De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1918, 27 Janvrier. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ht2g73863n/
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Cloche de Belgique □ □ g REDACTION ET ADMINISTRATION PaCalSSailt CtiaC|U0 SOITiaîne ABONNEMENT Q WILLEM ll-STRAAT 56 - TILBUR6 POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trlmestro d téléph. 744 Prix par numéro 5 cents poUR l'exterieur . . fi. i.es „ „ □ Intervention divine. (inisE nu postit). — «mil» ■srssss&Fsçstt ■ nm ma*» Dans notre numéro du 30 décembre dernier nous entretenions nos lecteurs de la possibilité d'une „ intervention divine " en faveur des allié» et des indices, qui tendraient à la faire espérer. Comme nous l'avons dit, nous n'avons pas ici à porter de jugement ; nous ne donnons les faits qu'à titre d'information. Mais la presse s'en occupe et il n'est pas inutile d'y revenir. Le point capital en cette affaire serait que l'adjonction de l'image du Sacré-Cœur sur le drapeau national français serait un gage dè victoire. Or des publicistes se sont alarmés à cette pensée et, se disant inspirés de Rome, se sont chargés de donner aux catholiques' des directions, les Invitant à se mettre en garde contre ces pieuses exagérations, étant donné que la religion consiste dans les sentiments intérieurs et non dans des manifestations extérieures. Il importe de mettre les choses au point. On comprend qu'une certaine presse bien pensante, mais à tendances libérales, s'effarouche à l'idée d'un culte catholique social et interprête d'une manière tendancieuse les directions de l'autorité ecclésiastique ; mais en réagissant contre des abus, cette dernière ne prétend nullement condamner le culte extérieur. Des évêques ont sans doute, après l'éminent cardinal Billot, donné le très sage avertissement que cette dévotion du Sacré-Cœur „ doit être encouragée, mais contenue dans de justes limites; l'essence de cette dévotion, ce n'est pas tant l'image du Sacré-Cœur que l'amour du Sacré-Cœur pour les hommes, lequel amour demande une réciprocité de sentiments virils, de renoncements et de sacrifices. " Evidemment il est nécessaire de réagir contre les propensions du peuple à se laisser dominer par l'esprit superstitieux qui verrait dans l'image - du Sacré-Cœur une sorte de porte-bonheur ou de talisman et se contenterait de lui rendre un culte formaliste, extérieur, pharisaïque. Mais, il n'est pas nécessaire pour cela de tomber dans le libéralisme qui condamne toute manifestation publique et surtout sociale de la foi intérieure : on doit protester contre cet excès. Pour ce qui est de l'adjonction de l'image du Sacré-Cœur sur le drapeau, on doit bien admettre, si l'on ne re jette pas à priori de l'histoire le surnaturel, que la Bienheureuse Marguerite a mis par écrit en 1689 des révélations qu'elle avait reçues du Ciel el qui promettaient la victoire aux armes de la France si on mettait l'image du Sacré-Cœur sur le drapeau. C'est cette promesse qui aurait été renouvelée à la désormais célèbre Claire Ferchaud des Rimfillières. Mais quoi qu'il en soit de ce poinl spécial, il est certain que les nations doivent manifester extérieurement leui soumission au Christ, Roi souverain de, tous les peuples, pierre angulaire de la société, en qui est le salut comme il est écrit au livre des Actes „car il n'est pas sous le ciel un autre nom qui ait été donné aux hommes, pai lequel nous devions être sauvés. " Le Sacré-Cœur sur le drapeau, avec' la consécration officielle, c'est pour la nation ce qu'est pour la famille l'intronisation du Sacré-Cœur. Il est certain également que poui hâter cette manifestation extérieure de foi qui doit s'étendre à l'univers entier e{ marquera la ^reconstitution de la-société chrétienne, le Cferist peul attacher des promesses à un geste public désigné par Lui aux hommes. Ces promesses, il les faut comprendre dans leur vrai sens : Dieu veut la conversion des cœurs d'abord, mais aussi que cette conversion s'affirme publiquemenl afin que ses droits souverains sur la société soient manifestés au grand jour. Ils y eut dans l'histoire d'autres interventions divines de ce genre. Toul le monde connaît la victoire de Constantin par le Labarum. L'histoire merveilleuse de Jeanne d'Arc n'est ignorée de personne. Or le grand pape Léon XIII a vu dans