Informations belges

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s.n. 1918, 05 Mars. Informations belges. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6sk6w/
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INFORMATIONS BELGES (xx) — Les agents de 1'Allemagne tentent vainement de justifier Ik violation de la neu-tralité de la Belgique. — Réponse hollandaise a une dernière manoeuvre allemande. — Le D' P. Dirr, dans le n° de janvier 1918 de la revue allemande Der Belfried, publie une lettre de feu Ie baron de Favereau. ministre beige des affaires étran-gères, datée du 17 février 1906 et adressée au géné-ral Cousebant d'Alkemade, alors ministre de la guerre, en réponse è. une question posée par ce dernier le 30 janvier 1906. Le général demand9.it si, dans 1'éventualité d'une menace directe contre la neutralité de la Belgique, due & 1'invasion du Limbourg hollandais ou du grand-duché de Luxembourg par 1'armée allemande marchant contre les forces beiges, il serait permis aux troupes beiges, sans faillir au devoir international, de franchir la frontière dans le but d'entra-ver 1'avance de 1'ennemi. Le baron de Favereau don-nait k la question une réponse affirmative en principe, mais pleine de réserve et de conseils de pru-dence. II fallait, avant tout, pour justifier 1'action de 1'armée beige, que la menace fut caractérisée et que 1'armée allemande fut en marche vers la frontière beige k travers le Limbourg hollandais ou le Luxembourg. La plus pressante des nécessités, dans ce cas, justitierait les mouvements de 1'armée beige. Le ministre de Favereau basait son avis sur 1'opi-nion de Rivier dans ses * Principes du droit des gens ». C'est cette lettre, cependant, que le Dr P. Dirr invoque pour justifier 1'invasion de la Belgique par les troupes allemandes. De Tijd, Ie grand quotidien néerlandais, qui reproduit la lettre du feu ministre beige, la fait suivre du commentaire dont voici une traduction : « Le but dans lequel cette pièce est publiée est clair. Le Dr Dirr essaye de prouver, par les paroles de de Favereau lui-même que, en cas de nécessité, la Belgique aurait agi envers la Holiande comme fit 1'Allemagne en aoüt 1914 et que cela, suivant de Favereau et Rivier, est permis. Cependant, aucun des deux cas exigés par le ministre beige et procla-més indispensables par lui n'existaient en aoüt 1914. II n'y avait pas, en territoire beige,, d'attaque com-mencée contre 1'Allemagne et on n'en préparait au-cune en territoire francafs. II n'existait, pour 1'Allemagne, pour parler comme M. de Favereau, aucun danger « réel», aucun < danger direct et pressant ». « Le développement ultérieur des opérations a montré ceci k 1'évidence ». (xx). — Le sort de la Belgique décidera de celui de la Holiande. — Opinion d'un ancien premier ministre hollandais. — M. Heemskerk, qui a été chef du Cabinet hollandais, répond & 1'ami-ral pangermaniste von Tirpitz dans Ia publication hebdomadaire allemande Die Rilfe. M. Heemskerk dit, notamment : « L'amiral allemand désire établir une garnison militaire et une base sous-marine dans les Flandres en vue de protéger 1'Allemagne contre une attaque soudaine de 1'Angleterre. Si 1'Angleterre désirait réellement attaquer subitement 1'Allemagne par terre — ce qui nous paraït absolument incroyable k nous Hollandais — la politique de Tirpitz serait une invitation k 1'Angleterre a procéder k sa teniative au travers du territoire hollandais. « Si, d'autre part. tel n'est pas le cas, 1'Angleterre ne tolérera jamais cette menace constante au voisi-nage immédiat de ses cötes. II y aurait une gêne continuelle. A présent, il n'existe pas de question de 1'Escaut et on ne peut en susciter une justement, mais, si les Flandres et Anvers se trouvaient aussi sous 1'influence allemande, il en naitrait une et qui mettrait la Holiande dans de grands embarras. II ne peut y avoir ni repos ni paix aussi longtemps que la Belgique — aussi bien que la Holiande — n est pas libérée de toute garnison étrangère... » On rapprochera cette réponse de Partiele publié par le professeur hollandais Van Hamel, dans le journal hebdomadaire hollandais De Amsterdammer, oü il dit que le sort de la Holiande sera décidé sur les champs de bataille de Belgique (I. B. 420). (xx) — Les catholiques alliés contre la paix allemande.— Fiasco de la prétendue conférence catholique internationale de Zurich. — On sait que, dans 1'intérêt de la cause allemande, les catholiques allemands ont tenté de réunir, k Zurich, une conférence catholique internationale. Cette nouvelle manoeuvre a complètement échoué. Pas un seul catholique de 1'Entente ne s'est présenté è. la dite conférence.Un correspondant envoie, k ce sujet, au quotidien hollandais De Tijd les détails suivants : « Aussi bien que la conférence catholique interparlementaire qui a été tentée en territoire suisse, la conférence de 1'Union internationale catholique tenue & Zurich, du 29 au 31 janvier, a, hélas, été un échec k la suite du refus des catholiques des pays de 1'Entente de prendre part k cette réunion proposée par les catholiques des Empires centraux, les catholiques des pays de 1'Entente se placant k ce point de vue que des conversations particufiéres avec dessu-jets de pays ennemis ne sont pas permises et servi-raient seulement Ie pacifisme auquel tend 1'Allemagne pour amener, par tous les rnoyens possibles, une paix allemande. Si bien que les catholiques des Empires centraux, représentés par Erzberger, Ie professeur Ebers, de Munster, le docteur Fehren-bach, etc., ont dü se réunir avec les seuls austro-hongrois Zichy, Czernowitsch et une couple de Polo-nais.« La conférence discuta le róle du Pape sur la paix, décida la constitution d'un bureau permanent de 1'Union catholique qui siégera dans la ville oü au-ront lieu les négociations de paix. « Erzberger propose d'adjoindre ü la conférence de la paix une compétence en matière de droit ecclé-siastique et de morale, pour chaque pays, et de faire pression dans ce sens auprès des gouvernements respectifs. Des télégrammes ont été envoyés aux autorités ecclésiastiques et au ministre d'Etat, le docteur Spahn. « Les pays neutres étaient è. peine représentés a la conférence. » N° 624 bis 5 Mars 1918

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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