Informations belges

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s.n. 1918, 17 Mai. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pz51g0nc65/
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N° «no 17 Mai 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité. n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belçe. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les oommunioation» de servioe : 29, rne Jacques-Loner, LE HAVRE (Selae-lnférleare) Prune* Dans les commandos allemands. — Terrible scène de brutalité à l'égard d'un prisonnier anglais. — Un témoin oculaire belge. — Un Belge, évadé d'Allemagne, où il a été mis au travail dans des « commandos », c!est-à-dire dans des détachements de travailleurs organisés militairement, rapporte le fait suivant dont il a été témoin oculaire, et qui s'est passé au « commando » Krupp 11, n° 40, dépendant de Sennelager, situé à Borgeborbeek : « Le 14 janvier 1918, à 16 h. 30, un prisonnier anglais a été tué par une sentinelle, dans les circonstances suivantes: 11 manquait un homme pour aller chercher le café ; la sentinelle entra dans la baraque en disant: «Vous allez voir, je vais vous amener un Anglais ». Elle ordonna, en effet, à un Anglais d'accompagner les autres ; celui-ci, blessé au pied, discuta ; la sentinelle le fit sortir en le menaçant de la crosse de son fusil; l'Anglais repoussa la crosse pour ne pas recevoir de coups ; alors il se passa cette chose-affreuse: la sentinelle épaula, visant l'Anglais, qui se trouvait à 10 mètres. Pendant 20 secondes au moins il visa ; personne ne croyait qu'il tirerait. Le coup parti cependant et l'Anglais, atteint en pleine poitrine, fut tué sur le coup. Le témoin affirme que la sentinelle a commis ce crime froidement, il était à 1 m. 50 d'elle, il ne pensait pas qu'elle tirerait, sinon il l'aurait empêchée. Le colonel du camp félicita la sentinelle. Il y eut enquête sur cette affaire, l'officier enquêteur était d'avis que la sentinelle n'avait pas bien agi. Il disait :« die bose Schieserei ». Témoin de ce crime, X..., soldat français, né à Y..., ville française et habitant Z..., en Belgique, évadé avec témoin. Les officiers anglais qui ont quitté le camp, le lendemain de ce drame, pour séjourner en Hollande, étaient au courant. L'activité de l'Office National Belge du Travail en 1917, en France. — L'Office National Belge du Travail, dépendant du Ministère de l'Industrie et du Travail, a continué, pendant l'année 1917, sous la direction du docteur Van der Mierden, inspecteur du travail et de M. A. Breyre, ingénieur principal des mines, sa bienfaisante activité en France. Un rapport qui vient d'en être présenté donne sur ce sujet les renseignements les plus intéressants. Le programme de l'Office belge se résume en deux points : 1» Assurer l'emploi judicieux de la main-d'œuvre belge et porter au maximum sa participation aux entreprises alliées de guerre ou d'intérêt général ; 2<> Contribuer de toute façon au relèvement matériel et moral des travailleurs belges. Le rapport ne traite que des résultats de l'activité de l'Office en France. Il est aisé de se rendre compte de l'extrême opportunité d'un organisme de cette espèce. Les réfugiés, après la catastrophe qui les a arrachés à leur foyer, se sont trouvés dans la plus navrante situation Privés de tout ressort moral, les uns, s'abandonnant à leur sort avec une sorte de fatalisme résigné, avaient perdu tout goût du travail et s'étaient fait un état d'esprit d'assistés ; pour d'autres, le déracinement se traduisait en une instabilité maladive qui les poussait à se déplacer sans cesse, sans se fixer nulle part. L'Office National Belge du Travail a assumé vis-à-vis d'eux une mission de réconfort et de rééducation. Il créa, pour la remplir, des agents itinérants chargés de gagner la confiance des réfugiés, de leur donner les conseils et les encouragements nécessaires, de leur faire connaître leur devoir et les moyens de relèvement mis à l^eur portée. Cette première mission éducatrice se doublait naturellement d'une mission de documentation, nécessaire pour accomplir intelligemment la première. Vu la grande diversité des conditions d'existence dans les différentes régions de la France. Ce fut pour l'office National Belge la genèse d'un service d'enquête qui, déjà commencé en 1916, se développa particulièrement au cours de l'année 1917, au point que le 31 décembre 1917, 41 départements avaient déjà fait l'objet de rapports détaillés sur la situation des réfugiés belges, leur travail dans l'industrie et leur participation aux travaux agricoles. L'enquête a touché environ 150,000 Belges, dont 22,028 ouvriers industriels, répartis dans 1,600 établissements et 13,000 Belges occupés dans l'agriculture.La mission des délégués de l'office a été considérablement renforcée en 1917 par la collaboration du Tribunal des sursis de Paris, créé en vue de concilier les exigences de l'organisation militaire avec celle de l'organisation économique des industries de guerre et de première nécessité. L'Office National Belge a également assumé une mission très intéressante d'intervention dans les cas d'accident de travail, survenus à des ouvriers belges et dans les cas de conflits de travail, auxquels étaient mêlés des ouvriers belges (59 cas en 1917).

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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