le Sacré-Cœur le nouveau Labarum pour les temps modernes. Par ailleurs, notre S. Père le pape Benoit XV glorieusement régnant, affirmait dans son récent discours de Noël que l'humanité obtiendrait la fin de ses maux par la conversion au Christ.... Ne faudrait-il donc pas voir dans la cérémonie de la remise des drapeaux à Pa-ray-le-Monial où le drapeau belge fut à l'honneur, le présage d'une paix victorieuse par la conversion des peuples manifestée par l'adjonction de l'image du Sacré-Cœur sur les drapeaux nationaux ? Acceptons en l'heureuse augure. P. R. UN REVE QUI S'EVANOUIT. n» wrarwwnr-iw.il Mgr. Anzer, vicaire apostolique di Chantoung, prononça il y a quelques années ces mots-ci : „Le moment est venu où l'Allemagne doit être la pépinière des missions.... C'est au catholicisme allemand que doit appartenir le protectorat des chrétiens d'Orient et d'Extrême-Orient."Aussi de fortes associations comme le Ludwigmissionsverein, Association de Terre-Sainte, Afrikaverein ont ajouté leurs ressources aux subventions gouvernementales pour soutenir les diverses congrégations qui devaient mener à bonne fin cette entreprise grandiose. A Jérusalem même, où l'empereur Guillaume après avoir joui de l'hospitalité du Sultan fit en 1898 un pélérinage ostentatoire,se dressent des témoignages nombreux, massifs (allemands donc) de cette politique à grande envergure, aux vues lontaines : citons l'église, évan-gélique (Luthérienne) de la Rédemption, l'Eglise de Notre-Dame de Sion avec son monastère de bénéc^ctines allemandes, l'hospice catholique allemand de St-Paul, l'hôpital Augusta Victoria qui domine la ville, dressé au sommet du mont des Oliviers. Remarque très intéressante: ici se dressent deuxstatues colossales, représentant le couple impérial allemand portant le costume et la couronne dés rois croisés. Et lorsqu'on se trouve sur le mont Nébo de l'autre côté de la mer Morte — le mont où Moïse contemplait la terré Sainte — on n'aperçoit de Jérusalem que ces forteresses germaniques qui écrasent la ville sainte. Cette tutelle religieuse devait sans doute servir dans la pensée des maîtres de Be.rlin à cacher des vues plus réalistes : ne visait-on pas par là à une rémunération en bénéficés commerciaux et en une influence politique ? Avec la prise par les alliés de Jérusalem ce rêve s'évanouit. Et certes les missionnaires se réjouiront si la Palestine passe sous l'influence Anglaise ou Française car ces gouvernements laissent aux pionniers de la foi toute liberté d'action. "L'anticléricalisme n'est pas un article d'exportation." Ce mot de Gambetta reste encore vrai pour les gouvernants actuels de la France. Et tous ceux qui ont travaillé dans les colonies Anglaises se félicitent du concours généreux qu'ils recevaient dans leur œuvre évangélisatrice de la part des autorités civiles. Les alliés possèdent Jérusalem; qu'ils la donnent au Pape (voir la Cloche : n° 40). S'ils ne peuvent s'y résoudre qu'ils la gardent et avec elle toute la Palestine et la Syrie pour le plus grand : bien de l'Eglise Catholique. J. C. CARNET DE ROUTE- Ecrit par un intellectuel français, tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (suite) RAMBERVILLER, 29 août. — Journée de repos ; nous mettons en état de défense une scierie. Le soir nous apprenons que la brigade bleue opérera une contre-attaque, d'accord avec le 14e corps qui attaque à fond. Nous marchons toute la nuit, presque. Nous avons plein espoir cette fois de faire perdre à l'ennemi du terrain. L'âme renaît de prendre sa nourriture morale et de donner la bonne impulsion au corps. J'ai l'idée que je reviendrai de cette guerre et que, en ce moment Dieu fait mon éducation et me forge à sa façon. J'en suis joyeux et content. COL DE LA CHIPOTE, 30 août. — A nçuf heures, fusillade et canonnade, marche en'avant sur les forces ennemies. Au premier bond nous avons cinq tués au moins. On se fusille à quarante mètres, on se trouve cerné et l'on crie : «cessez le feu", espérant que les nôtres tournent l'ennemi. C'est faux, l'ennemi nous tourne au contraire, et nous battons en retraite. Trois de mon escouade sont morts. Jamais le devoir ne m'avait paru si dur et pourtant j'ai toujours tiré et levé la tête hors des tranchées. Cantonnements à Fraispertuis Je dis le „ De profundis pour tous ceux qui vont mourir aujourd'hui. ACTUALITES DU RÉGIME MATRIMONIAL. (Suite). I. Communauté légale. — Dans le régime de communauté légale, il y a trois sortes de biens; en quelque sorte trois patrimoines : le patrimoine du mari, le patrimoine de la femme et celui de la communauté. 