Informations belges

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s.n. 1918, 27 Août. Informations belges. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1h274/
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N° 793 27 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle regulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, i.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. (xx) — La guerre aux autorités belges en pays envahis. — A la suite de l'évacuation de la ville de Roulers, le bourgmestre, M. Mahieu-Liebaért, s'est réfugié à Bruxelles. Depuis quelque temps, les Allemands ont décidé de faire rentrer une partie de la population mâle valide, dans le but de la faire travailler dans la région du front pour le compte de leur armée. Ils ont alors invité M. Mahieu-Liebaért à rentrer dans sa ville et à reprendre ses fonctions, dans le but de faciliter la réquisition de la main-d'œuvre. Le bourgmestre s'est refusé à jouer ce rôle. Les Allemands l'ont révoqué aussitôt. On prévoit la nomination du bourgmestre allemand ou d'un « aktiviste » au service de l'Allemagne. (xx) — Le passage de la frontière hollando-belge.— Récit d'un Belge escapé. — Un habitant du village de Rumbeke (Flandre occidentale), aujourd'hui en France, a fait le récit suivant de sa fuite en Hollande : « J'ai réussi à atteindre X... sans passeport. En cet endroit là, j'ai trouvé des compagnons de voyage ; un d'Ouckene, un d'Ingelmunster, un de Rumbeke, un de Menin, un d'iloglede, un de Staden, quelques Bruxellois et des Wallons. Ensemble nous étions 24, y compris nos trois guides. Le passage de la frontière est un sport difficile et coûteux : tout d'abord, il faut payer, par tête, une somme de 1,000 fr. environ, et alors, il faut encore exposer sa vie. Le dimanche soir, en arrivant aux fils de clôture, nous fûmes surpris... une mitrailleuse nous prit sous son feu. Nous rentrâmes sous bois et nous y restâmes, sans nourriture ni boisson, jusqu'au lundi soir. Alors nous renouvelâmes la tentative. A peine le fil électrocuteur était-il franchi, que nous fûmes assaillis par le feu d'une mitrailleuse. Nous détalâmes et nous fûmes bientôt en territoire hollandais. « Malheureusement, nous n'étions plus au complet. Notre ami d'Ouckene et celui d'Ingelmunster étaient tombés sous les balles ; celui de Staden était percé d'outre en outre ; il a une jambe paralysée, sans compter une grave blessure au foie. 11 est resté en Hollande ainsi qne notre compagnon do Roulers. L'un des Bruxellois perdit un doigt dans l'aventure. » (xx). — Le travail forcé en Flandre. — Une cruelle répression est exercée contre les récalcitrants.— Une lettre écrite en Hollande, par un Belge originaire d'Ingelmunster (Flandre occidentale, territoire d'étape), ayant récemment franchi la frontière, apporte des détails intéressants sur la façon dont l'occupant traite les citoyens qui résistent à ses exigences. L'auteur de cette missive écrit à son frère, et après lui avoir exposé qu'un beau jour, à Ingelmunster, les Allemands invitèrent les femmes à coudre pour l'armée ennemie, il ajoute : « Parce que ma sœur G... et Mlle M... se refusaient à travailler pour les Allemands, ils nous ont, ainsi que la famille M..., expulsés de nos maisons. Tout ce que nous possédions chez nous a dû être abandonné ; nous avons tout perdu et nous sommes complètement ruinés. Et comme cela ne suffisait pas encore, cher frère, ils ont emmené notre mère et nos deux sœurs d'Ingelmunster à X... « Les Allemands défendirent au frère de M... et à moi-même d'accompagner notre mère et nos sœurs. Puis, deux soldats allemands, baïonnette au canon, sont venus m'arrêter ainsi que le frère de M... et ils nous ont enfermé, dans le parc du château d'Iseghem, dans un baraquement réservé aux prisonniers. Beaucoup d'hommes s'y trouvaient rassemblés ; c'est dans une vraie soue qu'on nous enferma. « Après cela, cher frère, ils nous ont obligé à aller travailler au front. Nous fûmes d'acord à Moorslede, où nous devions nous abriter chaque jour pour éviter la mort. Nous vivions là dans une perpétuelle angoisse, car les obus tombaient fréquemment devant ou derrière nous. « Après quatre semaines de cette existence, nous fûmes autorisés à prendre le train de Roulers pour rentrer chez nous ; mais, quand nous arrivâmes en gare, les Alliés la bombardaient avec une telle violence que nous primes la fuite et courûmes jusque Ingelmunster. « Le même soir, nous quittions Ingelmunster en secret, car nous nous attendions à recevoir la visite des Allemands. Pendant huit jours, nous avons marché pour joindre notre mère et nos sœurs. Impossible de vous décrire, cher frère, tout ce que nous avons souffert pendant cette huitaine. « Nous trouvâmes la mère au lit, souffrante de tout ce que les Allemands lui avaient fait endurer. Maintenant, elle va mieux et commence à sortir un peu... « En avril 1918, les Allemands s'apprêtèrent à renouveler leurs réquisitions d'hommes à envoyer sur le front; j'ai résolu alors, fut-ce au prix de la vie, d'échapper à ces barbares. » L'auteur de la lettre raconte ensuite comment, après avoir passé deux nuits dans les bois, il est parvenu à se glisser sous le fil électrocuteur. Son compagnon d'infortune, qui tenta la même périlleuse aventure quelques jours après, fut foudroyé par le courant électrique.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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