Informations belges

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s.n. 1917, 30 Decembre. Informations belges. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hh6c24v15q/
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N° 560 30 Décembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle* de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas. de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belsçe. Les notes à'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de aervioe : 29, rue Jacques-Louer, BB A. V «E (Seiue-luférleure) franco Ruines et Tombes. — Les villages qui n'existent plus. — Dans la presqu'île de Luyghem. — Les « jas » belges sont blindés. — (Front belge, décembre 1917 : d'un témoin oculaire). — Je me suis promené aujourd'hui dans la presqu'île de Luy-ghem, cette région au Sud du lac Blankaart que nous avons reconquise, il y a quelques semaines, avec l'appui, à notre droite, de détachements français et où les Allemands ont reculé de cinq kilomètres sur un front d'autant. Pour arriver au pont de Driegracliten, nous avons traversé Reninghe, qni était jardis un gros village de plus de 1,800 habitants, dont on vantait l'aisance, et Noordschote. Ce ne sont que des ruines maintenant. Un pan de mur de la tour de Reninghe élève comme un index, au milieu des décombres de l'église et dus tombes détruites du cimetière, un doigt de pierre qui semble dire au passant : « Regarde bien, et souviens toi ». Les passants sont rares : un détachement qui va aux tranchées ou qui en revient, des soldats du génie qui apportent des matériaux, des travailleurs qui rempierrent les routes. Jadis nos premières lignes suivaient l'Yperlée De Driegracliten à Boesinghe, à Lizerne, Steenstraete et Het-Sas, on s'est battu avec acharnement en novembre 1914, en avril 1915. Que de sang a coulé ici : à chaque pas, des croix de bois aux cocardes tricolores, les trois couleurs belges et les trois couleurs françaises. Mais pas plus ici que sur l'Yser, les Allemands n'ont pu percer. C'est un coin héroïque de la terre de Flandre.... Voici le front de Driegracliten dépassé. A gauche, des passerelles en bois enjambent l'inondation et leurs serpentins se perdent dans la brume de cette matinée d'hiver. Je m'engage sur la route de Luyghem. Route, elle l'était hier ; elle le reviendra peut-être demain. Car on y aligne des rondins, on y entasse des cailloux. Telle quelle, elle n'offre que trous et bosses. L'artillerie l'a profondément labourée avec la fantaisie curieuse des obus, l'humour propre aux gros canons. II y avait quelques maisons à Luyghem. On n'en aperçoit plus grand'chose. Allons à Merckem, là-bas, vers le Sud Est C'était un bourg de plus de 3,600 âmes, un de ces bourgs quiets de la West-Flandre où des paysans riches menaient une vie de rentiers. Des monceaux de ruines aujourd'hui autour des vestiges d'une église, d'un cimetière chaotique Je m'attarde parmi la mélancolie des croix de fer démolies, des pierres tombales arrachées et brisées, parmi ces morts que l'on semble avoir voulu tuer une seconde fois Un soldat qui vient de Kippe s'arrête pour me regarder faire. •— Il fait malsain ici, dit-il. — En effet, on tire. — Merckem « écoppe » tous les jours. Regardez. <11 me montre des trous d'obus remplis d'eau ; sur la mince couche de glace, de petites mottes de terre encore fraîche ; à côté un entonnoir aux parois d'un brun luisant comme si le soc de la charrue venait d'y passer). Il en est tombé tout à l'heure. — Je voudrais aller à Steenstraete. » Pas de chemin par ici. Retournez sur vos pas jusqu'à la route de Pypegaele. — Merci... ffls... Voici Zuidschoote, ou du moins l'emplacement du village ; Lizerne, dont il ne reste rien pas même un tas de briques. Quelqu'un qui m'est cher est tombé ici, en avril 1915. On m'a dit qu'il a été enterré à 401) mètres au Sud du moulin. Je cherche parmi les tranchées et les boyaux, les abris et les entonnoirs. Elles sont nombreuses les croix où les noms s'effacent,plus nombreuses encore les croix anonymes d'un Belge,d'un Français « mort pour laPatrie ». De-ci,delà, un tertre où des camarades ont dessiné une croix au moyen de douilles de cartouches, où ils ont déposé un casque bosselé, un fusil brisé tout couvert maintenant de rouille. Je n'ai pas trouvé la tombe que je cherchais. Un officier qui connaît le secteur pour y avoir combattu jadis, pour y combattre encore, et qui m'aide dans mes recherches, s'efforce de maintenir en moi l'espérance: — Il est très difficile de se rendre compte aujourd'hui de ce que fut la topographie de Lizerne. il n'y a plus de points de repère. Moi même, j'ai peine à retrouver l'emplacement de l'église, l'emplacement du moulin. Il faudra revenir avec un camarade de régiment de votre frère, qui l'a vu ensevelir. Vous trouverez alors sans doute. Nous avons franchi le pont de Steenstraete. A gauche, l'emplacement de la fameuse Maison du Passeur ; à droite, l'écluse de Het Sas, de sanglante et héroïque mémoire. Nous avons quitté la chaussée de Bixschoote et nous voilà déambulant dans les anciennes lignes allemandes. Des tronçons de tranchées et de boyaux, des abris démolis', d'autres qui affectent de3 airs penchés parce que sous les coups des gros projectiles qui en ont effrité aussi les arêtes, ils se sont enfoncés à moitié dans la terre boueuse. Des trous d'obus partout, entre lesquels serpentent les pistes, car il n'y a plus ici de cheminements protégés par des parapets de sacs à terre. Des trous d'obus anciens, pleins d'eau, que la gelée de la nuit a couverts d'une mince couche de glace. Des trous d'obus nouveaux, où la terre montre la fraîcheur de la brisure. Car on tire continuellement, de chez eux et de chez nous. Parfois même on entend siffler une balle. Nous passons entre deux grandes mares. Ce sont les excavations produites par deux 420 tombés l'un à côté de l'autre. Voici une charogne. C'est un cheval tué ce matin. La bride et la selle sont déposées à côté. On les fera prendre. Là une caisse toute pleine encore de grenades allemandes.Plus loin, en tas, des Èandes de mitrailleuses-garnies de cartouches.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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