Informations belges

635 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 24 Mai. Informations belges. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1z30k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 39, rue Jacques-Louer. IIAVKE (Seine-inférieure) France. (IXl)Note du Gouvernement belge sur le travail forcé auquel l'autorité allemande soumet la population belge. — Cédant aux instances du Saint-biège et de plusieurs Gouvernements neutres et au soulèvement général de l'opinion publique dans le inonde civilisé, l'empereur d'Allemagne donna, au mois de mars 1917, l'ordre de surseoir aux déportations de Belgique et de rapatrier les déportés non-chôriîeurs. « Ceux-là aussi, — a déclaré par la suite (note officieuse 13 mai 1917) le ministre de la guerre au nom de l'empereur — seront retournés en Belgique au plus tard le 15 juin, de sorte qu'à cette date, il n'y aura plus de travailleurs forcés belges. » Au mépris de la parole donnée et des principes les plus élémentaires de l'humanité, l'autorité militaire allemande en Belgique occupée a continué à appliquer dans toule sa rigueur le régime des réquisitions personnelles. Au lieu d'être envoyés en Allemagne, c'est vers la zone des opérations militaires que des civils inoffensifs sont diriges depuis un an. Non seulement des hommes habitués au travail manuel, mais même des collégiens et des enfants arrachés au banc de l'école y sont astreints aux travaux les plus durs et les plus rebutants. Le pouvoir occupant se réclame des articles 43 et 52 du règlement sur les lois et coutumes de la guerre sur terre, annexé à la IY° Convention de La Haye, pour astreindre la population helge à travailler au service de l'armée ennemie. Ces deux articles condamnent la conduite de ceux qui les invoquent. D'après l'article 43, l'occupant doit respecter, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays. La législation belge a interdit d'employer les enfants à un travail qui menace leur santé et la conscience humaine ne conçoit pas que des raisons de nécessité permettent de contraindre à des travaux épuisants et dangereux des enfants et même des adultes qui n'ont fait l'apprentissage d'aucun métier exigeant un effort physique. Quant à l'article 52, s'il autorise la réquisition des services de l'habitant pour les besoins de l'armée d'occupation, il ne vise que les corvées d'entretien et de réparation faites autant que possible sur le territoire de leur commune par les populations, et non des travaux d'intérêt stratégique. De plus, l'article 52 spécifie que ces travaux seront de telle nature, qu'ils n'impliquent pas pour les populations l'obligation de prendre part aux opérations de la guerre contre leur propre patrie. Cette clausse est une application de l'art. 23, qui interdit à un belligérant de forcer les nationaux de la partie adverse à prendre part aux opérations de guerre dirigées contre leur pays, même dans le cas où ils auraient été à son service avant le commencement des hostilités. Comment le pouvoir allemand respecte-t-il- les articles qui règlent le pouvoir de l'occupant. Il astreint les populations à collaborer aux travaux de défense entrepris contre les Belges et leurs alliés, soit qu'il les oblige à creuser des tranchées, soit qu'il les contraigne à réparer des routes d'intérêt purement militaire ou à construire des travaux accessoires de défense. Ces civils non combattants se voient donc forcés de participer directement, sous le feu des canons alliés, aux opérations entreprises contre leur propre pays : on les expose à tous les périls de la guerre. Les accords relatifs au traitement des prisonniers de guerre interdisent leur emploi à moins de 30 kilomètres de la ligne de feu. C'est à 12 ou 13 kil. du front que des déportés civils, entre autres ceux du Hainaut, ont été conduits et mis au travail. Encore l'autorité militaire n'applique-t-elle même pas à ces malheureux le traitement qu'on accorde aux prisonniers de guerre dans les pays civilisés : Barbare dans son principe, le système des travaux forcés auxquels ils sont soumis l'est plus encore dans son application. D'après des renseignements provenant d'une source qui leur donne toute garantie de véracité, ces travailleurs sont exposés à toutes les intempéries, sans vêtements de rechange, logés dans des locaux défectueux, mal nourris et condamnés à un régime d'épuisement physique qui délabre à bref délai les organismes les plus robustes. Aussi les maladies font-elles, dans leurs rangs, d'effrayants ravages. Le pouvoir occupant n'agirait pas autrement s'il avait résolu de ruiner pour plusieurs générations la santé de nos compatriotes ; il impose, en effet aux victimes des réquisitions de travail, des conditions d'hygiène déplorables, un régime débilitant, une promiscuité pernicieuse, et les réduit à une alimentation d'une telle insuffisance qu'ils sont voués sans rémission au dépérissement et à la mort. Le gouvernement du Boi dénonce aux Puissances signataires des Conventions de La Haye ces procédés indignes dont sont victimes les malheureuses populations belges et qui constituent une nouvelle et flagrante violation des règles conventionnelles de la guerre et des lois de l'humanité. Hommage français aux vainqueurs belges du 17 avril 1918. — (Du front belge, 23 mai 1918). — Le général Foch s'est rendu hier au G. Q. G. belge où, en présence du roi Albert, il remit au lieutenant-général Gillain, chef d'état-major général, la cravate de commandeur de la Légion d'honneur et conféra, en même temps, de nombreuses décorations aux officiers et soldats qui se distinguèrent particulièrement au combat de Kippe, le 17 avril 1918, au cours duquel les troupes belges firent près de 800 prisonniers. 24 Mai 1918 N° 702

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes