De klok uit België = La cloche de Belgique

1832 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 29 Avril. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32p37p/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur . . . FL 1.2S „ —— ■IIIIIM iWÏ «THjMTIfl I I ■■ Il ■ III I J M —■■.Il j l'éteaiion du Coeur ) De toutes los éducations, !a plus négligée est certainement celle du cœur. Toutes ies questions relatives à l'intelligence et au corps ont été étudiées par la science, mais le cœur échappe à l'analyse et à la chimie. Les observateurs les plus sagaces doivent avouer qu'ils ne peuvent déterminer de lois pour régir les sentiments, diriger les émotions et brider les passions. Dans la formation de la jeunesse, tous les soins vont à l'intelligence, on néglige le cœitr, on l'ignore. " Ouvrez „!a plupart des traités de pédagogie, «dit M. Comparay, le chapitre du «cœur est généralement omis. Et la «pratique en ce point n'est que trop «conforme à la théorie ; combien «d'écoles ou aucun effort n'est tenté «pour cultiver les émotions, les sentiments sympathiqnes, tout ce qui «fait l'homme bon, sociable, aimant et «dévoué.» Peut-on entendre chose plus étrange et pourquoi semblable lacune ? Il ne faut pas hésiter à le dire ; c'est que, dans le domaine de l'éducation du cœur, les principes' positivistes ont fait faillite et qu'au fond, sans vouloir l'avouer, les philosophes modernes doivent reconnaître que le niveau de l'éducation des sentiments n'a pas suivi les progrès de la science. Nous voyons même des ferments de haine, de jalousie et de colère qui s'élèvent dans le monde et qui témoignent que l'amour est en régression sur la terre. La guerre actuelle nous en fournit le plus triste exemple, L'Allemagne, formée à l'école des positivistes modernes, nous donne le spectacle d'une société ayant déifié les vices les plus affreux, faisant de l'orgueil le plus fou !a règle de sa conduite, pratiquant ouvertement la colère, l'injustice, la haine sauvage et cela au nom de la civilisation ! Dans la guerre actuelle, deux civilisations sont en présence : de notre côté c'est la civilisation de l'amour, celle que le Christ nous a donnée au Golgotha et de l'autre c'est la civilisation de la haine issue du paganisme matérialiste avec tout son cortège de crimes, d'abominations et d'égoïsme honteux. Enfin, en suprême analyse, toute la question du cœur se résume en un . mot doux entre tous : l'amour ! En effet, c'est la seule force qui réchauffe le monde, c'est elle qui conduit à l'intelligence, elle seule peut remuer les montagnes et les mondes, elle fait des miracles, eiie fait vivre, mais surtout sait faire mourir pour la croix, pour le drapeau, pour un ami, pour un chef, pour un frère d'armes I Quant au rôle du cœur dans la vie, nous pouvons dire qu'il est le levier le plus noble qui puisse élever ; 1 âme humaine et qu'il se trouve à la i base de tous les dévouements. La i mèie aime ses enfants d'un amour si > parfait qu'il a fallu créer un mot i pour l'indiquer, et c'est avec respect ] que l'on prononce ie mot: amour mater- < nel; ie fils aime sa mère d'un senti- j ment si beau et si profond qu'on lui « donne le même mot que pour exprimer le sentiment unissant l'homme i Dieu, et l'on dit : piété filiale. Ce sentiment si profond qu'il efface tous les autres, si vaste qu'il embrasse tous les hommes et toutes les choses s'appelle : amour, charité, culte, pitié, piété. Il trouve, vivifie son objet, exalte les cœurs qu'il consume, il est l'apanage de l'homme et de Dieu. Sous le paganisme, tout éîait haine et voici qu'un Homme élève la vois et crie : "Aimez-vous les uns les autres ! Mes disciples, c'est à ce signe que vous les reconnaîtrez !„ Et les païens interdits se regardaient étonnés et, pleins d'admiration, ils disaient: "Voyez comme ils s'aiment !« Et ce même Homme venu apporter la loi de l'amour disait: "Tu aimeras ton Dieu I — Tu aimeras ton père et ta mère, si tu veux vivre longuement ! — Tu aimeras ton prochain comme toi même! tu lui feras du bien s'il te fait du mal, tu l'aimeras s'il te hait ! Le soldat vraiment digne de ce nom, sait aimer, car il a souffert et la souffrance est la vraie école du cœur. La vie d'internement passée au milieu de frères d'armes où tout est' en commun : les joies et les chagrins, les souffrances et ies peines, les vêtements mêmes et quelquefois la bourse, est une rude école de bonté, de charité, de désintéressement et d'amour. La preuve en réside dans l'admirable dévouement que l'on constate tous les jours dans ie corps professoral des Ecoles du Travail : ils sont l'incarnation vivante du grand commandement du Christ : "Aimez-vous les uns les autres !„ Et que ceux qui parmi ceux-ci ont le bonheur d'attacher aux actes de ia vie une valeur surnaturelle, se rappelle cette belle promesse : "Ce que vous ferez au plus humble de vos frères ne sera pas perdu, je l'inscrirai au livre de ia Vie ! Il faut développer les cœurs et les ouvrir à toutes les affections légitimes : aimer de l'amour le pl^is ardent Dieu, sa Patrie, sa femme, ses enfants, même les animaux et les choses qui sont aussi des créatures de Dieu. Il faut être miséricordieux: oublier les offenses, pardonner les haines, rendre le bien pour le mal et, de cette manière, faire le cœur si bon, si grand et si large, que l'on puisse aimer tous ceux qui souffrent dans notre chère Belgique. Capitaine Commandant Comte de Ribaucourt. ACTUALITES I. PARTIE JURIDIQUE. Choses disparues ën temps de guerre D'après la conception actuelle de la guerre, les hostilités ne corcernent que es armées des belligérants : ies ci-oyens civils n'ont point part à la guerre. Dès lors, comme le proclame a Convention de La Haye, la propriété )rivée doit être respectée. Mieux vau-Irait dire peut être "devrait être res-îectée„ car à côté de la théorie, il y t la pratique,* et malheureusement celle-ci ne se conforme pas toujours ! aux principes théoriques. L'invasion avec toutes ses horreurs, s'accompagne presque fatalement de vols, de rapines, de destructions, d'incendies : ces crimes sont commis par ordre, sous le prétexte de représailles ou sans ordre par des soldats isolés: même au cours de la guerre Russo-japonaise que l'on considère à juste titre comme la guerre la moins barbare et la moins sauvage, des faits regrettables ont eu lieu. Et au cours de la guerre actuelle, nos populations Belges ont connu a satiété les déprédations de tous genres. Pendant les deux premières semaines de la guerre, nos journaux avec ensemble, renseignèrent toujours la situation comme "excellente„ ; le 19 août — toujours d'après la presse — la capitale était à l'abri de tout danger! La conséquence de cette tactique, c'est que beaucoup de personnes, ignorant la situation réelle, vse virent dans l'impossibilité de mettre à l'abri en temps voulu, leurs vaieurs et objets précieux. Puis ce fut la fuite et l'exode des populations chassées par l'ennemi irrité de l'héroïque résistance de nos troupes. 3vef, quantité de choses disparurent, brûlées, détruites, perdues, volées, etc. ; quel sera le sort rkservé aux propriétaires aussi dépouillés ? A cet égard, la législation belge en vigueur avant la guerre était tort insuffisante ; elle est presque entièrement contenue dans les art, ' 2279 et 2280 du C. Civil, deux articles vieux d'an siècle et fort insuffisants pour les besoins de la pratique moderne. L'art. 2277 est ainsi conçu à l'ai. 2: "Néanmoins celui qui a perdu oa «auquel il a été volé une chose peut «la revendiquer pendant trois ans à «compter du jour de la perte ou du «vol, contre celui dans les mains du-«quel il ia trouve, sauf à ce!ui-ci son «recours contre celui duquel il la «tient. «2280. Si le possesseur actuel de la «chose volée ou perdue l'a achetée «dans une foire ou dans un marché j «ou dans une vente publique ou d'un «marchand vendant des choses pa-«reilles, le propriétaire originaire ne J «peut se la faire qu'en remboursant . «au possesseur le prix qu'elle lui a ] «coûté,,. " \ J'entends déjà les objections : mais \ tout cela est par trop stupide ! les j malheureux qui ont été spoiiés ne re- < cevront jamais rien et pareil système < donne toute facilité aux fripons pour rouler les honnêtes gens ! £ Certes, le système légal est défec- j tueux, très défectueux, et par trop ru- r dimentaire, mais il ne faut pas s'exa- ^ gérer les difficultés, et songer que la t pratique au cours de longues années, r est porveuue par divers moyens à c tempérer les inconvénients des articles incriminés. a Avant d'entrer dans l'examen des c cas particuliers de perte ou vol, il est q nécessaire d'attirer l'attention desinté- r ressés sur les remarques suivantes. 1. Le "possesseur dont parle l'art, ri 2280 est un possesseur de bonne foi b • c. a. d. qui ignore que la chose qu'il a acquise était perdue ou volée et qui a toute raison de se croire légitime propriétaire. 2. La législation des art. 2279 et 2280 du Code civil existent pourjune période de vie normale ; aussi, en temps de guerre des mesures; extra-ordinaires doivent nécessairement être prises, pour supplier à l'insuffisance de la législation antérieure. Immeubles détruits. — Les bombardements, les incendies ont détruits radicalement beaucoup d'immeubles, en ont endommagé ou détérioré beaucoup d'autres. En droit pur, les destructions "par fait de guerre» sont considérées comme cas fortuits non-générateurs de responsabilité et ne donnant pas lieu à indemnisation, mais les nécessités de la pratique ont condamné cette façon de voir, et les Parlements dans de pareilles éventualité, votent des lois spéciales pour indemniser les propriétaires d'immeubies détruits totalement ou partiellement. Ainsi, après la guerre de 1870 les Chambres françaises ont voté successivement plusieurs lois allouant aux victimes de l'invasion des sommes considérables "à titre de secours». Nul doute qu'il en soit ainsi pour la Belgique; déjà a été constituée par arrêté-loi du 29 sept. 1916, une société "Fonds du Roi Aibert» destinée à l'érection d'habitations provisoires; M. Lanen, ingénieur en chef, en a été nommé directeur général. En vue d'établir "la consistance du dommage subi„, ce qui peut présenter de grosses difficultés, il s'est fondé diverses organismes d'une grande utilité tels l'Association des Sinistrés, 5, Boulevard des Italiens à Paris. (A suivre). Finances. v_uiiinie!u peui-on encaisser ies coupons de Rente Belge directe ou indirecte (annuités, bons trésor, etc. R. Ces coupons sont payables de 2 :açons. A. Au Comité Belge de Prêts et \vances, 57, van Nassaulaan, La Haye, ;n billets de la Banque Nationale, au 3air s'ils sont présentés par les por-eurs des titres et moyennant quelques ormalités telles que affidavit, délara-ion de provenance. Les billets belges >rovenant de ces paiements peuvent Itre échangés pour les Belges au cours le faveur (cours de l'argent français). B. Directement au Havre. Le produit le ces encaissements est supérieur à a valeur nominale des coupons, à aison de ia différenciation des chants (prime de 8 à 10 p. c.), mais ies lillets de ia Banque Nationale ainsi eçus ne peuvent être changés au ours de faveur. Les encaissements outre-mer sont ctueîlement suspendus à raison de erîaines difficultés, mais on escompte ue le service pourra être repris soufc eu. Pour renseignements complémentai-îs, s'adresser à M. Tony Depkers, 2, ineuteidijk, Den Haag. Dimanche 29 Avril I9Î7. I e Année No 5 m m

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes