Informations belges

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s.n. 1918, 29 Mai. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nc5s759z2v/
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N° 707 bis 29 Mai 1918 IMFORMATIONS BELGES (xx) — « La Belgique porte-parole de l'univers... » — « Dans la lutte de géants, les Belges combattent comme des géants... », ainsi parle un journal de Copenhague. — Sous le titre « Les Belges », le journal de Copenhague, KObenhavn, du 1er mai 1918, publie un article fort élogieux pour la Belgique. En voici une traduction : « 11 y aura bientôt quatre ans que les Belges se jetèrent contre les masses allemandes à Visé et à Liège. Sous peu reviendra aussi cet anniversaire qui rappellera l'invasion dévastatrice de la Belgique, de la Meuse à Bruxelles, Charleroi et Mons : de Louvain à Anvers, Gand, Bruges et Ostende. « Après tous ces noms nous citerons encore Ypres, Dixmude, Nieuport, enfin les lignes immortelles de l'Yser où les dernières divisions belges ont défendu les derniers lambeaux de la patrie et les ont gardés. « A présent on se bat de nouveau à l'Yser -, l'armée allemande est revenue de Russie avec des forces doublées. Comme en 1914, elle est animée de l'espoir d'une courte et éclatante victoire. Dans les flammes de ces terribles attaques le front de fer des alliés se tord, se plie. Il y a un mois il se fondait à Saint-Quentin mais de nouveau il fut ressoudé. Plus tard, il semble que cette jonction allait sauter à l'Est devant Armentières, mais sa souplesse a été éprouvée jusqu'à la dernière limite et reste a toute épreuve. A présent c'est le tour d'Ypres, poteau de cette ligne de fer. Il s'agira maintenant de savoir si l'armée allemande peut arriver jusqu'à la mer par dessus la dernière bande de terrain de la Belgique. « C'est pourquoi les Belges se battent de nouveau. Ils fnrent attaqués il y a une dizaine de jours, mais repoussèrent leurs adversaires dans des combats corps à corps des plus durs. Lundi, on les chargea de nouveau et ils repoussèrent foutes les attaques après les plus violents combats. Dans cette lutte de géants, les Belges combattent comme des géants et de quelque façon que se termine cette épopée aucun destin ne pourra enlever à la Belgique son renom éternel. « Tout le monde sait de quel prix ce renom a été payé. La destinée de la Belgique éveille partout l'horreur, et nulle part cette destinée n'est mieux comprise que dans les Etats neutres, qui s'estiment heureux d'avoir pu conserver cette neutralité. La nation belge est comme un prisonnier enmuré, avec lequel le monde ne peut communiquer que par la main pour lui tendre sa ration, par les trous des cloisons ; elle reste enchaînée, tandis que les événements de chaque jour ébranlent le monde entier comme des tremblements de terre. Les frontières changent, les trônes s'écroulent en ruines, les révolutions se joignent à la guerre. Le prisonnier solitaire peut à peine remuer ses chaînes, car ses gardiens no souffrent aucun bruit. Ils ne supportent pas non plus son ardeur belliqueuse, qu'ils considèrent comme absurde et repoussent avec dédain. « Et. pourtant ce prisonnier taciturne parle au monde, sa protestation muette ne peut être arrêtée par aucune muraille et produira certainement son effet parmi le peuple allemand, car la Belgique est désignée comme porte-parole de l'univers quand le règlement des comptes avec le passé sera arrivé et quand on dira : Plus jamais. « Pour ce motif la Belgique ne peut fléchir et doit poursuivre sa lutte silencieuse tout aussi bien que les combats de l'Yser. Quand l'intrépide armée belge oppose à l'assaillant, avec une énergie indomptable, son front plein de dé fi et croise son épée tranchante avec le soi-disant glaive de la justice, cette armée témoigne à la face de l'univers l'âme élevée de son peuple et la mission mondiale qu'il remplit. » (xx). — Le service sanitaire belge au front. — Impressions d'un Suisse alémanique. — L'hebdomadaire illustré Murs, qui paraît en langue allemande à Bàle (Suisse), publie dans son numéro de mai 1918, sous la rubrique : « Die Stimne der Schveiz » (La voix de l'Helvétie), un article du Dr Max Mùllcr, Correspondant , de guerre de la Neuen Zùrcher Zeitung, sur le rôle de la Croix-Rouge au front belge. M. Max Millier débute ainsi : « Sur les ruines de Pervyse bombardée flotte, à côté du drapeau noir, jaune et rouge, un autre insigne, symbole, lui aussi, de sacrifice et de calme héroïsme : la Croix-Rouge. C'est un poste de secours isolé desservi, depuis trois ans, par une nurse anglaise, une jeune et intrépide « khaki girl ». L'organisation du service de santé à cette partie du front est simplifiée à ce point que le blessé, du poste de secours, est transporté sans délai à l'hôpital de campagne sans passer par l'ambulance de triage». Le correspondant de la Neuen Zùrcher Zeitung expose ensuite dans quelles conditions terribles le service de santé de l'armée, après la retraite d'Anvers et la bataille de l'Yser, dut réorganiser tout le service des ambulances et des hôpitaux. Il y fut aidé par le concours généreux de la France et de la Grande-Bretagne, mais il n'eut de. cesse, malgré les larges saignées que la guerre lui avait faite, qu'après avoir reconstitué tous ses rouages et groupé ses patients en unités essentiellement belges. Cette œuvre difficile est aujourd'hui entièrement achevée. Et M. Max Millier exprime son admiration pour l'ambulance belge de 800 lits de 1' « Océan », à La Panne, création du savant docteur Depage, pour l'hôpital de Cabour-lez-Adinkerke, pour l'ancien « Belgian Fund Hos-pital », ci-devant à Furnes, et pour: « le Magnifique hôpital de campagne de Beveren, dont l'ingénieuse disposition dépasse tout ce que nous avons vu en cette matière au cours de cette guerre ». En octobre 1914, pendant les terribles batailles de l'Yser, alors que les blessés, couchés sur la paille, encombraient Dunkerque et Calais, le personnel sanitaire belge se dévoua avec une si complète abnégation que « sur 11,000 hommes hospitalisés, 418 seulement succombèrent à leurs blessures, soit à peine 4 p. c. !» « A l'heure présente, le service, sévèrement organisé, dispose de cinq hôpitaux au front et de plus de cinquante installations pour soins et convalescence réservées aux seuls soldats belges. L'honneur de cette réorganisation appartient, en premier lieu, à l'inspecteur général du service de santé, au général docteur Mélis. De bonne heure, le gouvernement donna son attention aux invalides de la guerre et créa, à côté de l'Institution de Sainte-Adresse, les magnifiques installations de Port-Villez près de Vernon, dans la vallée de la Seine. » M. Max iMuller a visité l'hôpital de Beveren ; il a rapporté de sa visite une impression très enthousiaste ; toute l'installation, dit-il en substance, fait honneur au sens technique, à la capacité de réalisation qui est l'héritage de l'industrie belge. La conception et l'organisation sont dues au Dr Derache. Grâce aux perfectionnements apportés dans les services du transport, un homme, gravement blessé au front, passe au poste de secours où il est pansé sommairement et vaccine contre le tétanos et arrive, en moins do deux heures, dans la salle d'opérations où les soins définitifs lui sont donnés. « Mais ce qui, a bon droit, fait la célébrité de l'hôpital de campagne de Beveren, c'est sa riche installation scientifique et son souci des spécialités, tel qu'on n'en trouva jamais au front : une clinique ophthalmologique complète, une section de maladies nerveuses, un pavillon dans lequel les lésions cérébrales sont spécialement soignées et dans laquelle on entreprend l'extraction des corps étrangers à l'aide d'une magnéto de 700 kilos, des sections orthopédique et mécanothérapique, des laboratoires d'anatomie pathologique, de bactériologie, do chimie biologique, à la tête desquelles se trouvent des spécialistes belges de renom. Lorsque nous exprimâmes au major Derache notre admiration pour cette œuvre édifiée en pleine guerre, qui témoigne d'une façon plus brillante de la vitalité belge que les canons et les baïonnettes, il me dit modestement : « l'ai simplement, comme tous les autres, fait mon devoir. »

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