N» 63! INFORMATIONS BELGES Observation Importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvell< de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, < certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièi de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a, pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. T.aq nntpa A'in-fnrmniinn Airontm ai rarannnt»110 ri#» urtnt H'»nonn «ionA A 1 a m nnvM*vtnT»tnaf(nn« *4 a ■ O.O itrtA la/innaa V AnAK T ,CT R¥ A VR 17 /Sinln» In n l/ltan/ Erratum. — Lire le titre de la cinquième information des I. B., du 19 mars 1918, no 638 : « Des déclarations de von Bissing et von Falhenhausen donnent le démenti à celle de von Hertling concernant le prétendu non-annexionnisme officiel allemand. » Le Roi de Roumanie décore les souverains belges.—Discours de S. Ex. M. Djuvara, ministre de Roumanie en Belgique — On sait que le Roi de Roumanie a conféré l'ordre de Michel le-Brave au Roi des Belges et la médaille de la Vertu Militaire, ainsi que la Croix de la Heine Marie à la reine Elisabeth. S. Ex. M. Djuvara, ministre de Roumanie en Belgique, chargé de la remise des insignes, a prononcé, le 9 mars 1918, au grand quartier général belge, le discours suivant : « Sire, « J'ai l'honneur de remettre à Votre Majesté une lettre autographe de Mon Auguste Souverain et les insignes de l'ordre de Michel-le-Brave. En Lui conférant la plus haute distinction militaire dont le Roi dispose, Sa Majesté a voulu rendre hommage au Monarque sans peur et sans reproche, dont les armées indomptables se sont illustrées à Liège et sur l'Yser. Le Roi des Belges personnifie, en ce moment suprême du conflit mondial, l'honneur de tous les peuples qui ont le culte de la liberté et le respect de la parole donnée. «Ayant eu le bonheur de vivre à Bruxelles pendant douze années de ma carrière diplomatique, sous les régimes des deux partis de gouvernement, je puis hautement et loyalement témoigner que le royaume belge n'a jamais dévié de la foi jurée, se conformant strictement à la neutralité, qui lui avait été imposée dans l'intérêt de la paix européenne. Déplorant les épreuves actuelles de la Belgique, le monde entier souhaite qu'une conception plus juste des droits des nations, grandes et petites, à la vie indépendante, leur assure dorénavant un sort à l'abri de toute atteinte. «Dans le passé, les relations entre les peuples belge et roumain ont toujours été empreintes de la plus grande cordialité. Le martyre immérité qu'ils endurent, à cette heure, cimentera entr'eux une amitié indestructible. La Roumanie fait des vœux ardents pour que la Belgique reçoive, au plus tôt, sa pleine liberté politique, militaire et économique, sous les auspices éclairés de Votre Majesté. Par sa prospérité matérielle comme par ses qualités morales, la Belgique sera l'Etat modèle. « Madame, « L'esprit de sacrifice et de touchante charité, dont Votre Majesté a donné des preuves si éclatantes pendant cette guerre sans merci, motivent l'admiration que Mes Augustes Souverains ont voulu lui témoigner, en lui offrant la Croix de la Reine Marie En même temps, selon le Roi, nul n'est mieux désigné pour porter la médaille de la Vertu militaire roumaine, que la reine des Belges, restée, depuis trois ans et demi, au front de guerre, pour encourager et consoler les vaillants soldats belges, avec un héroïsme digne de l'époque romaine. » M. Samuel Gompers, président de la Fédération américaine du Travail n'a jamais préconisé le partage de la Belgique entre la Hollande et la France. — La presse allemande et les organes de propagande de l'Empire allemand ont répandu une information d'après laquelle le président de la Fédération américaine du Travail, M. Gompers, aurait déclaré que la meilleure solution de la question belge pour la paix européenne, serait le partage pur et simple de la Belgique entre la Hollande et la France, le leader des ouvriers américains étant d'avis qu'il n'y a jamais eu de peuple belge au sens ethnographique et politique du mot. Cette thèse était d'une fausseté historique évidente et est démentie depuis le début de la guerre par l'attitude de la population belge tout entière Le ministre de Belgique à Washington, M de Cartier de Mar-chienne, chargé d'informer si l'opinion étrange attribuée à M. Gompers était réellement la sienne, a reçu la réponse ci-après, datée du 14 mars 1918 : « Mon cher Monsieur de Cartier, « Vous me faites savoir que vous avez reçu de votre Gouvernement des informations au sujet de déclarations que la presse allemande m'attribue ; j'aurais suggéré, comme étant la meilleure solution pour terminer la guerre, de partager la Belgique d'après la base suivante : le Nord de la Belgique serait attribué à la Hollande et le Sud à la France qui renoncerait en conséquence de cet agrandissement, à toutes ses revendications sur l'Alsace-Lorraine. Vous me dites aussi que la presse allemande publie ceci : j'aurais déclaré que le peuple belge n'existe pas ethnographiquement parlant. « J'ai visité la Belgique en deux occasions et ai trouvé son peuple absolument distinct des autres ainsi qu'habile, énergique et possédant du caractère.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.