Informations belges

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s.n. 1917, 04 Decembre. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9x875/
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No 535 4 Décembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioations de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. Le Roi et la Reine des Belges passent en revue des troupes françaises. — (Front belge, 3 décembre 1917 : d'un témoin oculaire). — Le roi Albert et la reine Elisabeth ont assisté, dimanche, dans une ville française voisine de la frontière belge, à une grandiose manifestation militaire. Les troupes ont été présentées à leurs Majestés par le général Anthoine. Le Roi les a passées en revue et il a exprimé son admiration pour ces vaillants soldats de la France héroïque, qui ont libéré récemment une large bande de territoire belge. Les troupes ont ensuite défilé devant les Souverains. Les drapeaux, lacérés par les balles et les éclats de shrapnells, étaient réunis en un glorieux -peloton tout auréolé d'héroïsme. Au moment où ces drapeaux magnifiques se sont inclinés, d'un seul mouvement, devant le Roî et la Reine, aux côtés de qui se tenait le général Anthoine, une émotion indicible a étreint tous les cœurs. (xx) — Un monument de la reconnaissance belge envers la Grande-Bretagne. — Les Belges réfugiés en Angleterre et ceux qui, n'y résidant plus, y ont été accueillis pendant les hostilités, ont voulu laisser aux peuples de la Grande-Bretagne un témoignage tangible de leur reconnaissance pour la fraternelle réception qui leur fut réservée sur la terre britannique et pour les soins dont ils y furent toujours entourés. Un superbe monument, dû au ciseau d'un sculpteur belge, sera érigé sur l'une des places publiques de Londres. 11 dira aux passants que si les Belges se souviennent avec horreur de la tyrannie des ennemis qui souillèrent leur territoire, ils n'oublient pas les bienfaits qu'ils doivent à la grande nation généreuse qui demeura si noblement fidèle aux engagements de l'honneur. Le travail a été confié au sculpteur Victor Rousseau ; le monument, qui a une forme circulaire à sa base, se développe sur une longueur de 16 mètres ; sa hauteur centrale est de 6 mètres. Des deux côtés de l'hémicycle se silhouettent les deux figures de la Justice et de l'Honneur. A droite, un chevalier tout bardé de fer, offre son épée à la Belgique. Il incarne le guerrier britannique dont le glaive est au service du Droit. Le groupe principal, en bronze, alors que l'hémicycle et ses « reliefs » seront en pierre argentée de Portland, réunit trois figures : la Belgique, drapée de deuil, planant dans le ciel de l'exil, tragique d'attitudes et commentant d'un geste pathétique toute la bonté de la nation anglaise Elle se penche sur deux.enfants, un adolescent : la future génération ; une fillette, la grâce naissante de l'avenir, opposée à la brutalité germanique. Ce groupe prend une réelle envolée lyrique. Tout chargé de guirlandes de roses, il traduit l'hommage de reconnaissance de la nation belge à la Grande-Bretagne. L'œuvre de l'éminent artiste est puissante et belle. (xx). — L'avenir métallurgique du Congo belge. — La production du cuivre. — Les informations publiées dans la presse spéciale disent que la production de cuivre de l'« Union minière » (Congo belge) s'èlèvera, en 1917, à 28,000 tonnes. Ce beau résultat sera notablement dépassé en 1918, car grâce au développement donné aux installations, on espère obtenir une production de 40,000 tonnes. Trois mines congolaises sont, pour le moment, en exploitation : l'« Etoile du Congo », « Kambove » et « Likasi ». L'assistance prêtée par le gouvernement britannique a permis d'accélérer considérablement l'exploitation. Grâce à cette aide, de nouvelles locomotives circulent et le transport du métal et du charbon des « Wankie Coilieries » devient de plus en plus aisé. En ce moment, 7,000 ouvriers noirs et 450 blancs sont occupés aux mines et à la fonderie.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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