Informations belges

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s.n. 1918, 14 Novembre. Informations belges. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xk84j0fj5b/
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N° 870 14 Novembre 1918 Informations BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a fiu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. |xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, r*e Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. A l'occasion de la fête patronale du Roi, les « Informations Belges » ne paraîtront pas demain, vendredi, 15 novembre 1918. Dans la ville de Gand délivrée par les troupes belges, le 11 novembre, à 6 h. du matin. — (Front belge, 12 novembre, 1 h. du matin : D'un témoin oculaire). — Le sort de Gand était décidé depuis plusieurs jours déjà. Les Allemands savaient qu'ils ne tardraient pas à devoir évacuer la ville. Ils se montraient découragés et déclaraient à tout venant en avoir assez de la guerre. Au boulevard de l'Industrie, les soldats jetèrent leurs ravitaillements et leurs munitions dans le canal. Des soldats allemands s'etant mis en devoir de piller le magasin central de ravitaillement de la ville, le président du Comité menaça de se plaindre aux consuls des nations neutres. La « Kommandantur » dut promettre que les marchandises des autres magasins seraient mises en sécurité. En revanche, un grand nombre de maisons particulières furent mises à sac. Les hommes de 17 à 45 ans avaient été convoqués par la « Kommandantur ». Mais une vingtaine seulement se présentèrent et furent renvoyés chez eux. Vendredi, les Allemands tirent sauter le viaduc du chemin de fer et les gares, en employant de très fortes charges. Les explosions provoquèrent des dégâts considérables aux maisons environnantes, dégâts que l'éche-vin Coppieters a évalués devant nous à vingt millions. Mais ces événements, de même que mille autres indices prouvèrent aux Gantois que la délivrance était proche. Dans la journée de dimanche, les officiers allemands déclarèrent que l'on pouvait s'attendre à leur départ. Bientôt du reste, l'administration gantoise en fut avisée officiellement. Elle avertit la population que la libération do la ville serait annoncée au son des cloches. C'est dimanche, à onze heures du soir, que le gros des trompes allemandes quitta la ville. A deux heures du matin les habitants, restés levés dans l'attente des événements, commencèrent à pavoiser toutes les rues. Ceux qui ne possédaient pas de drapeaux, avaient fait teindre des étoiles aux couleurs nationales. Le patriotisme gantois s'affirma de mille manières, plus touchantes les unes que les autres. *** Pendant ce temps, avaient lieu des engagements entre les mitrailleurs ennemis et les avant-gardes belges. Un civil fut tué par les Allemands à la porte Saint-Liévin. Les nôtres ne tardèrent pas à briser les dernières résistances et le 11 novembre, à 6 heures du matin, les premiers soldats belges faisaient leur entrée dans la ville entièrement pavoisée, acclamés frénétiquement par la population qui agitait sur leur passage des drapeaux et lançaient des affichettes tricolores portant ces mots ; « Vive le Boi ! Vivent les Alliés ! » Des scènes émouvantes se sont produites dans la cité de Van Artevelde, lorsque nombre de soldats y ont retrouvé, après plus de quatre ans de séparation, des parents et des amis. J'ai parcouru lundi les rues de la ville, au milieu d'une foule en délire, criant sa joie et fêtant ses libératenrs. Des cortèges précédés de musiques improvisées parcouraient les principales artères, en chantant des refrains patriotiques. Des femmes présentaient aux soldats vainqueurs leurs enfants, en criant : « C'est vous qui les avez sauvés ! » Ce furent des heures inoubliables d'émotion indicible, poignante, indescriptible, heures qui dédommagent un peu des souffrances endurées pendant tant de mois interminables. Et sachez que cette foule ignorait encore que l'armistice avait été signé, que les hostilités allaient prendre fin, que le Kaiser était en fuit* ! On m'a montré à une devanture de la place d'Armes, le buste du Boi, odieusement mutilé par des officiers de la « Kommandantur » avant leur départ. On me mit sous les yeux, aussi, la dernière proclamation allemande qui invitait hypocritement la population à se réfugier dans les caves, pour se soustraire au bombardement des Alliés ! Or, au même moment presque, un shrapnell allemand tuait devant Gand-Saint-Pierre seize personnes et en blessait une trentaine ! * Gand a beaucoup souffert des réquisit'ens allemandes et des déportations d'ouvriers. Une statistique établit qu'il y a dans la ville plus d'orphelins de civils belges morts en Allemagne, que d'orphelins de soldats tués sur notre front. Le vendredi 8 novembre, l'administrateur civil allemand Kuenzer annonça qu'il quittait la ville avec le bourgmestre allemand Westermann et les pitres « akti-vistes » qui jouèrent le rôled'échevins.Il remit l'administration aux mains de MM. Coppieters, Siffer et Vercaulie, conseillers communaux. Ceux-ci convoquèrent aussitôt le Conseil communal pour le samedi, à deux heures de l'après-midi. En ouvrant la séance, un hommage solennel fut rendu par le Conseil au bourgmestre Braun, aux échevins de Bruyne et de Wert, déportés en Allemagne, en même temps que des vœux furent formés pour leur rentrée très prochaine. MM. Vanderstegen, Frettys et

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