Informations belges

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s.n. 1918, 28 Mai. Informations belges. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5sv7b/
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N° 706 28 Mai 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 39, rue .Jacques-Louer. LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les Belges dans l'Afrique orientale allemande. — Le traitement des prisonniers. — Un échange de messages entre le sultan Musinga et le roi Albert. — La presse allemande (notamment Gazette du Rhin et de Wesphalie du 1er mai 1918, 2e édition), a reproduit les déclarations d'un ancien prisonnier des Belges dans l'Afrique orientale allemande, relativement à des mauvais traitements que les Belges auraient fait subir à des noirs et à des prisonniers blancs allemands à Tabora. Le département belge des Colonies interrogé à ce sujet dit que les faits avancés dans ces déclarations sont inventés de toutes pièces et met au défi de les prouver, le narrateur qui, d'ailleurs, ne figure sur aucune des listes soit des internés, soit des prisonniers militaires ramenés de l'Est africain. Par contre, le public pourra juger bientôt par la lecture du livre gris en préparation au ministère des colonies que les Allemands, avant leur défaite dans l'Est africain, avaient soumis leurs prisonniers de guerre — dont beaucoup avaient été arrêtés au mépris du droit des gens — au régime le plus odieux. Le gouvernement britannique a déjà publié sur cette question des documents les plus accablants pour l'autorité allemande. L'autorité belge a parfois soumis certains prisonniers allemands du camp de Tabora à des corvées un peu dures par devoir de justice, parce que ces mêmes corvées avaient été imposées par les Allemands à leurs prisonniers dans ce même camp de Tabora, où tant de Belges et de sujets alliés avaient souffert les pires vexations. Le correspondant de la Gazette du Rhin et de West-phalie voudrait, en outre, faire croire à l'indéfectible attachement des populations noires pour l'autorité allemande. Voici qui repond péremptoirement à cette assertion.Dans les territoires de l'ancienne colonie allemande occupée par la Belgique, règne le puissant chef Musinga. A plusieurs reprises la presse allemande, notamment la Norddeutsclie Allgemeine Zeitung, a lancé la nouvelle que ce roi nègre était en pleine révolte contre l'autorité belge et, même, qu'il était mort dans « un combat de retraite, pour la cause allemande. » Le Gouvernement belge a déjà démenti cette assertion et a prouvé que le roi Musinga, bien loin de s'être révolté contre les Belges, était devenu leur collaborateur dévoué dans leur œuvre de civilisation, à tel point qu'il était venu présenter ses enfants au résident belge du Ruauda, voulant, par cette dérogation aux coutumes de sa cour, témoigner d'une manière solennelle de sa confiance et de son attachement envers les représentants du pouvoir occupant. Musinga ne s'en est pas tenu là. Il y a quelque temps, il envoya au commissaire royal belge, le général Mal-feyt, le'message suivant destiné au roi Albert : « C'est aujourd'hui la naissance du Boula Matari. Je veux songer et parler à Boula Matari. Hier comme aujourd'hui et demain il peut vivre chez moi. Je le remercie au nom de tout mon pays et de tout mon cœur pour la bonté des Belges qui sont partout. Mes enfants ont commencé à entendre parler du drapeau du Boula Matari (1) et à l'aimer. Ils apprennent sa langue et ses coutumes, tel quel, avec leur manière de penser. Moi, sultan du Ruanda. (Signé) Yoko Musinga. » Le roi Albert répondit à ce message d'une simplicité si pittoresque par la communication suivante : « Le Roi remercie Musinga de son attention et de ses sentiments de loyauté et d'attachement à la cause belge. Il y a été très sensible. Le Roi ne veut que le bien de Musinga et de son pays et c'est pourquoi il a donné ordre à ses soldats et à ses fonctionnaires de les traiter en amis. Musinga peut toujours compter sur la protection du Roi et de la Belgique. » Le message de Musinga n'est pas la première manifestation de reconnaissance des populations soumises autrefois à l'autorité allemande et passées sous celles des Belges. Un autre chef indigène disait aussi un jour au commissaire royal : «Les Belges sont comme des pères. Ils nous veulent du bien. Si les Allemands étaient restés ici, nous auraient-ils aidés ainsi?» Il faisait allusion au dévouement montré par l'autorité occupante pour conjurer une famine qui venait de sévir dans certaines régions.(xx) — Sympathies argentines. — L'anniversaire de la naissance du roi Albert. — Argentins, Alliés et Belges, ont célébré avec dévotion l'anniversaire delà naissance du roi Albert (8 avril). Le grand quotidien argentin El Diario consacra à l'événement son numéro des 7 et 8 avril. La Nation, La Prensa, La Idea National, Critica, La Razon, etc., exprimèrent leur sympathie envers la Belgique. A Buenos-Ayres, pavoisé, M. Auguste Mélot, ministre do Belgique, reçut do nombreuses visites. Des manifestations de sympathie analogues eurent lieu à Rosario, Santa-Fé, Bahia-Blauca, Cordoba, etc. (1) Boula Matari est le nom donné par les indigènes à l'autorité belge.

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