' TvTn j j.1 II n -l _L \J IN o ± o ru 9 llu avril ±^±n. ( X X ) L"7] RAVITAILLAIENT 311 LA BELGI0JJE OCCUPEEMESURES PRISEE A LA C0NEER13NCE INTERALLIEE DES TRANSPORTS.- La presse annonce qe la conférence interalliée des transports, oui vient de se réunir r Paris, et a laquelle M. Paul Segers, ministre des chemins de fer et de la marine, représentait la Belgique, a terminé »ç-s travaux. Elle a donné pleine satisfactipn à l'oeuvre du Relief (ravitaillement des pays occupés) ainsi qu'aux gouvernements "belge et français,^particulièrement intéressés. Comme mesures immédiates, la Conférence a décidé d'expédier sans retard vers la Belgique et les départements envahis, des céréales en quantité suffisante pour combler au çlufc tôt le déficit oue l'on redoutait. D'autre part, un régime définitif a été ;adopté. Le "Weath Exé cutive" (Conseil siégeant à Londres et où sont représentés la Belgique, la Eranee, la Grande Bretagne, l'Italie et les Etats-Unis) est chargé de parer aux besoins de la C.R.B. (Commission for Relief in Belgium) en tonnage ou en cargaison, et ?e, par prîorit Cette déêision est conforme à la résolution votép par la conférence interalliée en décembre 1917; elle sera appliquée par un organisme exécutif responsable devant le Uonseil allie des transports ÊsOjn exécution rapide permettra de parer à l'insuffisance rédoUtéè des appfoviëiohrtementst ( X X ) LA BOURSE DE BRUXELLES,^L^S AGENTS DE CHANGE ET LES^ALLEMANDS.- La presse hollandaise résume, à peu près dè la manière suivante^ la situation que les événements actuels créent à la Bourse des valeurs de la Capitale belge: La Bourse officielle dés valeurs de Bruxelles ferma ses pr*rte lors de la, déclaration de guerre. Des que les Allemands furent in tallés dans la ville, ils essayèrent de faire fonctionner l'institution mais vainement. Les agents de change se refusèrent à réintégrcrle looal dans lequel un détachement de "Landsturm'f tena; garnison. Ils préférèrent travailler en séances officieuses sous direction de deux délégués ohoisis par leurs collègues, délégués qui remplirent les fonctions de l'ancienne "commission de la Bour< se". Un beau jour les Allemands s ' adressèrent/* aux deux délégués et leur exprimèrent le désir de voir s'ouvrir à nouveau ^ les portes de la Bourse et cela aux conditions que voici résumées: 1°) 1< agents de ohange réintégreront le looal de la Bourse officielle; °,°) ils dé si neront dans leur soin une commission de dix membres honorablement oonnus dans le but d'arrêter d'acaord avec les Allemands, un règlement d'ordre intérieur; 3e) n'auront accès dans les locaux de la Bourse que les agents de change établis a Bruxelles avant la guerre et on ne négociera que les valeurs inscrites à la, cote avant la ruerre ; 4°) le contrôle allemand s'exercera suies agents de change. v . _ Les deux délégués firent rapport p leurs commettantrs, mais il obtinrent peu de suocès. Après discussion, l'assemblee consentit à envoyer une délégation plus nombreuse pour continuer les pour-^ narlers mais lorsqu'on voulu passer à la deisgnation des délégué complémentaires, personne ne voulr+ se oommettre avec les Alleman D'autre part, la ville de Bruxelles, propriétaire des locaux, de 1 3ourse, refusa de les mettre à la disposition ;des agents de chan placé s sous le contrôle allemand. Les deux délégués ayiserent la "kommandandur" de l'échec de leur démarche :Le_I^^officieuse ' les Allemands ordonnaient la fermeture de la Bourse officieuse, mais les agents è change n'ont pas fait leur soumission. La Bourse officieuse continue à fonctionner sous la direction d une commission qui applique le règlement d'ordre intérieur d'avant la guerre. Naturellement les affaires ne sont pas aotives et pour cause. Le pays a été ravagé de fond en vomble par les Allemands. ( Voir I. B. , n° 579-593-621) .

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