Informations belges

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14 decembre 1916
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s.n. 1916, 14 Decembre. Informations belges. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4b2x34qw5w/
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iH TSXo A 0«-7 hic 14 Décembre 1916 INFORMATIONS BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gohelins, LE HAVllE (Seine-Inférieure) France. (xx). — Lord Bryce et les déportations de Belges. — Déclarations faites au journal « New-York Tribune ». — Lord Bryce a fait à un rédacteur de la New-York Tribune les déclarations suivantes, reproduites par le Daily Chronicle de Londres (4 décembre 1916). « Rien ne pouvait être plus affreux, a dit Lord Bryce, que la déportation en masse des hommes de Belgique. Je ne connais aucun fait dans l'histoire de l'Europe qui surpasse celui-ci. La guerre de Trente Ans n'a pas connu des choses pareilles à celles perpétrées par le gouvernement allemand, au début de la guerre et maintenant, en Belgique. « Cette dernière action équivaut au rétablissement virtuel de l'esclavage. L'acte est pareil à celui de ces Arabes razzieurs d'esclaves en Afrique, qui déportent les nègres vers la côte pour les vendre. Et la rigueur du geste se trouve aggravée par le fait que les Belges et les travaux forcés qu'on en extrait, sont employés contre leur propre peuple. « Après avoir envahi la Belgique et assassiné des centaines, en fait des milliers de personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, que l'on ne peut accuser d'être des francs-tireurs, l'autorité militaire allemande a détruit le régime industriel du pays. Les Allemands ont enlevé les matières pre mières industrielles et la plupart des machines dans les usines, et, après avoir ainsi privé les habitants de leur travail, les envahisseurs prétextent du désœuvrement des ouvriers pour les déporter en très grand nombre vers des endroits qu'on ignore. Il ne leur est même pas permis de prendre congé do leur femme et de leurs enfants. Nombreux sont ceux dont on n'entendra plus parler. « Et von Bissing appelle cela :« une mesure humanitaire. » « Tout cela est inhérent à leur politique d'invasion. Les Allemands le défendent comme une règle de la « guerre »,de même qu'ils justifient tous leurs actes, fi inhumains soient-ils, comme étant accomplis par nécessité militaire, Cela montre combien l'autorité militaire commence à se trouver serrée elle même, en cette dernière période de la guerre. «On sait qu'Attila, quand il amena ses hordes de Huns d'Asie, pour le grand assaut contre l'Europe occidentale, força les tribus conquises à entrer dans ses armées et les obligea k participer à l'invasion. « Je ne trouve pas de cas semblable depuis lors. Cela ressemble au projet des Turcs quand ils créè rent le corps des Janissaires. Les Turcs utilisaient leurs sujets chrétiens, enlevés tout jeunes et élevés dans l'islamisme, pour en faire des soldats (appelés à combattre les chretiens) afin de fortifier leurs armées, dont les janissaires formaient la meilleure partie. « Les Belges, il est vrai, ne sont pas contraints de combattre, mais ils sont forcés de produire du travail de guerre ; certains, probablement, creusent des tranclfées, font des obus ou travaillent dans les carrières à l'extraction de la chaux destinée à la fabrication du ciment, utilisé dans les travaux de guerre. « La déportation des jeunes filles de Lille nous a paru suffisamment terrible et il nous semblait que rien ne pouvait être pire. Mais la déportation de milliers de Belges, arrachés à leur maison, afin de travailler contre leurs propres compatriotes, avec toutes les tortures morales qui accompagnent ces séparations de la famille, c'est bien la chose la plus épouvantable dont nous ayons encore entendu parler. « Jai vu les rapports confidentiels reçus de Belgique, relatifs à ce qui s'est passé là-bas'. Les détails donnés et les sources dont les renseignements proviennent, me rassurent pleinement sur leur exactitude. Dans les excuses invoquées par les Allemands, les faits sont d'ailleurs reconnus. J'ai vu que dans le Luxembourg belge, notamment, ils ont arrêté les travaux en cours, afin d'avoir une excuse pour enlever les hommes. — Dan s quel but de pareils actes de sévérité sont-ils commis par les Allemands ? a demandé l'interviewer.Lord Bryce a répondu : « Le parti militaire allemand a conduit la guerre si longuement que ses moyens sont usés. Certains officiers prussiens ont reçu, dans le cas où l'intérêt de I Etat l'exigerait, une sorte de mission sacrée; tout peut être fait en faveur de l'Etat tout puissant. La pitié et la morale sont choses vaines et sont délaissées dans le nouvel état de choses, qui justifie tous les moyens conduisant au succès. « Cela, c'est la, doctrine spécifiquement militaire, la conséquence d'une théorie professée par la caste régnante qui a dominé et pensé, écrit, et parlé, et rêvé de la guerre jusqu'à ce qu'elle succombe à ses obsessions, hypnotisée par son propre esprit. »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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