Informations belges

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s.n. 1918, 22 Avril. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0000003639/
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No 671 22 Avril 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant Ja Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adreuer les communications de aerrioe : 39, rue Jacqnes-Loner. LB HAVRE (Selne-Inférieure) franc*. (xx).— M. Balfour. ministre anglais des Affaires étrangères et la restauration de la Belgique. — M. Balfour, présidant, le 18 avril 1918, un dîner donné, par le gouvernement anglais, au Carlton Hôtel, de Londres, en l'honneur d'une délégation commerciale belge, a prononcé un important discours. Le ministre anglais des affaires étrangères a dit, notamment : « Nous sommes en présence de quelque chose de plus important et d'une portée plus haute que les simples intérêts de l'industrie et du commerce de deux pays en voisinage amical et qui ont à tenir compte de leurs facultés et de leurs intérêts respectifs.« Nous avons, entre autres choses, à redresser un grand tort international. « Ce que l'on ne connaît pas et que l'on devrait connaître beaucoup mieux, c'est le traitement auquel 1 Allemagne a. de sang-froid et méthodiquement, soumis la Belgique, depuis les premières atrocités. L'invasion de l'armée allemande, les attentats commis par cette armée sont des choses horribles, inoubliables ; je ne suis pas sûr que les tortures lentes, méthodiques auxquelles la Belgique est soumise de sang froid depuis l'occupation allemande ne soient pas chose plus horrible même, quand on réfléchit, quoique l'horreur en soit moins dramatique que celle des premiers attentats qui figèrent le sang dans les veines de l'humanité. « Car, à quelle tâche les Allemands se sont ils attelés ? En premier lieu, ils se sont efforcés de ruiner le commerce, l'industrie, les facultés commerciales et industrielles d'une nation qui était leur voisine, leur amie et qu'ils s'étaient engagés à protéger.« De sang-froid, et cela de leur propre aveu, ils éprouvent une vive joie à la pensée que si, demain, on signait la paix, il faudrait, au bas mot, de nombreux mois à 1 intelligence belge, aux capitaux belges, à l'industrie belge, à l'esprit d'initiative belge, pour faire de nouveau concurrence à l'Allemagne rivale. Voilà la première chose que les Allemands ont laite. « Un autre attentat commis par eux consiste à avoir de sang-froid et de propos délibéré dépouillé la Belgique de tout ce qui était matériel industriel, matières premières, organismes de production essentiels à toute industrie. «Une ruée des Huns ou d'autres Barbares à travers un pays agricole apporte les cruautés et le désastre. Mais, après tout, il est impossible de détruire le sol d'un pays. Le pays ainsi rav 'gé peut, après un intervalle très court, parfois même étonnamment court recouvrer son ancienne prospérité agricole. Mais, quand il s'agit d'un travail compliqué d'industrie, dans un pays doté de mines et de manufactures, qu'on dépouille ensuite de tout son capital fixe, essentiel à faire vivre l'industrie, cela, certes, constitue une plaie beaucoup plus profonde, plus lente à guérir que tout le mal commis par le simple passage d'une armée d'invasion. C'est un tort immense que, de propos délibéré, les Allemands ont infligé aux manufactures et industries d'une nation qui ne compte pas parmi les plus grandes de l'Europe, mais qui est certainement une des premières nations européennes en ce qui concerne les mines et les autres industries et manufactures. « Rien ne peut surpasser le cynisme avec lequel les Allemands ont procédé. « On nous a beaucoup répété, surtout les Allemands, que la force constituait le droit et que la morale elle même était une chose insignifiante au prix de la volonté de commandement et de la volonté de domination. Tant que ces allégations restent à l'état de belles phrases dans un ouvrage de philosophie, on peut sourire et laisser passer ; mais quand elles prennent la forme que je viens de décrire. il me semble que le dégoût ne peut être plus profond que celui que soulèvent des actes pareils. « Voilà ce que la Belgique a souffert ; voilà ce dont elle souffre à cette heure. « Il incombe aux Alliés de faire tous leurs efforts pour porter remède à cette iniquité criante, dont les Allemands ont de propos délibéré fait souffrir une nation qu'ils s'étaient engagés solennellement à défendre.« Je suis convaincu qu'il y a les meilleures intentions de la part des Alliés. Il se peut que la France ait ses propres problèmes à traiter, qui sont d'une nature particulière ; mais je suis convaincu que la Grande-Bretagne et l'Amérique feront leur possible pour accomplir cette grande tâche. Ce qui me permet de croire qu'elle sera menée à bonne fin, c'est, que dans le Belge même nous avons le meilleur allié qu'il soit possible de concevoir. (Applaudissements.)« 11 n'y a rien de plus magnifique que la ferme endurance de la population, quelle soit flamande ou wallonne. « En réalité, c'est une invention allemande qu'il y a antagonisme entre ces deux moitiés du peuple belge-

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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