Informations belges

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s.n. 1918, 27 Novembre. Informations belges. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j678s4p35s/
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N° 874 bis 27 Novembre 1918 Informations Belges L'entrée solennelle du Roi des Belges dans sa capitale. — La manifestation des Chambres françaises. Discours de M. Paul Deschanel, président de la Chambre des Députés, à la séance du 22 novembre 1918. Pendant que les armées françaises rentrent en Alsace et en Lorraine, au milieu d'acclamations enthousiastes, les souverains et l'armée belges rentrent triomphants dans Bruxelles. - En cette heure de joie suprême pour nos chers alliés, notre pensée se reporte aux premiers jours d'août 1914, où l'Allemagne, après avoir essayé d'endormir la vigilance de ses voisins, se rua sur eux et joignant, comme toujours, la violence à la ruse, commit l'efl'royable forfait que l'humanité jamais n'oubliera. Alors, dès le premier moment, le roi Albert, interprète de la volonté unanime de la nation, s'écria : « Avant qu'on anéantisse notre armée il faudra qu'on me marche sur le corps. Les Belges lutteront jusqu'à la mort pour assurer leur indépendance. » A côté du roi nous acclamons la reine Elisabeth, toute simplicité, charité et courage, qui, à travers les plus cruels déchirements intimes, est demeurée fidèle à sa parole et à sa patrie ; les grandes figures qui resplendiront toujours au ciel des Flandres, le général Léman et les vaillants défenseurs de Liège, qui, par leur énergique résistance, ont retardé l'envahisseur et rendu possible la victoire de la Marne ; le bourgmestre Max, qui a opposé à l'insolence germanique son héroïsme souriant, son ironie voilée ; le cardinal Mercier, fidèle à l'esprit de l'Evangile, et tous les héros belges qui ont combattu avec les nôtres sur nos champs de bataille immortels. Me sera-t-il permis, au moment où la Belgique est affranchie d'une domination odieuse et où la Republique donne à la France plus de gloire qu'elle n'en eut jamais, de rappeler qu'il y a soixante-sept ans, des Français qui étaient l'honneur des lettres, des sciences, des arts, de l'armée, de l'université, proscrits pour avoir défendu le droit et la loi, trouvèrent en la libre Belgique une hospitalité généreuse dont nous demeurerons toujours reconnaissants ? La France a été heureuse et fière d'accueillir, pendant l'invasion, le gouvernement belge. Les 'deux peuples, qu'anime le même génie, ont lutté et souffert ensemble ; le sang de leurs fils versé dans la lutte sacrée a cimenté une amitié qui durera autant que l'honneur, la morale et la justice. Ces paroles ont été couvertes d'acclamations répétées auxquelles s'associèrent les tribunes. Discours de M. Pichon, ministre des Affaires étrangères : Le gouvernement s'associe du fond du cœur aux sentiments qui viennent d'être si bien exprimés par M. le président de la Chambre à l'égard d'un peuple et d'un souverain qui, pendant plus de quatre ans, ont symbolisé avec autant de dignité que d'héroïsme le droit universel violé par le plus odieux parjure qu'ait connu l'histoire du monde. Le peuple français s'unit au peuple belge et salue comme une première réparation qui doit être suivie de beaucoup d'autres, la rentrée des souverains dans leur capitale, dans cette admirable ville de Bruxelles où l'ennemi vaincu a trouvé le moyen, en s'en allant, d'ajouter un nouveau crime à la liste des attentats dont il s'est rendu coupable et dont le compte reste à régler. Dans quelques jours, Paris aura sans doute l'honneur de recevoir la visite du Roi et de la Heine. Il leur témoignera le respect dont il les entourait dans la bonne fortune, et qui s'est accru dans le malheur, et il manifestera à la Belgique, désormais sortie d'une neutralité dont les garanties n'étaient qu'un leurre (Très bien !) et devenue désormais souveraine maîtresse de son indépendance, l'amitié qu'il avait déjà pour elle, amitié qui s'est traduile dans la guerre par la fraternité des armes et qui se traduira dans la paix par des rapports de collaboration, de confiance, d'aide mutuels et d'intimité. La Chambre et le public ont fait au discours ministériel le même accueil chaleureux qui avait été réservé aux éloquentes paroles du président. Discours de M. Antonin Dubost, président du Sénat. Mes chers Collègues, Le sol de la patrie est enfin libéré et la patrie elle-même est restaurée dans sa splendeur ancienne. Le Rhin gaulois, le Rhin do la Monarchie et de la Révolution, le Rhin français, en un mot, est reconquis. La pensée et le cœur alsaciens vont désormais rendre à la vie nationale leurs puissantes pulsations qui leur manquaient si gravement. Une fois encore, saluons les héros, morts ou vivants^ auxquels nous devons cette magnifique restitution. Par une symbolique coïncidence, la Belgique et sa capitale fêtent aujourd'hui même leurs libertés, leurs enfants, leur Parlement et leur Roi. Nous partageons sa joie et sa fierté ! La Belgique nous a couvert de son corps et a été pié-tinée avec nos plus belles provinces. La même victoire la redresse aujourd'hui pour la même justice ! Je rous invite à lui envoyer l'expression de notre inaltérable reconnaissance et de notre volonté de poursuivre toujours avec elle l'œuvre commune de pacification et de régénération. Les sénateurs et le public se sont associés à cet émouvant discours par de longues salves d'applau- * dissements. M. Pichon, parlant ensuite, a dit : « Les joies du peuple belge sont désormais les joies du peuple français ; l'entente et la collaboration des deux pays doivent se développer sans cesse. » (xx). — Les édiles bruxellois fleurissent des tombes de héros. — Le 21 novembre 1918, l'administration communale de Bruxelles s'est rendue au cimetière d'Evere et a déposé des fleurs sur les tombes des soldats belges, ainsi qu'à l'endroit où sont inhumées 41 personnes fusillées par les Allemands, notamment Miss Cavell, l'héroïque nurse anglaise. (xx) — M. Wilson félicite le roi Albert. — Le président Wilson a adressé au roi Albert le télégramme suivant : « Au moment où vous rentrez à Bruxelles, à la tête de votre armée victorieuse, qu'il me soit permis de vous exprimer toute ma joie, ainsi que celle du peuple américain, en saluant votre retour dans votre capitale, — triomphe final de cette guerre, source de tant de souffrances pour votre nation qui va s'élever désormais, avec des forces nouvelles, vers les plus hautes destinées. »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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