Informations belges

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s.n. 1918, 03 Août. Informations belges. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k071b3n/
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N° 770 3 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui^tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu etre contrôlée sur 'texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : ï9, rue Jaeques-Louer. JL.E HAVRE (Seine-lnferieure) France. Le pont vivant.— (Front belge, 1er août -1918 : d'un témoin oculaire.) — Dans la nuit du 27 au 28 juillet, les patrouilleurs d'un de nos plus vaillants régiments de ligne se préparaient à attaquer la Canopus Trench, un gros ouvrage ennemi dans la région d'Ypres. Ils sont 33 hommes, sous les ordres du lieutenant Rousseau. L'expédition se fait en deux colonnes par un. L'ouvrage ennemi (ancienne tranchée anglaise) est perpendiculaire à nos lignes et les deux colonnes doivent attaquer simultanément, par le Nord et par le Sud. A h. moins 2, tout le monde est prêt pour l'attaque ; les barrages précurseurs commencent. Ceux-ci sont d'une précision mathématique telle, que nos hommes collent littéralement à ce barrage qui roule vers l'ennemi. La précision de l'artillerie donne une confiance absolue aux patrouilleurs. Tous ont la sensation d'une protection efficace. Arrivés sur l'ouvrage, les - « jas » s'aperçoivent que le réseau brun inextricable est intact. Aussitôt le soldat Gabriels se jette en travers du réseau, et malgré les pointes d'acier qui lui entrent dans le corps, vraie passerelle vivante, permet au peloton qui marche sur lui, de traverser en vitesse le réseau barbelé. Malgré'-ses écorchures, ce brave, le dernier homme passé, s'arrache des chevaux de frise, et coopère vaillamment à l'attaque. L'ouvrage ennemi est puissamment organisé. Blockhaus en béton, abris, réseaux à chaque traverse ; l'ennemi n'a rien négligé pour rendre sa tète de sape inaccessible.Mais nos hommes ont ordre de prendre « Canopus Trench» et ils la prendront.Une première vague bouscule le poste avancé et passe à l'attaque de l'ouvrage proprement dit. Un autre groupe réduit la résistance qu'il ren-contro à la tête de sape même. Le restant du peloton garde les flancs et rassemble le butin et les prisonniers. Le bond d'assaut s'est fait avec une telle impétuosité que nos hommes se trouvent chez l'ennemi à son insu. Les prisonniers eux-mêmes déclareront que le dernier obus n'était pas tombé que déjà nos soldats étaient dans l'ouvrage. — Nous nous préparions à aller prendre nos places de combat, le bombardement terminé, dira le sous-officier capturé, mais déjà il était trop tard ! Vous étiez dans notre poste. Aussitôt que nos hommes furent dans la tranchée ennemie, ils commencèrent le nettoyage des abris, avec autant de calme qu'à la plaine d'exercices. Des Allemands, au cours d'un corps à corps au poignard, furent tués. Le dernier abri étant inaccessible, on le nettoya à la grenade. Après avoir lutté encore quelques minutes avec acharnement, les survivants se rendent à nos soldats. Ils sont onze, dont un sous-officier et trois « gefreite ». Tousse traînent à genoux devant nos hommes eu hurlant : «Pardon ! Kamarad ! nicht kapout ! Pardon ! » L'opération fut un record de rapidité, car elle ne dura que 18 minutes. Or, il y a 300 mètres à parcourir pour aller et venir de nos lignes à celles de l'adversaire, et cent mètres de tranchées tortueuses et garnies d'abris à nettoyer. On rassembla prisonniers et matériel, et nos braves soldats revinrent dans nos lignes. Une fois de plus le raid accompli est un succès, et pas une perte n'est à déplorer dans nos rangs. La riposte de l'artillerie ennemie fut vigoureuse, mais par miracle, nos hommes en sortirent indemnes. Les mitrailleuses allemandes dont le crépitement énervant se fit entendre tout le temps du raid, ne touchèrent personne ! Des prisonniers déclarèrent que jamais ils n'avaient subi un pareil bombardement : le sous-officier allemand parlant à ses hommes leur dit « que les Belges avaient de fameux « Stoss Truppen ». Bref, ce fut un triomphe pour le glorieux peloton ! Puis, peu à pou le ricanement des mitrailleuses cessa... Les canons se turent. . et la nuit noire lentement continua à s'écouler... Tandis que là-bas sur la route boueuse, nos lascars en chantant conduisaient leur capture vers le Q. G...

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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