1 a) Sont compris dans le patrimoine 1 du mari, les immeubles qui apparte- 1 naient au mari avant le mariage, les 1 immeubles qui lui sont échus pendant < le mariage par suite d'une succession ou d'une donation, ou d'un échange. ' Ces immeubles constituent le patri- < moine " propre „ du mari : ce sont 1 des biens propres au mari. ' b) Sont " propres à la femme „ les immeubles lui appartenant avant le I mariage ou lui échéant dans la suite par succession, donation ou échange. < c) Rentrent dans le patrimoine de ! la communauté et deviennent donc des "biens de communauté,, : \ 1. Les meubles apportés en mariage ; par chacun des époux. 2. Les meubles qui, pendant le ma- ( riage, échoient à l'un ou l'autre des époux par succession ou donation (sauf si le donateur avait exprimé une intention contraire). 3. Les immeubles que, pendant le mariage, les époux acquièrent à "titre onéreux» ex. achat d'une maison, d'un terrain etc. On les appelle "acquêts de communauté*. 4. Les revenus, intérêts, arrérages, produits par les biens_propres à chacun des époux par ex. le loyer d'une terre appartenant au mari. Deux remarques : a) En cas d» doute sur le point de savoir si un immeuble est propre à l'un des époux ou est " acquêt de communauté on le considère comme faisant partie de la communauté. b) Le terme "meubles, a la Signification prévue par les articles 528 et suivants du Code civil ; il ne **e pas seulement les " meubles meublants „. c.-à-d. ceux qui sont destinés à l'usage et à l'ornement deê maisons ou appartements. La signification de ce terme est beaucoup plus «tendue et comprend tout ce que la loi déclare meubles par nature ou par détermination de la loi. Conséquemment sont des meubles tombant dans le patrimoine de la communauté les animaux, bestiaux, navires, créances, rentes, actions ou -obligations de sociétés etc. Examinons maintenant quelles sont les charges incombant à la communauté, de quelles dettes est tenu le patrimoine de la Communauté. La Communauté est tenue 1. Des dettes mobilières dont chacun des époux était grevé avant le mariage. Toutefois s'il s'agit d'une dette mobilière de la femme, la communauté ne peut être poursuivie en paiement que si cette dette résulte d'un acte authentique (jugement, acte notarié) antérieur au mariage ou ayant reçu avant la même époque une date certaine. Un acte a légalement "date certaine» lorsque à raison de l'enregistrement de cet acte ou par le décès d'un des signataires de l'acte, cette date est devenue indiscutable et incontestable pour tous les intéressés. 2. Des dettes grevant les successions et donations mobilières que recueillent les époux pendant le mariage.Si la succession était mixte c. à. d. comprenait à la fois des meubles et des immeubles, la communauté serait tenue des dettes proportionnellement à la valeur de l'actif mobilier vis à vis de l'actif immobilier. 3. De toutes les dettes que contracte le mari pendant le mariage ; le mari est le chef de la communauté, il en est le seigneur et maître. 4. Des dettes contractées par la femme pendant le mariage avec le consentement de son mari. Cette autorisation du mari ne doit pas nécessairement être «expresse" ; elle peut être „tacite". Ainsi on admet que la femme ;st «tacitement" autorisée à faire les lépenses nécessaires pour le ménage ;t, partant ces dépenses deviennent ies dettes de la communauté, (et non tes dettes^personnelles de la femme) Remarquons que la femme régulière-nent autorisée à faire un commerce, :ngage la communauté quand elle con-racte pour les besoins de ce com-nerce.5. Des intérêts à payer sur les det-es personnelles des époux. Nous avons vu que d'autre part la :ommunauté jouit des revenus des jiens propres aux époux. 6. Des dépenses nécessitées par l'en-retien des immeubles restés propres mx époux. 7. Des aliments des époux, des frais l'éducation et d'entretien des enfants tt de toute autre charge du mariage. (à suivre.) P. Q. DIMANCHE 27 JANVIER 1918. Ire ANNEE. - No. 44.

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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