Informations belges

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s.n. 1918, 09 Novembre. Informations belges. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1t21k/
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N° 865 9 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerrç rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes A'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, JL.E HiVVKE (Seine-Inférieure) France. Echange de télégrammes entre M. Hymans, ministre belge des Affaires étrangères et M. Vesnitch, ministre de Serbie â Paris. Télégramme de M. Hymans « Au moment où la valeureuse armée serbe rentre triomphalement dans la capitale du Royaume, j'ai hâte d'exprimer à Votre Excellence la joie intense qu'éprouve la nation belge qui, ayant enduré les mêmes souffrances, comprend et partage mieux que tout autre l'allégresse du peuple serbe enfin délivré de l'odieuse oppression do l'ennemi. « Je prie Votre Excelleiice de bien vouloir se faire l'interprète de ces sentiments auprès de Son Gouvernement et de transmettre à l'héroïque armée serbe et à son glorieux chef, les chaleureuses félicitations du Roi et du Gouvernement belge. » * * # Télégramme de M. Vesnitch « Profondément touché, je m'empresserai de transmettre à mon gouvernement les chaleureuses félicitations de Votre Excellence à l'occasion de la libération de notre patrie et de la rentrée à Belgrade. Je sais d'avance que les souhaits d'aucun gouvernement n'iront plus près du cœur de notre nation que ceux venant du Gouvernement royal de l'héroïque Belgique, notre sœur en souffrance pour la liberté et la justice et dans la joie durement payée dans la victoire. J'attends avec impatience le jour proche de la complète libération de votre glorieux pays et l'entrée à Bruxelles de Sa Majesté le RoiVotre Auguste Souverain, symbole de l'honneur et du patriotisme pour servir d'exemple aux générations futures. Le roi Pierre et le prince régent qui commande notre armée, apprécieront hautement le jugement sur la vaillance de nos soldats, du chef suprême de l'indomptable armée belge. » De Mariakerke à Tronchiennes.— (Front belge, 8 novembre 1918, 1 h. matin : D'un témoin oculaire).— Sur la route de Mariakerke que j'ai parcourue, se révèlent partout les traces des récents combats : trous d'hommes creusés dans le sol, passerelles de fortune jetées sur les ruisseaux, entonnoirs d'obus dont le terrain est criblé par endroits. Je croise un groupe d'une vingtaine de jeunes gens de. 18 à 25 ans, guidés par un de nos gendarmes. Tous ont été employés par les Allemands à l'exécution de travaux défensifs, à porter des obus, à creuser des tranchées. Ils ont dù travailler successsivement à Verdun, dans la Somme, en Champagne et tout dernièrement en Flan dre. L'un d'eux porte encore la trace d'un coup de baïonnette reçu d'une sentinelle allemande, parce qu'il refusait de travailler. On n'en finirait pas de décrire les exactions sans nombre dont ces malheureux ont souffert. Voici le château do Mariakerke que les batteries allemandes encadrent furieusement de leurs rafales d'obus. Des quantités de civils ont cherché un refuge dans les souterrains. Il y a là des vieillards, des femmes, des enfants, qui ont amené avec eux des chèvres, des moutons, des chiens, des chats, toute une cohue indescriptible.On profite de,chaque accalmie dans le tir ennemi, pour évacuer par groupes ces gens affolés. Ils s'éloignent au pas de course. Et c'est un spectacle vraiment tragique que cette fuite de femmes en pleurs, d'enfants qui crient, dans le vacarme des bêlements, des aboiements de tous les animaux terrorisés. J'entre dans Mariakerke où sont établis nos avant-postes, à quelques mètres seulement des Allemands qui tiennent encore les lisières Est du village. Deux généraux belges sont là, qui donnent des ordres, tandis que les mitrailleuses crépitent sans arrêt. Un avion allemand survole la localité à faible hauteur. Poursuivi par nos feux de mousqueterie et de mitrailleuses, il s'éloigne, non sans avoir lancé quelques grenades qui éclatent avec fracas. En route maintenant pour Tronchiennes, qui est totalement entre nos mains. Un seul chemin demeure praticable au milieu des inondations tendues par les Allemands. Le moindre mouvement des nôtres est aperçu par l'ennemi dont les rafales de mitrailleuses balayent* cette langue de terre. Sur le chemin que suit la voie vicinale, des trains en formation sont abandonnés. On se faufile de voiture en voiture tandis que les balles sifflent et que là-bas dans le brouillard qui se dissipe lentement, à moins de deux kilomètres de nous, se profile la silhouette grise de Gand. (xx). — La cavalerie belge en action. — D'un correspondant de guerre hollandais auprès de l'armée belge [Maasbode, 28 octobre 1918. Edition du soir) : « Nous galopâmes en avant et nous pénétrâmes dans une allée boisée où un capitaine remplissait ses devoirs auprès d'un général et le conduisait vers une clairière. « Il était alors 4 h. 15 du matin. « Le long de la clairière courait un large chemin cendré, visiblement utilisé par l'une des fabriques dont cette région de la Flandre est si riche. « Nous attendons quelques minutes. Mon guide me dit que j'allais assister à l'un des plus beaux spectacles militaires que présente la guerre de mouvement.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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