Informations belges

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s.n. 1918, 12 Août. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7n919/
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N° 779 bis 12 Août 1918 Informations Belges La vie à Bruxelles. — Coup d'œil sur les hôtels, les théâtres, Vadministration allemande, les promenades, etc. — D'une correspondance émanant d'une source de premier ordre, les courts extraits ci-dessous : « Les hôtels «Métropole», « Grand H >tel », « Britannique», « Carlton », « Witchers », «Hôt< 1 de France » et de 1' « Europe », sont occupés par la égion d'employés masculins et féminins de l'administration allemande. Le « Palace » et 1' « Astoria » restent ouverts au public.Leur clientèle, presque exclusivement aLemande, se compose surtout d'officiers de passage. Plusieurs pâtisseries avec orchestre sont très fréquentées par les Allemands. Un vaste tea room s'est ouvert, en 1917, dans un grand immeuble de la rue Neuve ; il appartient à un Turc commandité, dit-on, par un homme d'affaires très connu... « La « Monnaie », le « Parc », le Conservatoire, sont fermés. Ils n'ouvrent leurs portes qu'à des troupes et à des orchestres allemands. Les premières représentations, à la « Monnaie », eurent lieu en 1915, avec un grand déploiement de « polizei ». La place de la Monnaie et les rues adjacentes furent barrées par des cordons de troupes. Les Belges n'ont garde d'y paraître ; un Belge d'origine allemande s'y risqua en 1915 ; il fut aussitôt lâché par tous ses amis... « La « Kommandantur » et les bureaux de l'administration occupent les ministères rue de la Loi. Les gens arrêtés sont détenus au ministère de l'intérieur, d'autres à la prison de Saint-Gilles. La police secrète a envahi lés immeubles de la rue de Berlaimont. Les emprisonnements de courte durée se subissent à la « Kommandantur » ; ceux de moins de six mois à St-Gilles ; les peines les plus longues dans les prisons de l'Allemagne, et, depuis peu, à la prison pénitentiaire deVilvordeet à la citadelle de Diest. Le Parc, le Cercle artistique sont fermés. C'est le « Soldatenheim » de la garnison. Des hangars bouchent l'allée du Parc, longeant la rue de la Loi. Des réservoirs à essence encombrent une des allées centrales. Les allées extérieures, vers la rue Ducale, la rue Royale, la place des Palais, servent de piste aux cavaliers. Les vieux ormes sont debout. Certains sont marqués à coups de hachette. Va-t-on les abattre? « La rue de la Loi est barrée au public et gardée par des fonctionnaires. Les visiteurs reçoivent un laissez-passer qu'il faut remettre à la sortie. Sinon on ne passe pas. A midi, grand branlebas. La garde montante, venant de la caserne des Petits Carmes, débouche du Sa-blon et par les rues de la Régence et Royale, arrive devant le palais de la Nation précédée d'une musique où dominent fifres et cymbales. Des commandements brefs, une « Parade-Marsch » ; la garde descendante regagne ses quartiers. Ce spectacle a lieu depuis 3 ans 1/2 au milieu de l'indifférence générale. Dans les tramways, sur les trottoirs, les têtes se détournent. Beaucoup de gens s'éloignent pour éviter la rencontre des troupes. « Au bois de la Cambre et dans la forêt de Soignes on ne voit ni autos ni voitures : règne du silence et du recueillement. Les Allemands ont exigé des milliers de « billes » (traverses en bois) de chemin de fer ; il a fallu se soumettre et faire des coupes d'éclaircie. Même constatation dans le parc de Tervueren. La gare de Groenendael est devenue un vaste chantier de bois. « Les Allemands occupent un grand nombre d'immeubles, rue Ducale, au quartier Léopold, à l'avenue de Tervueren, au quartier Louise. Leur prise de possession est réglée comme suit : un lieutenant, assisté de soldats, fait un inventaire d'entrée en présence d'un délégué de la commune. Si les pièces sont dégarnies, si les cheminées sont dépourvues d'ornements, si les tapis, le linge de table, les draps ont disparu, des observations sont faites. Les Allemands exigent que tout le mobilier reste en place et leur soit livré. S'ils soupçonnent que des objets ont été soustraits, ils fouillent commodes et armoires. Les draps, le linge manquants sont remplacés aux frais de la commune. « Une fois installés, les Allemands bouleversent le mobilier, posent des téléphones, percent les murs, sans soucis des panneaux, boiseries et tapisseries. On cite dos hôtels complètement souillés et dévastés. Respecteront-ils les meubles et collections ? Bruxelles aura-t-il le sort des autres cités pillées? A M..., en Flandre, des officiers d'Etat-Major occupant une vieille demeure, tirèrent au sort un superbe bahut ancien qu'ils convoitaient et qui fut expédié à Dusseldorf. A L..., dans le Nord, un officier depuis longtemps hébergé chez un notable, promit, quand celui-ci fut évacué et rapatrié, de veiller sur ses collections, tableaux, œuvres d'art. A peine parti, le propriétaire apprit que son hôte les avait déménagés et expé* diés en Allemagne. « A Bruxelles, les Allemands n'occupent encore que les maisons des étrangers ou des absents. Dans l'étape, ils expulsent les propriétaires ou les relèguent dans les sous-sols et les combles. On cite des dames âgées qui durent céder leur propriété sans pouvoir rien emporter, sinon leurs effets d'habillement. A Lille, un nouveau gouverneur expulse de chez elle une dame de 80 ans. Deux otficiers qui avaient critiqué la brutalité de ce procédé, reçoivent séance tenante l'ordre de partir pour le front russe. « Tout le littoral belge a été pillé et le mobilier expédié en Allemagne. A Saint-Quentin, avant le départ des habitants, les Allemands pillent les maisons et enlèvent leur butin. Beaucoup de Saint-Quentinois brûlent et brisent tout ce qu'ils possèdent plutôt que de le laisser intact aux mains des Allemands. Des trains entiers de meubles et de butin passèrent par Mons en route pour l'Allemagne. » Budgets familiaux comparés. — On sait que le ravitaillement des Belges et des Français du Nord s'opère par les soins du « Comité national de secours et d'alimentation » et de la « Commission for Relief in Belgium » (C. R. B.). Les habitants peuvent obtenir dans les magasins ad hoc une certaine quantité de produits alimentaires à des prix déterminés, mais dans tous les cas très inférieurs à ceux du commerce. Malheureusement, dans une foule de circonstances, le rationnement est tellement strict, que la majorité des citoyens doit le compléter par des achats effectués dans le commerce libre, a des prix très élevés. Si l'on tient compte de ces faits, on peut établir comme suit les budgets alimentaires comparés d'une famille de quatre personnes (2 adultes, 2 enfants) au début de 1918 et avant la guerre : 1018 1913 1 litre de lait 1.25 0.24 1 kil. de pain 0.60 0.24 2 œufs 2.40 0.25 1 kilo pommes de terre 2.25 0.10 500 gr. de viande 7.00 1.75 50 gr. de beurre 1.50 0.16 Sure, toréaline, légumes 2.00 0.40 17.00 3.14 Le budget alimentaire annuel d'un pareil ménage se chiffrera donc : En 1918 par Fr. 6.205.00 En 1914 par » 1.146.10 Soit une différence de.Fr. 5.058.90 Dans cette somme ne sont compris ni la boisson, ni le logement, ni le chauffage, ni l'éclairage, ni l'habillement, ni le blanchissage, ni les contributions et autres charges.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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