Informations belges

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s.n. 1918, 25 Fevrier. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xk84j0c19z/
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N° 616 25 Février 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle# de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE HA.VRE (Seine-Inférieure) Francs Disparition de 1' « As » belge Thiefry.— (Front belge, 24 février 1918, d'un témoin oculaire). — Samedi, dans la matinée, quatre avions allemands étaient signalés dans le secteur Sud du front belge. Aussitôt le sous-lieutenant Thiefry, l'adjudant André De Meulemeester et l'adjudant Georges Kerwijn de Lettenhove se mettent en chasse. Thiefry et De Meulemeester aperçurent en cours de route deux avions observateur» ennemis et prirent leurs dispositions pour les attaquer. Ils volaient à 1,200 mètres environ, ayant au-dessus d'eux un plafond de nuages. A un moment, De Meulemeester vit Thiefry pénétrer dans ceux-ci; peut-être avait-il l'intention de se dérober ainsi aux vues de l'ennemi pour le surprendre ensuite. Cependant, Thiefry avait disparu depuis quelque temps déjà et tardait à reparaître, quand De Meulemeester l'aperçut à nouveau, descendant asseï rapidement en même temps qu'un avion de chasse allemand et déchargeant vers celui-ci toutes les cartouches de sa mitrailleuse. L'Allemand prit le large. Mais De Meulemeester vit que l'appareil de Thiefry, qui dégageait de la fumée, continuait de descendre et finit par tomber dans les lignes ennemies, derrière Woumen, gros village situé sur la route de Dixmude à Ypres. On suppose que Thiefry, en sortant du banc de nuages où il s'était engagé, a été surpris par les quatre avions allemands signalés, appareils de chasse chargés de protéger les deux avions observateurs.Quel est le sort du vaillant pilote ? On l'ignore encore. Mais on se plaît à espérer qu'il n'a été que blessé et aura été recueilli par l'ennemi. Thiefry, on le sait, était l'as des «As» belges. Il comptait à son actif dix victoires officiellement homologuées. Jeune avocat à Liège, il s'était engagé lors de la déclaration de guerx'e et avait fait la campagne de Belgique dans l'infanterie. Après la bataille de l'Yser et la stabilisation du front, il était entré dans l'aviation et s'y fit bientôt une réputation enviée comme pilote de réglage du tir d'artillerie. Il ne tarda pas cependant à prendre place dans une escadrille de chasse où il eut tôt fait de se distinguer.C'était un jeune officier d'une modestie presque voisine de la timidité. Comme aviateur, son sang-froid, son courage et sa hardiesse étaient extraordinaires. Tous ses camarades reconnaissaient en lui le meilleur d'entre eux. L'activité au front belge. — En marge du, communiqué. — (Front belge, 24 février 1918 : d'un témoin oculaire). — Vendredi soir, à 9 heures, après une violente préparation d'artillerie qui dura 50 minutes, les Allemands ont lancé, dans la région de Merckem, deux attaques dirigées vers le bois du Trapèze. Les troupes belges ne se laissèrent pas intimider par l'intensité du tir de barrage et les deux groupes ennemis, à effectifs importants, furent accueillis par un feu si nourri de nos canons et de nos mitrailleuses, qu'ils renoncèrent' bientôt à leur attaque. Nous n'avons subi aucune perte. Un peu plus tard, dans la même région, une forte patrouille allemande tenta un coup de main sur Kippe. Elle ne fut pas plus heureuse et dut faire précipitamment demi-tour. Dans le secteur de Nieuport, au cours de la même nuit toujours, une attaque allemande très énergi-quement menée, fut dirigée contre nos positions de l'huitrière. Ici, il ne suffit pas de faire intervenir l'artillerie et les mitrailleuses. Les Allemands, en effet, s'efforçaient d'aborder nos lignes et un vif combat à la grenade s'engagea de part et d'autre. Les nôtres y prirent rapidement l'avantage; l'ennemi battit en retraite après avoir subi des pertes sensibles.En somme, sur le front de l'Yser, comme ailleurs, les Allemands multiplient les coups de sonde, mais les troupes belges font bonne garde. (xx). — L'effort maritime belge. — Un éloge français- — M. Georges Boussenot, député au Parlement français, membre de la Commission de la marine, écrit dans le Journal, de Paris, le 22 février 1918 : « La petite et glorieuse Belgique, bien qu'envahie, meurtrie, n'est pas restée inactive. Elle a constitué-, sous le nom de « Lloyd Royal Belge », une puilsante société de navigation qui prévoit 90 à 100 unités, représentant un tonnage de 500,000 à 600,000 tonnes. » , Continuant leurs efforts, les services belges compétents ont entrepris de remédier à la pénurie des transports par eaux intérieures. Ils ont donc établi un chantier important, dans une ville de France, et ils y poussent activement la construction des allèges dont la première a été lancée récemment. D'autres se succéderont, maintenant, très vite.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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