Informations belges

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s.n. 1918, 09 Avril. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9k45q4vx24/
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N° 608 9 Avril 1918 INFORMATIONS BELGES Obsorvatiori importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièri de publication. < >n aura donc égard aux classiilcations ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité n'* pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse «u officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, S_.SK SIAVUK (Seine-Inférieure) Franc* (xx). — Les problèmes belges. — « Le chemin de l'honneur ». — Interview du baron de Bro-queville, chef du Cabinet belge. — Commentaires du « Times ». — Le correspondant parisien du Times envoie à son journal (5 avril 1918), le premier d'une série d'articles au sujet des nombreux et importants problèmes, relatifs à l'avenir de la Belgique ; il les a étudiés, en détail, avec les divers ministres belges que la chose concerne, au cours d'un séjour à Sainte-Adresse. L'auteur, en « préface naturelle à l'examen des problèmes belges », rapporte une conversation qu'il a eue avec le baron de Bro-queville, chef du Cabinet belge ; il l'intitule : « Le Chemin de Phonnenr ». Le grand quotidien anglais commente la correspondance de son collaborateur dans un leader dont voici la traduction : « Le sujet des articles de notre correspondant de Paris, dont le premier paraît aujourd'hui, est parmi les plus nobles et les plus inspirants que cette guerre, riche pourtant, en toute forme de dignité nationale, présente à l'admiration de l'humanité. Notre correspondant a visité récemment le siège du gouvernement belge exilé. Ses conversations avec le premier ministre belge à peine terminées, il s'occupe de l'état d'âme du peuple belge durant un martyre de trois ans et demi, dont on ne trouve rien d'approchant dans l'histoire moderne de l'Europe occidentale. La Belgique a été victime de beaucoup d'invasions, mais depuis les jours du-duc d'Albe, elle n'a pas souffert d'une oppression comparable à celle qui lui a été infligée par les soldats du kaiser allemand. Aucun moyen de briser le moral ou les sentiments du cœur humain ne lui a été épargné comme trop sauvage ou trop vil. Depuis le meurtre, avec ou sans accompagnements de formalités légales jusqu'à l'esclavage et la corruption elle a tout souffert. Les Allemands ne se sont pas contentés de se frayer un chemin à travers le pays de leurs paisibles voisins. D'année en année, ils ont attaché plus étroitement le joug sur les épaules de leurs victimes et ont cherché, par de nouveaux artilces, à détruire leur vie nationale. « Quel a été le ré»ultat?Ils se sont attirés à jamais la réprobation du monde, et la flamme du patriotisme belge brûle plus ardente et plus claire que jamais. L'injustice perpétrée contre la Belgique a été le ciment de l'alliance, une grande leçon objective pour les démocraties européennes et 'américaines, sur le « militarime » allemand et sur la destinée que le triomphe de ce militarisme apporterait à la civilisation. La fermeté inébranlée et inébranlable avec laquelle le peuple belge a conservé sa foi dans la victoire finale de la liberté et dans la complète restauration de son pays lui a gagné l'ardente gratitude de tous ceux qui apprécient ce pourquoi il souffre. Les Allemands, a dit M. Balfour, ont voulu que la Belgique fût un exemple. Ils ont voulu que son terrible sort épouvantât tous ceux qui songeraient à résister à leurs desseins La Belgique a été un exemple de ce que « la paix allemande », dont le kaiser et ses lieutenants parlent tant, réserverait à l'humanité. « Les hauts mérites de la Belgique comme champion de la liberté et de la loi sont immensément accrus par le fait qu'elle a affronté le danger les yeux ouverts. Elle ne connaissait pas — elle ne pouvait pas connaître — les extrémités auxquelles seraient portées la brutalité allemande et le dédain de tous les droits, humains et divins. Mais lorsqu'elle prit sa magnanime décision, elle savait que l'envahisseur était à ses portes et qu'il faudrait longs temps avant que les Alliés pussent la secourir. Elle n'hésita pas. Consciente de son bon droit, de ses traditions, de son honneur, elle opposa un calme refus à l'insolente et illégale demande des hordes allemandes. « Nous pouvons être battus — déclara son premier ministre, au Parlement — mais nous ne nous soumettrons jamais. » Ils ne se sont jamais soumis ; ils n'ont jamais montré la plus légère inclination à se soumettre ; ils ne se soumettront jamais. L'Allemagne a conquis la Belgique militairement. Elle n'a pu en rien poser, même le premier fondement de la conquête morale, que le comte Czernin considère, à juste titre, comme indispensable à la réelle victoire. « C'est en cela que réside leur gloire,une gloire qui ne s'éteindra jamais aussi longtemps que les hommes honoreront l'endurance et le courage mis au service de la cause de la liberté et du droit. La seule chose qui trouble leur sereine confiance, a dit M. de Broqueville à notre correspondant, est la crainte qu'on n'accorde quelque crédit, à l'étranger, à la calomnie allemande soutenant qu'un mouvement » activiste » existe en Belgique. La seule idée de pareille suspicion les humilie. Ils ressentent la tache comme une blessure, ainsi que le doivent des hommes d'un honneur aussi intègre. Il n'existe pas de pareil mouvement. Les quelques traîtres, loués par les Allemands pour feindre une agitation, sont mis au ban par leurs compatriotes, flamands ou wallons. Cela, tous les Alliés le savent.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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