Informations belges

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s.n. 1918, 10 Juillet. Informations belges. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2n4zg6k96r/
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N° 748 10 Juillet 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publioatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE! IIAVRl! (Seine-Inférieure) France. (xx) — Les Allemands veulent ruiner le commerce belge. — La cynique pièce ci-après est à ajouter au dossier des documents allemands qui prouvent que, en dépit des allégations lancées par WolfT, les envahisseurs de la Belgique, veulent notamment ruiner la concurence belge pour un long temps après la guerre. Dans la Deutsche Tageszeitung (n° du 9 février 1918) il était signalé que les industriels rhério-westphaliens du ciment se plaignaient de l'exploitation, par l'administration militaire allemande, de dix fabriques belges, la remise en marche des fabriques belges présentant surtout un grand danger pour l'avenir de l'industrie allemande.Le môme journal, du 29"mai 1918, publie la réponse du gouverneur général aux récriminât tons ci-dessus. Ou y trouve : « Il est faux que les fabriques do ciment ont été remises en exploitation récemment. Au contraire, une des sept fabriques qui ont été rouvertes par ordre du haut commandement de l'armée, a de nouveau été fermée. D'autres usines seront fermées dè£ que la situation militaire le permettra. Les autres fabriques de ciment' de Belgique qui se trouvent dans le territoire du gouvernement général, ne sont plus utilisables et impropres à être remises en marche ■parce que le matériel, les machines et autres installations ont été enlevés sur une vaste échelle et transportés en Allemagne. Il a été ordonné de vider complètement les usines arrêtées ou cela n'a pas été fait jusqu'ici. .. « .. .La livraison de ciment à des particuliers (en Belgique), est ' réduite au strict minimum, de telle sorte qu'après la guerre, les usines belges ne pourron t même pas couvrir les besoins du pays. On doit, au contraire, admettre qu'après la guerre, l'industrie belge sera incapable de soutenir la concurrence de l'industrie allemande. Nous citons, à ce sujet, l'opinion du commissaire pour l'industrie du ciment, Germelmann, qui, sur l'ordre du Ministère de l'intérieur, a étudié sur place la question d'une manière approfondie. La situation qu'il a trouvée ne lui a pas inspiré do craintes. . « Le gouvernement général, qui ne fait travailler des usines de ciment belges qu'aussi longtemps que l'intérêt militaire l'exige, connaît très bien la' situation de l'industrie du ciment allemande. Il n'est pas nécessaire de dire que les intérêts de cette industrie devront continuer à être sauvegardés en toute première ligne. » (xx). — Mort du Dr Van Engelen. — On annonce de Bruxelles la mort du Dr Van Engelen, professeur de chimie analytique et de chimie toxicologique, membre correspondant de nombreuses associations scientifiques étrangères. (xx). — La violation de la neutralité de la Belgique « c'est plus qu'un crime, c'est une faute », dit un grand quotidien suisse alémanique. — De la Neue Znicher Zeitung (28 juin 1918). Ce commentaire du discours prononcé le 24 juin 1918, au Reichstag, par M. Ktihlmann : « La déclaration au sujet de la Belgique est tout aussi rebutante. L'aveu franc et libérateur, la parole qui serait réellement allemande, mais dans le noble sens germanique d'antan, la parole qui promettrait la réparation sans conditions d'une faute commise, l'aveu de cette faute (c'est plus qu'un crime, c'est une faute) ne vient pas sur les lèvres des hommes d'Etat allemands Ils ne veulent ou ne peuvent pas prononcer cette parole libératrice, qui pourrait délivrer l'Allemagne et le monde de la pire anxiété, et qui est : « Nous renonçons à la Belgique ! » Ils ne se rendent pas encore compte que leur volonté de faire de la Belgique un objet de compensation, constitue la source de toute la méfiance et de toutes les craintes qui barrent la route des négociations. « Aussi longtemps qu'à Berlin on croira devoir « décliner » fièrement et brutalement de « faire des déclarations qui seraient en quelque sorte une concession préalable » au sujet de la question belge, c'est que l'on n'y comprend toujours pas que la question « belge » n'est pas seulement une question purement territoriale, mais une question de principe pour les relations et les rapports futurs du monde et de l'humanité. C'est seulement en renonçant à la Belgique, que l'on pourrait rétablir « une certaine confiance en la loyauté et l'honnêteté réciproque » que Kuhlmann estime nécessaire, comme condition préalable, pour un premier échange de vue entre les nations belligérantes. Mais à qui la faute, si les hommes d'Etat allemands ne prononcent pas cette parole libératrice, qu'ils ne demanderaient certainement pas mieux que de prononcer ? Uniquement à ces pangermanistes fous et assoiffés de conquêtes, qui possèdent toujours le pouvoir en Allemagne et auxquels chaque homme d'Etat qui se déclarerait ouvertement partisan d'une paix de conciliation doit fatalement craindre d'être sacrifié. »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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