Informations belges

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s.n. 1918, 08 Octobre. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/804xg9jh29/
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N° 835 bis 8 Octobre 1918 i INFORMATIONS BELGES Télégramme adresse par S. M le Roi d'Italie à S. M. le Roi des Belges. — A Votre Majesté et à la vaillante armée belge, qui marche victorieusement à l'attaque pour le rétablissement de l'indépendance de l'héroïque nation, victime de la plus injuste des agressions enregistrées par l'histoire, j'adresse, au nom du peuple, de l'armée et de la marine italiennes des félicitations et des vœux cordiaux.Message de Sir Herbert Plumer au lieutenant général Gillain, chef d'état-major général de l'armée belge. — Le lieutenant général Sir Herbert Plumer, commandant la IIe armée britannique,et les troupes sous ses ordres, adressent à l'armée belge leurs chaleureuses félicitations pour le splendide succès qu'elle a remporté dans l'offensive déclenchée ie 28 septembre 1918. Le salut de Calais à l'armée belge. — Télégramme du Maire de Calais à S. M. le Roi des Belges. — Au moment où l'armée belge, refoulant l'envahisseur, a repris huit kilomètres du territoire de la Belgique, Calais, où, depuis quatre ans, flotte le drapeau belge, et dont la population a pris sa part de toutes les souffrances et de tous les espoirs du peuple belge, salue la libération prochaine de la Belgique et la victoire qui assureront le rétablissement définitif du droit. (s) Ch. Mohieux. Devant Roulers... — (Front belge, 1er octobre -1918, d'un témoin oculaire.) — C'est maintenant la poussée vers Roulers. Par la route ou plutôt la piste en rondins qui conduit aux crêtes, le charroi se presse, s'enchevêtre.Deux files hétéroclites de véhicules s'avancent péniblement par saccades — l'une qui « y va », l'autre qui « en revient » — et la boue- terrible do Flandre habille hommes, chevaux et caissons d'une housse jaune. Parmi le charroi qui « fait retour », les ambulances jettent une note lamentable ; des visages convulsés à demi masqués par des linges sanglants, des faces presque mortes déjà se penchent tressautant aux cahots des voitures prêtes à se renverser ; sur les caissons, des blessés encore tassent leurs souffrances. Des hommes passent vêtus de boue et de sang, le regard fixe ; ce sont ceux qui, depuis le premier jour de l'attaque, combattent enragés et tenaces. De chaque côté de la piste, la guerre a laissé des traces de ses misères ; des formes sous des couvertures montrent des mains crispées ; des cadavres de chevaux éclaboussés de boue étalent leurs pauvres carcasses torturées, leurs croupes où des soldats amateurs de « beefsteacks » ont taillé de larges tranches de chair sanguinolente. Maintenant la route s'améliore : c'est le terrain conquis ; le chemin y est soigneusement bien entretenu, riche en indications. La dernière crête devant Roulers ; le P. C. d'une D I. (division d'infanterie) qui combat y est installé ; devant le fanion divisionnaire, des cavaliers enveloppés de leurs manteaux, des cyclistes, des motocyclistes se pressent ; des officiers entrent et sortent. Des canons sont en batterie, et plus loin'des hommes dorment, éreintés, dans l'herbe, à proximité des cadavres belges et allemands. Un de ces derniers est couché, le casque aux couleurs crues en tête, la figure tragique tournée vers le ciel ; au croisement de la route, des chevaux tués étalent sur le sol leurs galopades figées. Devant nous, à partir d'un majestueux poteau indicateur allemand, la route descend vers Oosteleuwkerke et Roulers. L'horizon s'ouvre largement : dos lignes d'arbres épaisses, des haies, des clochers, des toits rouges vers lesquels la route file droit. La guerre prend l'aspect de « jadis » ; des cavaliers galopent la lance au bras, d'autres bivouaquent entre les arbres aux troncs desquels pendent des carabines, des trompettes aux floches claires. Au pied d'un calvaire en bois des chevaux s'endorment tout sellés, la cartouchière en collerette ; les lances sont plantées droites en terre. Une maison effondrée est occupée par dos signaleurs, des vêtements, des armes, des casques allemands gisent dans les brigues pulvérisées. Des blesses passent ; l'un d'eux marche à grandes enjambées, farouche, un pansement. au front: le sang a couvert ses mains,"sa face, ses vêtements, d'un ruissellement pourpre. Plus loin, porté par quatre artilleurs marchant à pas lents, une civière où une forme est couchée sous un manteau et les pieds restent drossés soutenus par les éperons boueux Les porteurs sont muets, l'un d'eux a les mains rouges de sang. Encore des blessés, quelques prisonniers. La fusillade crépite là-bas dans les arbres où lo soleil fait chanter des toits rouges ; des brisants tapent dans nos lignes et sur la route, faisant fuir dans une galopade effrénée des attelages pesants. Les hommes sont calmes, impassibles, certains dorment, écrasés de fatigue, indifférents à l'action qui s'enfièvre toute proche, entre un clocher trapu blotti dans de grands arbres et des haies épaisses ; les vêtements sont spongieux, mangés par la boue, mais les armes sont claires et scintillantes. La lumière nue, le ciel lavé donnent à toute Faction un aspect qu'on retrouve dans certains panoramas do Neuville. Les lointains bleus où s'empanachent les arrivées des shrapnells, qui accrochent l'ouate do leurs éclatements dans les futaies, les soldats qui filent le long dos haies ou s'immobilisent dans les herbes, les batteries on marche semblent mis là pour composer la scène grandiose du premier acte de la libération de la Patrie... Sur le champ de bataille de Flandre. — (Front belge, 2 octobre. — D'un témoin oculaire).— Nous piar-chons sur les routes marécageuses du champ do bataille. Après avoir jeté un coup d'œil sur les tanks enlisés en 1917, nous avançons dans la plaine nue et tragigue ! Les abris allemands ont été bousculés par les obus. Un charroi fou se trouve sur les routes. Dos bivouacs pittoresques dresient leurs tentes dans la plaine; des hommes et dos chevaux y fourmillent étrangement. D'une crête j'embrasse du regard nos anciennes positions. Des chevaux tués traînent çà et là ; une odeur do charnier règne dans l'atmosphère. Des avions alliés sillonnent le ciel gris. Des caissons allemands gisent dans un fossé. Ailleurs, dans un grand bruit de jurons, on essaie de dégager des chevaux et dos canons enlisés dans la boue. Partout sur le sol on trouve dos harnais et dos équipements maculés de sang, des cadavres allemands, des casques bosselés, des armes brisées.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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