Informations belges

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s.n. 1917, 11 Avril. Informations belges. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1hp7r/
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La Réponse des Leaders du Mouvement Flamand aux dernières intrigues de I'Allemagne pour diviser la Belgique. L'Allemagne impuissante à faire triompher par les armes ses ambitions pangermanistes, a imaginé de s'inféoder la Belgique en la divisant en deux tronçons administratifs : Flandre et Wallonie, et en s'arrogeant la tutelle culturale et politique des Flamands. L'esprit d'indépendance et l'irréductible patriotisme manifesté par ceux-ci, comme par les Wallons, depuis le début de la guerre, opposent à la réalisation des desseins allemands une • barrière infranchissable. Aussi la propagande allemande essaie-l-elle de tromper l'étranger sur l'échec de ses manœuvres. Par des moyens artificiels elle grossit l'importance des démarches de nature diverse qu'elle fait accomplir par une poignée de traîtres péniblement recrutés dans le pays, pendant que, d'autre part, l'autorité allemande "en Belgique occupée prive, par des mesures sévères, les Flamands patriotes de tout moyen d'exprimer les vrais sentiments de la Flandre. Les «activistes», complices de l'Allemagne, n'ont pu réunir dans le pays occupé, quoique appuyés par les faveurs ou les menaces de l'occupation, que- 100 signatures de diplômés Flamands et 500 signatures de gens du .peuple à l'appui de la pseudo- llamandisation de l'Université de Gand, tandis qu'avant la guerre, la proposition de loi de 1911 des députés Franck, Huys-mans et van Cauwelaert tendant à créer une université flamande dans la même ville, avait obtenu sans effort 3.000 adhésions parmi les diplômés llamands et plus de 100.000 dans la masse du public flamand instruit. De même un congrès soi-disant «national flamand» tenu le 4 Février 1916 n'a pu réunir que 200 à 250 individus, la plubart sans aucune notoriété, sur une population de 4 millions et demi de Flamands. Parmi ces congressistes, on ne trouve aucune personne revêtue d'un mandat politique en Flandre avant la guerre, alors que la Belgique est un pays à constitution parlementaire très libérale et de suffrage universel.Une députation de sept membres de la prétendue «Diète de Flandre» désignée par ce congrès, s'étant rendue à Berlin et ayant été reçue le 3 Mars 1917 par le Chancelier impérial, des radio-télégrammes allemands ont célébré l'événement comme l'expression du vœu unanime de la Flandre. Mais immédiatement cette outrecuidante prétention souleva la réprobation unanime et très énergique de tous les leaders du mouvement flamand réfugiés en Hollande. On trouvera ci-après reproduites les interviews de ces leaders recueillies par les journaux hollandais du 6 mars et du 7 mars 1917, sur l'agitation factice de la petite bande des activistes flamands et leurs manigances avec Berlin. "M. Arthur Buysse, député libéral flamand de Gand à déclaré : «Le fait est sans importance. Le « Raad van Ylaan-deren » (Conseil ou Diète des Flandres), se compose des mêmes hommes qui écrivirent que «le malheureux nom de Belgique» devait pour toujours être effacé et qu'ils «attendaient de la victoire du peuple-frère allemand, la rupture de la chaine d'esclavage belge». (Manifeste de «Jong-Vlaanderen»). Le «Raad van Vlaande-ren» peut parler à l'aise au nom des Flamands forcés au silence en Belgique. Le jour où la Flandre redeviendra libre, le «lïaad van Vlaanderen» et l'activisme seront morts. Les professeurs de l'Université pseudoflamande seront absents. Cette université n'existera pas une heure de plus. « Comment un homme intelligent peut-il un seul moment croire que les Flamands se mettront jamais à côté des Belges qui sont allés porter hommage et re-mereîments à ceux mêmes qui ont épuisé notre pays, fusillé nos enfants, détruit nos fortunes et incendié nos œuvres d'art ! » • - | T*I. Frans Van Cauwelaert, député catholique flam., d'Anvers, à déclaré : « Vous me demandez mon impression au sujet de la visite des délégués du «Conseil de Flandre» au chancelier de l'Empire allemand, et au sujet des déclarations de ce dernier? «Cet événement me remplit tout simplement de dégoût. Je ne connais pas les membres mystérieux du «Conseil de-Flandre» et je ne connais pas davantage ses délégués à Berlin. Ces messieurs se tiennent soigneusement cachés. Mais, quels qu'ils puissent être, tout Flamand honnête repoussera avec moi leur acte, comme un double crime, un crime contre la patrie et un crime contre le peuple flamand dont ils souillent le nom. Mais ce qui me répugne tout autant, c'est le cynisme avec lequel le chancelier, au nom de l'Empereur, ose parler de sympathie sincère pour le sort du peuple flamand, ce même Empereur qui a donné l'ordre de massacrer la fleur de notre jeunesse et des milliers de nos citoyens innocents, l'ordre de saccager nos villes, de calomnier notre bon renom et, tous les jours encore, de déporter en esclavage de nouveaux cortèges d'ouvriers sans défense.Vraiment, c'était bien la bouche à calomnier Dieu, celle qui a déclaré que c'était la volonté divine qui avait inspiré cette œuvre. « Mais cet événement a aussi son bon côté. 11 met (in à l'équivoque dont les Allemands entouraient jusqu'ici leur intervention dans la question flamande (les langues. La déclaration du Chancelier de l'empire montre clairement que le gouvernement allemand a en vue l'anéantissement ou l'assujettissement durable de la Belgique, et que l'intérêt flamand devrait devenir, dans sa pensée, le premier chaînon de notre sujétion. « Le gouvernement allemand a d'abord accompli son œuvre à l'Est, par l'annexion de la Pologne; maintenant, il veut tenter de faire de la Flandre l'avant-garde occidentale de la Prusse, et il est donné pour tâché au conseil de Flandre de préparer cette tyrannie, en coopération avec le militarisme prussien. « Le « Conseil de Flandre » ne se compose que de quelques partisans du régime allemand, qui ne paraissent même pas avoir le courage de faire connaître leurs noms. « Des 3000 diplômés de nos universités, qui avant la guerre s'étaient prononcés en faveur delà llamandisation de l'Université de Gand, une centaine seulement se sont prononcés en faveur d'une flamandisation durant l'occupation, et alors que le Flamand Alfons Sevens, à présent prisonnier en Allemagne, recueillit à lui-seul, dans le même but, avant la guerre 100.000 Signatures de gens du peuple, il ne s'en est trouvé dans

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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