ne désespérons jamais, mais redoublons d'efforts. Soyons ies semeurs du grain de vie grande et belle ! Rëpandons-le à pleines mains, avec Amour, sur tous, sans nous effrayer des cailloux ou de l'ivraie. Le sang de nos frères a fécondé îe sol ; il amollira les cailloux, détruira l'ivraie. Sou-venons-nous en toujours ! C'est à eux, plus qu'à nou3-même, que nous devons d'éîaborer une Vie Idéale, digne de la Patrie Idéale pour laquelle ils sont tombés. Emma THIERNESSE. "ACTUALITES 1. PARTIE AGRONOMIQUE L'Inondation de l'Yser II. Les expériences portèrent sur des terres qui avaient été 2, 3, 4, 7, et 15 semaines sous eau et des anajyses faites dans ces conditions on parvient à tirer quelques conclusions : I. Peu après l'assèchement du Polder, la teneur en sel de la Ire couche de 20 c.M. était plus forte que celle de la couche de 40 c.M. suivante ; cette teneur en sel immédiatement après l'assèchement est d'autant plus considérable que le sol a été plus longtemps exposé à l'action de l'eau salée. Cependant, cette teneur n'augmente pas proportionnellement à la durée de l'inondation. II. La teneur en sel de la couche supérieure augmentait quelque peu après un premier assèchement: ceci provenait de ce que, par suite de la température estivale, l'eau chargée de sel, remontant par capillarité, se vaporisait en abandonnant le se) â la surface ; dès qu'il pleuvait, ce sel était de nouveau entraîné par l'eau jusqu'à ce qu'une nouvelle période de sécheresse le ramenât à la surface. Cette ascension et cette descente du sel avec l'eau durera aussi longtemps que l'eau, non absorbée par la terre, n'aura pas été entraînée par les rigoles ou les tuyaux de drain. Lorsqu'enfin cette période sera arrivée où la teneur en sel de la couche ■supérieure aura atteint un maximum, celle-ci descendra chaque fois qu'il tombera une forte averse qui amènera une quantité d'eau plus forte que le sol ne peut maintenir audessus des fossés et des tuyaux de drain: Il est évident que de longues périodes de sécheresse agissent d'une façon très^ désavantageuse et qu'une longue période de pluie suivie de courtes périodes 'humides est plus avantageuse qu'une ou plusieurs courtes périodes de pluie alternant avec de longues périodes de sécheresse. Si [ pendant une période déterminée il tombe plus d'eau que le sol n'en peut contenir, le sel est entraîné et la solution qui se trouve dans le sol est d'autant moins concentrée après que 1 eau qui ne peut être absorbée se sera écoulée dans les fossés. C'est l'humidité de l'atmosphère qui nous sera le plus utile pour combattre les dégâts provoqués par l'eau salée dans les terrains inondés. Il se peut aussi que les chlorures nuisible^ forment par actions réciproques des combinaisons non assimilables et partant inoffensives pour les plantes. Quoique toutes les plantes ne soient pas également sensibles à son action, le sel agit d'une façon nuisible sur leur vie en les empêchant de puiser 1 humidité du sol et d'autre part, la formation d'une croûte - à la surface du sol empêche non seulement les plantes à germination de se développer par l'absence d'oxygène mais encore constitue un obstacle au travers duquel elles ne peuvent se frayer une issue. Une solution salée semble désavantager dans une forte mesure la germination de beaucoup de semences^ de fruits et de tubercules. L accroissement en teneur de sel dans les couches supérieures est une conséquence de l'évaporation de l'eau. Cette évaporation n'a pas seulement lieu au travers des couches supérieures, mais se produit également par les plantes dont certaines évacuent en peu de temps bien plus que leur propre Dimanche 20 Mai 1917. !re Année No 8

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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