Informations belges

817 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 12 Fevrier. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ws8hd7s973/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles i presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en rtains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source preniàr* i publication. On aura donc égard aux classillcations ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. trasesr lee oommunioations de sarvioe : 39, rne Jacques-Louer, LE) HA.VKË (Selue-Inférleure) Kraaae. Le sac et les massacres de Dinant. — Un important ouvrage du procureur du roi, M. Tschoffen, témoin oculaire et victim* de la barbarie allemande. — Il est des forfaits dont on ne se lassera jamais de scruter les péripéties, de sonder les moindres détails : ces forfaits étant, de pai leur formidable ampleur, passés au premier rang des préoccupations sociologiques humaines. Tels les crimes de l'armée allemande en Belgique, au mois d'août 1914 : Herve, Visé, Louvain, Aerschot, Andenne, Tamines, Dinant, etc. Dès les premiers jours de la guerre, une fraction de l'armée allemande pénétrant en Belgique par l'Ardenne descendit vers Dinant-sur-Meuse : le 2c août, après un combat livré aux troupes françaises, les troupes allemandes détruisirent complètemenl par le feu cette admirable cité, joyau de la vallée mosane, après l'avoir pillée et après avoir assassiné des centaines de civils paisibles, parmi lesquels une forte proportion de femmes, de vieillards et d'en fants. Ces faits, relevés par la Commission d'enquête belge, n'ont pas été niés ; c'était impossible. Lei Allemands eux-mêmes ont dû les reconnaître explicitement. Seulement les autorités allemandes ont tenté — efforts laborieux et longs en vain — de trouver des excuses et de les faire valoir devanl l'univers épouvanté par tant d'horreur. A la tentative allemande de disculpation, un habi tant de Dinant, et non des moindres, ayant vécu le; journées terribles, vient d'opposer son propre témoi gnage dans un ouvrage important, paru en Hol lande. A l'autorité de sa parole de témoin oculairt et de victime s'ajoute encore celle de la personnalité de l'auteur qui est M. Tschoffen, procureur di roi à Dinant. Des habitants de Dinant ont-ils, comme le préten dent les autorités allemandes, pris part aux hostilités contre l'envahisseur ? M. Tschoffen, avec sa compétence de magistra rompu aux enquêtes et à la critique des témoigna ges, examine scrupuleusement tous les faits allé gués et les réfute un à un, les confrontant avec l'af freuse réalité, de lui directement connue. Il donn en plus des déclarations d'autres témoins oculaire telles que celle-ci, émanant d'un prêtre : « Le dimanche 23 août, l'attaque des bords de 1 Meuse fut générale et simultanée sur une longueu de 30 kilomètres à peu près. « Dinant fut envahi de tous côtés à la fois ver 6 h. 30 du matin. Le massacre des civils commenç aussitôt et fut poursuivi pendant 48 heures avec une méthode qui prouve la préméditation calculée et, d'ailleurs avouée. Le sort de Dinant était décidé d'avance. En voici la preuve : le colonel du 172e saxon avait dit 2 jours avant à M. le curé de qu'il ne resterait pas pierre sur pierre de la ville ». L'œuvre de critique judiciaire de M. Tschoffen fourmille de détails qui sont pour la plupart des répétitions d'une scène dramatique type : les soldats allemands arrivent dans un quartier, commencent par arracher de leurs maisons des familles entières, accusent faussement les hommes d'avoir tiré sur les troupes et les fusillent sans jugement devant les femmes et les enfants terrorisés. Entre autres épisodes, en voici un particulièrement douloureux à rappeler et qui met en lumière l'innocence des victimes : « C'était dimanche. M. le curé était aumônier à l'armée. Le père Joseph, vicaire, n'avait pas dit la première messe à la paroisse. Il la dit à l'abbaye (où beaucoup de Dinantais avaient été emprisonnés comme otages) vers 9 heures. Tous les prisonniers y assistèrent. La mitraille et la canonnade (entre Français et Allemands) faisaient rage au-dessus du monastère ; on priait avec ferveur. Presque tous les hommes qui allaient mourir une heure après communièrent, grâce à une heureuse inspiration du père Joseph. Il leur dit (sans peut-être croire parler si juste) que la mort était menaçante et qu'en pareil danger la communion en viatique pouvait leur être accordée. Hélas ! la mort était à la porte de l'abbaye et attendait ses victimes ! « Un officier vint, en effet, dans le cloître et donna l'ordre de rassembler tous les hommes. Les religieux, persuadés qu'il s'agissait d'un appel, d'un contrôle quelconque ou d'avis à recevoir, recherchèrent tous les hommes dispersés dans la maison et les engagèrent à se grouper près de l'officier. Plusieurs demandèrent avec anxiété ce qu'on allait faire d'eux. L'officier tenait son révolver de la main gauche. Il était entouré de soldats, baïonnette au canon. Il demanda si tous les hommes étaient bien là. On lui répondit qu'on les avait tous recherchés. « Il dit alors : «Levez les bras. N'ayez pas peur. On ne vous fera pas de mal. Sortez. Tous les hommes défilèrent en masse devant lui. Il sortit le dernier, en fermant la porte ; une minute se passe, le temps de faire 25 ou 30 pas. Un cri d'effroi s'élève, domine le bruit de la rue. Il est poussé par les 45 hommes et, en même temps, des coups de fusils re- 12 Février 1918 N* 603

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes