Informations belges

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s.n. 1918, 03 Septembre. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513zf89/
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N° 800 bis 3 Septembi'e 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — Trois jeunes Belges, évadés de Belgique occupée, narrent leur odyssée.- Ils exaltent le courage des populations sous le joug. Un rédacteur du journal belge Le Courrier de l'Armée, a interviewé trois jeunes gens, deux de Tournai et un de Bruges, arrivés au Havre le 30 août 1918. Il rapporte, en ces termes, dans le numéro du 3 septembre 1918 ce que ces jeunes hommes lui ont déclaré : Depuis plus d'un an ils avaient résolu de gagner la Hollande et de là notre front. Ils vont bientôt enfin atteindre leur but. En attendant ils ont trouvé l'hospitalité chez des amis, où ils prennent quelque repos, Ces jeunes gens ont quitté leur foyer respectif au début d'avril ; ils sont arrivés en Hollande le 8 août. Au moment où ils allaient pouvoir passer la frontière en évitant les fils de fer électrisés, ils étaient au nombre de onze, qui s'étaient rencontrés par le plus singulier des hasards à quelques kilomètres de la frontière libératrice. Mais surpris par des sentinelles allemandes, il fallut s'esquiver et trois seulement se retrouvèrent le lendemain en lieu sûr. Que sont devenus leurs vaillants camarades d'un instant ? Ils l'ignorent. Tout ce qu'ils affirment, c'est que des coups de feu furent tirés auxquels répondirent des cris d'angoisse. Nos jeunes compatriotes parlent avec enthousiasme de l'esprit qui règne en Belgique, malgré la terreur semée partout par les Allemands. En général, la vie est extrêmement pénible, dans les villes principalement ; mais on tient avec une indomptable énergie, convaincu que la défaite des ennemis est proche L'opinion unanime est que les Allemands^ seront complètement dominés avant la fin de l'année et que les Alliés iront en Allemagne au printemps de -1919. Le désastre des Empires centraux sera complet et définitif et les Alliés fêteront à cette époque la paix, une paix glorieuse, à Bruxelles. Le moral est très haut partout. A Tournai, on ne compte plus les arrestations faites par les Allemands. Chaque jour en enregistre de nouvelles. Médecins, avocats, magistrats, pharmaciens, professeurs, nul n'est épargné. La prison de la Porte de Valenciennes regorge de détenus civils : tout récemment, les Allemands ont procédé à l'arreslation de plusieurs prêtres appartenant au chapitre de la cathédrale. On pense qu'ils ont été envoyés en Allemagne. Ils étaient accusés de collaborer à un journal clandestin : L'Ame Belge. L'un des prêtres ayant été trouvé en possession d'un numéro de cette courageuse feuille, il y eut une perquisition dans toutes les maisons religieuses et chez la plupart des ecclésiastiques (le la ville. , En ce qui concerne Bruges, la vie y est particulièrement difficile ; mais on rit au nez des Allemands et là, comme partout, le moral est intact. — Malgré tout, proclame la population, nous ne sommes pas pressés d'en finir ; tout ce que nous demandons, même au prix des plus durs sacrifices, c'est l'écrasement total des envahisseurs. Telles sont les bonnes nouvelles que nous apportent les trois camarades qui, bientôt, feront le coup de feu sur notre front. (xx) — M. Théodor, bâtonnier de l'ordre des avocats de Bruxelles, déporté jadis par les Allemands, est maintenu dans ses fonctions. — Le Conseil de l'ordre des avocats de Bruxelles, voulant rendre un nouvel hommage à son bâtonnier, M. Théodor, a décidé de ne point procéder, cette année, aux élections ordinaires. Les avocats bruxellois témoignent ainsi, une fois de plus, de l'ardeur de leur patriotisme et de la sincérité de leur admiration pour le courageux bâtonnier qui subit, sans défaillance, les rigueurs de l'ennemi. Déporté, emprisonné pour avoir protesté contre un acte législatif illégal de l'occupant, M. Théodor ne fut pas autorisé à rentrer dans son pays ; après une longue détention, il dut prendre le chemin de l'exil. (xx) — A l'universite germano-aktiviste de Gand. — La presse bruxelloise teutonisée annonce : « Une nouvelle école spéciale vient de s'ajouter à celles déjà établies près de l'université de Gand. En effet, un arrêté du Gouverneur Général de Belgique, daté du 15 août, érige en faculté technique les écoles techniques annexées jusqu'ici à la Faculté des sciences naturelles... «... Elle comprend cinq sections : 1° constructions souterraines ; 2° constructions au-dessus du sol ; 3° construction des machines, constructions navales et électrotechnique ; 4° technologie ; 5° exploitation des mines. (xx). — La résistance passive des Belges à la tyrannie germano-Akliviste. — Les délégués du pseudo « Conseil de Flandre » chargés de bouleverser l'enseignement des écoles primaires de l'agglomération de Bruxelles, afin de transformer le système dit bilingue en un régime purement flamand, se sont heurtés à la résistance passive du corps enseignant tout entier. Instituteurs et institutrices, plus encore les Flamands que les autres, ont accueilli les représentants du Conseil des ' aktivistes ' avec une froideur et un dédain tels, que ces Messieurs ont renoncé à continuer la besogne entreprise. Une institutrice dont l'attitude déplaisait à l'un des délégués, répondit à la remarque de ce dernier qui lui disait : « Nous sommes les représentants de l'autorité » : « — Oui, je sais, de l'autorité boche ». Les élèves refusaient de .répondre aux usurpateurs. Dans l'espoir de mâter la résistance, les « aktivistes», d'accord avec l'occupant, ont machiné une loi scolaire nouvelle des plus draconiennes. (xx). — Le portrait de Foch à Bruxelles — Au début d'une correspondance datée du 10 août 1918 et envoyée de Bruxelles à L'Indépendance Belge (30 août 1918), on lit : « La victoire de la Marne les (les Bruxellois) avait remplis de joie ; la nouvelle de la grande offensive de la Somme qui débute si brillamment, si nous en, jugeons par les communiqués anglais et français que les Allemands n'ont pas osé supprimer, accentue leurs espoirs ... « Le nom de Foch devient rapidement populaire et son portrait a même été exposé par l'un de nos photographes, obligé, le lendemain, de le retirer de sa vitrine. » (xx; — Pour les enfants des soldats en Belgique occupée. — Pendant le premier semestre 1918, l'œuvre bruxelloise « Les Amis des Enfants de nos soldats » a distribué 2,163 paires de chaussures, 468 paires de sabotines, 77 paires de sabots et galoches. 1,310 tricots et objets de lingerie, 208 robes et costumes, 10 lits, matelas et draps, des médicaments et des réconfortants, l(i*ippareils sanitaires et lunettes, 2 voitures d'enfant, 33 secours en argent ; elle a, en outre, fait réparer 269 paires de phau_ssures.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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