Informations belges

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s.n. 1917, 03 Mars. Informations belges. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g73708120p/
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N° 264 3 Mars 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, LE MA.VRE (Seine-Inférieure) France. (xx). — Les Allemands ont systématiquement ruiné l'industrie belge.— Un aveu allemand. — D'après la Kôlnische Zeitung (n° 178 du 21 février 1917). M. Heu mer, député à la Diète prussienne, a prononcé les paroles suivantes en séance publique : « Tous ceux qui connaissent le présent état de choses dans l'industrie belge conviendront avec moi qu'en admettant que la Belgique redevienne indépendante, il faudra plusieurs années avant qu'elle puisse penser à entrer en concurrence avec nous sur le marché mondial. Et tous ceux qui ont voyagé, comme je l'ai fait, dans les départements occupés de France, conviendront avec moi que tant de dégâts ont été faits à la propriété industrielle,-qu'il ne faut pas être prophète pour dire qu'il faudra plus de dix ans avant que nous puissions considérer -la France comme un concurrent ou avant de voir le rétablissement de l'industrie française. » Si l'on veut bien se souvenir des solennelles déclarations de M. von Bissing, gouverneur-général du territoire occupé, on conviendra que M. Beumer a donné à son compatriote un démenti catégorique. Le gouverneur allemand, en effet, avait assuré qu'il travaillait avec succès à la reprise de la vie économique du pays. Il s'est même vanté, à plusieurs reprises, des merveilleux résultats dus à la sagesse de sa gestion éclairée. Les Belges ont alors dénoncé les enlèvements des matières premières, des machines-outils des métaux les plus indispensables, ainsi que les réquisitions et les saisies ininterrompues qui ont suivi, sans compter les centaines et lès centaines de millions volés au pays sous forme d'impôts de guerre. Enfin, les déportations de milliers de chômeurs ont couronné l'œuvre du général-économiste. Maintenant, de l'aveu du député prussien Beumer, il est acquis que M. von Bissing n'a réussi qu'à ruiner ses administrés. Fait plus grave ; il résulte du discours de M. Beumer que cette destruction des industries belge et française a été préméditée, en vue de les condamner à l'impuissance sur le marché mondial, pendant une dizaine d'années au moins, afin de permettre aux produits allemands de s imposer à l'étranger. (xx). — Pénibles conditions de vie dans le Limbourg belge. — Un correspondant belge du Courrier de la Meuse (13 février 1917) lui communique la note suivante au sujet de la vie dans le Limbourg occupé : « La vie devient de plus en plus pénible dans le Limbourg, qnoique la situation au point de vue des vivres n'y soit pas encore si dure que dans les autres provinces. Les prix des denrées augmentent néanmoins tous les jours. La viande atteint un prix inaccessible aux bourses des petits bourgeois. Un kilo de lard frais coûte 14francs (2 fr.40 avantla guerre). Le café 22 francs (2 francs avant la guerre). Aussi on ne boit plus de café. La population a souffert beaucoup du froid de ces derniers jours, car le manque de charbon et son prix très élevé se font sentir partout. Pensez donc, toute la houille doit être amenée de Liège par charrettes et comme les Allemands ont fait de grandes rafles parmi les «he-vaux, le transport est assez restreint. Les pommes de terre ne sont, me dit-on, pas aussi rares qu'en d'autres régions. On n'en reçoit cependant que 2 kil. par personne et par semaine, mais enfin la distribution est assez régulière dans la plupart des communes.« En ce qui concerne les déportations, les Allemands n'ont fait aucune différence entre les chômeurs et les autres. Celui qui n'osait pas protester ou qui avait l'air un peu bonasse fut déporté. Des ouvrieis travaillant pour la commune ou pour le comité de secours, aucun n'a dû partir.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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