Informations belges

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s.n. 1917, 15 Mars. Informations belges. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ks6j09x067/
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N" 276 15 Mars 1917 InformationsBelges Oteservation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, IjE HAVRE (Seïne-luférieure) Frauce. (xx).— Les déportations continuent. — D'après le Telegraaf d'Amsterdam (n° du 14 mars 1917), 31 habitants de Boom (Anvers) ont reçu l'ordre d'être prêts à partir le 15 mars. Le Telegraaf signale aussi qu'un grand nombrede déportés sont rentrés dans un état lamentable. Une calomnie allemande contre les professeurs Fredericq et Pirenne — Un radiogramme allemand essaie de disculper l'Allemagne de la nouvelle mesure de rigueur prise à l'égard des illustres historiens belges Henri Pirenne et Paul Fredericq, en prétendant qu'ils ont abusé de la confiance des autorités allemandes pour se livrer à iéna à de nouvelles machinations germanophobes. Cette imputation dirigée contre deux prisonniers que l'on prive de tout moyen de se défendre sera sévèrement jugée. Les deux professeurs sont animés d'un ardent patriotisme, mais ils sont universellement connus comme des hommes d'honneur, incapables d'une forfaiture. Comment d'ailleurs leur aurait-il été possible de se livrer à des machinations germanophobes, vivant environnés d'ennemis, en régime de liberté surveillée, au centre même de l'Allemagne. Le rauio allemand a l'audace de parler de la mansuétude dont on usa à leur égard. La vérité est que l'Allemagne traita les deux savants avec une brutalité indigne. Arrêtés le 18 mars 1916, pour avoir refusé de favoriser la pseudo-flamandisation de l'université de Gand que leur enseignement illustrait, ils furent déportés sans jugement. On ne leur laissa pas le temps de faire leurs adieux, à leur famille ni de se préparer à un long internement. On les enferma isolémeut dans des camps divers : H. Pirenne d'abord au camp d'officiers à Crefeld, puis au camp d'internés civils à Holzminden (baraque 73), c'est à-dire à 80 km. de la ville universitaire la plus rapprochée, et cela au même moment où le bureau Wolff télégraphiait mensongèrement qu'on améliorait son sort et qu'on lui donnait toute facilité pour la continuation de ses travaux. Fredericq fut enfermé au camp d'officiers de Gutersloh. Il fallut le soulèvement d'opinion de l'élite intellectuelle des pays neutres, particulièrement la Hollande, le Danemark, l'Espagne et les Etats-Unis, pour que l'Allemagne se décidât, à contre-cœur, en août 1916, après cinq mois, à mettre fin à cette captivité rigoureuse et à autoriser la réunion des deux amis à Iéna. On était d'ailleurs résolu à saisir la première occasion pour interrompre le cours de cette soi-disant mansuétude Comme la fidélité à la patrie belge est maintenant érigée en délit contre les Belges de Belgique occupée et particulièrement de ceux de la Flandre, l'Allemagne n'aura pas eu de peine à trouver le prétexte qu'elle cherchait. On remarquera que la mise en pénitence des deux professeurs coïncide avec la réclame de presse faite autour de la démarche à Berlin d'une poignée de traîtres recrutée parmi les aktivistes flamands, et dont la presse allemande vient de publier la photographie en groupe, accompagnés de l'officier allemand qui leur sert d'imprésario. Cette coïncidence a ici la valeur d'un symbole. La main-d'œuvre belge en France. — L'action du gouvernement belge. — Aux jours les plus so libresde l'invasion, lorsque les populations de Belgique fuyaient éperdues devant la soldatesque incendiaire et féroce, après la retraite d'Anvers, dès que le gouvernement belge fut installé au Havre, l'une de ses premières préoccupations fut de grouper les exilés, de les seconder, de rendre leur présence en France utile à la cause commune des Alliés. Le ministère de l'industrie et du travail se chargea de cette difficile mission. Les débuts del'« Office National belge du travail» furent pénibles. Rien n'existait, personne n'ayant prévu un cataclysme aussi complet que celui qui frappe la Belgique. On ne possédait aucune indication ni sur le nombre ni sur l'âge ni sur les métiers ni sur la résidence nouvelle de ceux qui, dans leur épouvante, s'étaient éparpillés par la France entière. Partout, heureusement, l'élan de générosité des populations et des pouvoirs publics les avait sauvé de la faim. Il fallait procéder à un recensement très difficile, relever les courages abattus, stimuler les énergies, rendre à tous la confiance et l'amour du travail qui distingua toujours les Belges. L' « Orfice national belge du travail » a fait tout cela avec succès, on peut le dire. A l'heure actuelle des services fonctionnent régulièrement en France et des représentants du ministère de l'industrie et du travail parcourent les régions où les Belges sont occupés.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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