Informations belges

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s.n. 1918, 21 Septembre. Informations belges. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35qm64/
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N° 818 bis 21 Septembre 1918 INFORMATION BELGES La Croix-Rouge Américaine au Front Belge. Visite du capitaine Lewis. — Front belge : 20 septembre 1918 (d'un témoin oculaire). — Le Major van Schaik, qui dirige les œuvres de la Croix-ltouge Américaine au Front Belge, a conduit le capitaine Lewis, de la C. R. A. en mission en Europe en ce moment et qui repartira prochainement pour les Etats-Unis, voir quelques œuvres et institutions intéressantes. Le capitaine Lewis, qui était accompagné de son frère, le Secrétaire de Monsieur Brand Whitlock, Ministre des Etat-Unis auprès du Gouvernement Belge, a visité notamment les Ecoles de la Reine à Vinckem, l'Hôpital de l'Océan, l'Hôpital Civil de Houtem, la Maternité et la Crèche de la Reine à Leysele, des baraquements et une cantine pour soldats de la C. R. A., l'Hôpital des nourrissons dirigé à la Panne par Madame Rolin. Ils ont vu l'organisation des postes de secours dans la région de Ramscapelle et de Pervyse. Le capitaine Lewis a témoigné à diverses reprises de son admiration pour les Œuvres dont la Reine Elisabeth a pris l'initiative, pour les établissements dont le Gouvernement et l'Armée Belge ont assuré l'organisation. Les Allemands et la Croix-Rouge. — Ils blessent des brancardiers belges qui sauvaient un officier allemand. — On sait que les Allemands ne respectent aucune convention internationale. Ils bombardent les hôpitaux en dépit de la Croix-Rouge qui devrait les couvrir contre leurs artilleurs et leurs aviateurs. Au dossier déjà volumineux de leurs attentats de toute espèce, il faut ajouter le fait suivant : Le 9 septembre dernier sur le front belge, en terrain découvert gisaient deux blessés : un soldat belge et un officier allemand, demandant du secours. Ils furent aperçus par les nôtres qui se disposèrent aussitôt à aller à leur aide. La zone était battue par des mitrailleuses allemandes. Les brancardiers agitèrent le drapeau de la Convention de Genève pour attirer l'attention de l'ennemi, puis se mirent en marche, précédés du drapeau toujours levé. Ils furent aussitôt pris à partie par une mitrailleuse allemande. S'abritant tant bien que mal, ils avancèrent quand même, et parvinrent ainsi à l'emplacement où gisait le soldat belge. La mitrailleuse continuait à les poursuivre. Au moment où l'on s'occupait de l'officier allemand, le sergent brancardier Yan Wezemael eut le bras fracassé et le brancardier Groenen la joue éraflée par une balle. Il leur fallut renoncer à secourir l'officier ennemi, qui mourut sur place, par la faute de ses compatriotes. Comment les Allemands sont traités chez nousLettres de prisonniers blessés recueillis dans les hôpitaux belges. — (Front belge, 21 septembre 1918 : d'un témoin oculaire). — Au cours des opérations récentes et de nombreuses patrouilles, les Belges ont fait quantité de prisonniers. Les communiqués vous l'ont appris. Un certain nombre de ces prisonniers sont blessés. Ils ont été recueillis dans nos hôpitaux du front, où ils sont soignés. Comment ? Ils vont vous le dire eux-mêmes. Voici ce qu'écrit NVilli Weinecke à ses parents qui habitent à Zerbsti/Anh : «... Quelle fournaise, mais je suis heureux d'en être sorti et j'ai remercié Dieu. No vous inquiétez pas à mon sujet, mes chers parents, car je suis ici beaucoup mieux qu'en Allemagne. De très bons médecins et de très bonnes sœurs, qui doivent travailler plus que chez nous. Le Belge est un bon camarade. Les brancardiers m'ont relevé (sur le champ do bataille) avec des précautions, comme pour un enfant .. » Le vice-feldwebel Strobh ne s'exprime pas différemment dans une lettre adressée à ses parents, des fabricants de papier, établis à Schœngau-a/Leh, dans la Haute-Bavière : «... Je suis blessé et j'ai été fait prisonnier. Je me trouve dans un hôpital belge. Mes blessures ont été causées par des grenades à main. Elles ne sont pas graves. Je n'aurai même pas d'opérations à subir... Deux soldats belges m'ont emporté du champ de bataille. Ensuite j'ai été transporté en auto à l'hôpital. Arrivé là, j'ai reçu immédiatement des soins médicaux. J'ai été placé dans une salle où il y a des soldats belges et quatre Allemands blessés et prisonniers comme moi. Je suis traité ici d'une façon vraiment grandiose (grossartig) et ne doute pas d'être rétabli bieniôt complètement. Je suis tout à fait heureux ici... » L'opinion est d'ailleurs unanime. Ecoutez encore le gefreiter (caporal) Karl Heumann, qui s'adresse à sa femme habitant à Gross-Ottérsleben (province de Saxe) : « Je suis heureux d'être sorti de cet enfer. C'était affreux. Je me trouve actuellement dans un hôpital et je puis t'assurer que je vais bien. On me traite ici avec bienveillance, voire avec affabilité. Le manger et le boire sont bons et bien préparés... » v Le mot de la fin me sera fourni par le soldats Fritz Lagemann, qui écrit textuellement : « Ich bin wirklich erstaunt, aber es ist thatsaechlicli wahr ; ich bekomnie hier jeden Tag 300 gr. weisses Brot ! », c'est-à-dire : « Je suis vraiment stupéfait, mais c'est la pure vérité : je reçois ici chaque jour 500 gr. de pain blanc... » Voilà qui en dit long sur l'alimentation de l'armée allemande. (xx)— Le pillage de la Belgique par l'ennemi. Biens vendus à l'encan. — L'annonce ci-après est traduite de la « Frankfurter Zeitung » du 12 septembre 1918 : « LIQUIDATION DES PROPRIÉTÉS ENNEMIES « A vendre en bloc : « la poudrière appartenant à la S. A. d'Arendonck, de Liège, et située à Arendonck (province d'Anvers). Le terrain a une contenance de plus de 182 hectares. « Les offres sont reçues jusqu'au 1" octobre 1918, sous enveloppe fermée. « Tous les détails complémentaires sont fournis par « le liquidateur : Wblker, « Commissaire spécial. « Boîte postale du Département du Commerce et de l'Industrie, « Bruxelles. »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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