Informations belges

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s.n. 1917, 19 Mars. Informations belges. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2r3nv99x8s/
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N* 280 19 Mars 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, I^E HAVRE (Seine-Inférieure) Frauce. Les Membres du Cercle catholique d'ouvriers de SaintOmer répondent à l'«Appel des Ouvriers belges au Monde civilisé ». — Les Membres du Cercle catholique d'ouvriers de Saint-Omer (Pasde-Calais) ont répondu comme suit à l'« Appel des Ouvriers belges au Monde civilisé » : « Les Membres du Cercle catholique d'ouvriers de SaintOmer (Pas-de-Calais), profondément émus de l'appel à eux adressé par les ouvriers belges, leur envoient l'expression de leur très douloureuse et confraternelle sympathie. « Tandis que ceux des leurs en âge de porter les armes combattent pour la défense des droits opprimés et pour châtier le barbare envahisseur, eux, que leur âge ou leurs infirmités retiennent loin du front, ils unissent leurs protestations indignées à celle du Monde civilisé et ils supplient le Dieu tout puissant, qui fut ouvrier comme eux, de mettre bientôt un terme aux souffrances de l'héroïque et vaillante nation belge. « Saint-Omer, le 11 mars 1917. Le vice-président, (s) E. Pèlerin. » ff Le président du Cercle, (s) D. Dusausoy. Dans une lettre accompagnant cette réponse, M. de Laage de Bellegaye, président du Comité directeur de Saint-Omer, s'exprime ainsi : « Comme président du Comité directeur de Saint-Omer, en son nom tant qu'au mien, je liens à protester de toute mon énergie contre ce rétablissement de l'esclavage, contraire à toutes les lois divines et humaines. « J'en ressens une douleur d'autant plus vive, que de nombreux liens de famille et d'intérêts me rattachent à la Belgique. « Que Dieu exauce nos vœux et que bientôt II inflige le châtiment qu'ils méritent à ces barbares hypocrites qui, en l'invoquant, violent ses lois. » Les Allemands déportent tous les étudiants d'un institut technique luxembourgeois qu'ils avaient promis de respecter. — Plusieurs meurent en Allemagne. — Des informations de source sûre, reçues de Belgique occupée, rapportent un cas typique de déportation de civils belges en Allemagne. Quand les déportations commencèrent, le directeur de l'Institut technique de Pierrard (près de Virton-Luxembourg) alla trouver le commandant allemand de Virton, afin de savoir si ses étudiants ne seraient pas inquiétés. Le commandant lui répondit qu'étant encore aux études, ils ne pouvaient, en aucune façon, être considérés comme chômeurs et ne couraie'nt aucun danger. Sur l'insistance du directeur, le commandant consentit à remettre à chaque étudiant une carte dûment estampillée parla « Kommandantur » de Virton et destinée à les mettre à l'abri de la déportation. Le jour de la convocation, les étudiants de l'Institut de Pierrard se présentent, conduits par leur directeur. L'officier dirigeant le contrôle des civils déportables reçoit très aimablement celui-ci et le rassure sur le sort de ses élèves, conformément à la promesse donnée par la « Kommandantur ». A peine est-il parti que l'officier allemand se tourne en riant vers ses aides : « Institut de Pierrard,ditil, excellent pour nos ateliers techniques. Tout pour la déportation.» L'ordre est exécuté ponctuellement Les cartes d'exemption données par la « Kommandantur » sont déchirées et les étudiants immédiatement embarqués à destination de l'Allemagne. Ils y furent internés dans un camp. Là on diminua progressivement leur nourriture, tandis que des affiches placardées sur leurs baraquements promettaient de gros salaires à qui accepterait du travail dans telle ou telle usine. Les malheureux souffrirent terriblement de la faim. Après quelques semaines, ils furent envoyés au camp de Soltau, où l'on continua à les affamer. Ils ne pouvaient rien recevoir du dehors et étaient séparés par des fils de fer des autres prisonniers. Plusieurs d'entre eux, à la suite de ces privations moururent. Ceux qui résistèrent furent après six semaines, renvoyés en Belgique. Ils débarquèrent à Liège après un voyage interminable. De là ils gagnèrent leur localité respective. Tous étaientcomplètement débilités et furent un objet d'épouvante pour leur famille quand celle-ci les revit. Les Belges du territoire occupé supportent courageusement de grandes souffrances. — Lettre d'une haute personnalité ecclésiastique de Belgique. — L'admirable héroïsme des Belges du territoire occupé ne fléchit pas. Civils que les réquisitions allemandes, la destruction des navires de la « Commission for Relief» astreignent à une ration de famine, déportés soumis à la torture de la faim dans les camps allemands, tous supportent avec courage la terrible existence qui leur est faite. C'est ce que dit dans une lettre, reçue au début de mars

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