Informations belges

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s.n. 1918, 05 Decembre. Informations belges. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4t6f18wn4s/
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N"„ «78 7i,'c 5 Décembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — Les Limbourgeois de la province cédée en 1839 manifestent .en l'honneur du Roi et de la Reine des Belges. — Le samedi 30 novembre 1918, tandis que s'achevait le défilé des troupes de la 3e division de l'armée belge, passées en revue par le roi Albert, à l'occasion de son entrée solennelle dans la ville de Liège délivrée du joug allemand, trois dames s'avancèrent vers la reine Elisabeth et offrirent des Heurs à Sa Majesté. C'étaient Mme Michels de Kesse-nich, venue de Ruremonde ; Mlle Bauduin, de Sittard, et Mme Refont, de Maestricht. Ces trois cités sont situées dans la partie du Limbourg cédé à la Hollande en 1839. Ces damés étaient venues en train spécial, formé à Maestricht, avec 500 Limbourgeois. Les gerbes remises à la Reine portaient cette simple inscription : ^ « Le Limbourg acclame les Souverains belges » (xx). — Les Belges à Aix-Ie-Chapelle. — Le Lokal Anzeiger précise qu'à Aix-la-Chapelle sont arrivés dimanche après-midi (1er décembre 1918), 200 cavaliers belges, clairons sonnant, qui ont pris leurs quartiers à l'hôtel de \ille. L'heure belge a été immédiatement introduite. Ordre a été donné de fermer tous les locaux publics à 5 heures du soir. A partir de ce moment, personne ne doit plus circuler dans les rues. L'n membre du conseil des soldats, ayant demandé à être reçu par le commandant belge, ce dernier lui fît répondre que le conseil des soldats est déposé et que, dès maintenant la seule autorité reconnue, a Aix-la-Chapelle est celle du premier bourgmestre. Les journaux ne paraîtront pas pendant deux jours. Ils seront soumis à une censure préventive. Toute critique des mesures prises par les alliés est interdite. (xx) — Les premiers soldats belges à Anvers et à Bruxelles. — Récit de la presse hollandaise. — Dans le numéro du 19 novembre 1918, édition du soir, de YAlgemeen Handelsblad, d'Amsterdam, on lit, soûs la rubrique : Anvers : « 15 novembre 1918. « Hier, déjà, on signalait la présence de quelques soldats belges à la Tête de Flandre, de l'autre côté de l'Escaut Mais aujourd'hui, par une délicieuse journée ensoleillée d'automne, je remarque dans les rues une joyeuse animation. Un petit groupe de Belges vêtus en khaki, est pris d'assaut par la foule qui pleure, rit, crie et acclame. On apporte des Heurs, des dames embrassent les garçons un peu gênés ; on les enlève, on les porte en triomphe à la cathédrale. « Comme par magie, des drapeaux ont apparu à toutes les fenêtres. Et... le drapeau tricolore allemand, qu'avec une colère concentrée nous avons vu flotter depuis si longtemps au sommet de notre tour séculaire..., a enfin disparu. Et voilà qu'apparaît, au sommet du géant gris, le drapeau belge : un grand et beau drapeau, flambant neuf avec un long fer de lance triomphal. C'est comme un rêve et des larmes de joie coulent le long de nos joues.,. Lecteurs, je ne puis en écrire davantage. Je dois sortir. « Le carillon joue une allègre Brabançonne. » De son côté, le 16 novembre 1918, le correspondant bruxellois du Nieuwe Rotterdamsche Courant, écrivait : « Ils ne sont pas encore nombreux les soldats belges — une vingtaine pour toute l'agglomération peut-être — mais toute la ville les voit, comme s'ils se reflétaient, de tous côtés, en mille miroirs. Ce ne sont que quelques permissionnaires qui, à Gand, leur nouvelle garnison, ont obtenu un congé pour se rendre chez eux. A peine l'un d'eux se montre-t-il, que l'on dirait que tout un quartier de la ville l'a aperçu ; une foule de centaines do personnes lui donne l'assaut ; les héros sont levés en l'air ; on exige d'eux un discours. Eux, naturellement, se taisent : quelques-uns crânent un peu ; la plupart sont abasourdis, ne savent trop que faire de leurs mains que l'on remplit de cigarettes. On les embrasse ; ils doivent entendre des déclarations; je suis convaincu qu'ils ont la tête rompue par les déclarations d'amour..l'assiste à ceci : une femme de la petite bourgeoisie, tout à coup, devient pâle comme la mort et, puis s'écrie : « Henri ! Henri ! » C'est une mère qui, dans un groupe, vient subitement de reconnaître son fils... » (xx) — Les Belges encore en exil fêtent la délivrance. — Le 18 novembre 1918, dans la grande salle du Jardin zoologique de La Haye, une grande fête patriotique a réuni les Belges, civils et soldats internés, en une manifestation enthousiaste en l'honneur de l'armée nationale, de la Patrie délivrée et de la famille royale. Le corps de musique du groupe des internés de Rotterdam, prêtait son concours à la solennité qui s'est déroulée devant un public tel qu'on en vit rarement dans l'immense local. Les discours de MM. Du Castillon et Dupont, saluant la libération glorieuse du pays, ,ont été couverts de chaleureuses acclamations répétées. A Amsterdam, le 21 novembre 1918, dans la soirée, un cortège composé de civils et de soldats belges, s'est formé devant le « Amstelhotel ». Précédé des drapeaux belges et néerlandais, du corps de musique des internés, encadré de porteurs de flambeaux, il s'est dirigé vers les demeures des personnalités belges et vers la maison du bourgmestre d'Amsterdam, en l'honneur desquels des ' morceaux de circonstance ont été exécutés. Devant le local de l'Union belge, où les portraits du roi Albert et de la reine Elisabeth, encadrés des couleurs nationales, étaient exposés à la façade et surmontés d'un immense drapeau noir, jaune et rouge, on s'arrêta longuement pour écouter et acclamer le discours enthousiaste de l'officier belge Magdelijns et de deux braves soldats internés. L'un des grands journaux hollandais qui publie un compte rendu de cette manifestation improvisée, le termine ainsi : « Des milliers de personnes s'étaient jointes au cortège et les chants nationaux belges, surtout le Ylaamsche Leeuw (Le Lion de Flandre) et la Brabançonne ont été chantés, repris en chœur, acclamés. L'allégresse était générale, partout où le cortège passa. »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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