Informations belges

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s.n. 1918, 05 Août. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/th8bg2jb52/
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N° 772 o Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HA.VRG (Seine-Inférieure) France. t Les horreurs des camps deprisonnierscivils en Allemagne.— Il résulte de récentes déclarations d'évadés belges que les Allemands ne cessent de maltraiter les prisonniers civils. Leur'nourriture est extrêmement mauvaise et tout à fait insuffisante. Les prisonniers travaillant à la Wagens Fabrik à Ur-dingon, avaient par jour, depuis le 16 juin 1918, de 450 à 100 grammes de pain et 2 fois un litre de soupe aux navets, rutabagas ou betteraves, soupe liée avec de la farine de glands et immangeable d'ailleurs.L'administration du camp de Urdingen recevait par semaine 19 kilog. de viande pour les 200 prisonniers qu'il renfermait, mais c'était le Feldvvebel et les sentinelles qui la mangeaient. Par jour aussi les prisonniers avaient droit à 2 seaux de pommes de terre provenant de cultures dans les marais . Cespommesde terre étaientimpropresàlaconsommation; les Allemands sachant qu'aucun détenu,même inourantde faim, n'aurait pu les manger, s'en servaient, après les avoir présentées à leurs victimes, pour engraisser des porcs qu'ils élevaient dans les dépendances de l'usine. Au charbonnages Jacoby, à Oosterveld, même régime : 200 grammes de pain par jour, 2 fois un litre de « soupe » et par mois un tout petit morceau de mauvaise saucisse gâtée. Partout les prisonniers sont fort maltraités. Us sont roués de coups, privés de leur peu de nourriture ; en divers endroits ils sont mis au poteau, s'ils ne fournissent pas assez de travail. Même les sentinelles et les porions civils les battent à coups de bâton, uniquement par plaisir. Aux charbonnages « Jacoby », à Oosterveld, il y avait un prisonnier anglais qui, à force d'avoir été maltraité pour le plaisir de ses gardiens, tomba dans le désespoir et s'étrangla au moyen d'une corde dans son lit pour échapper à ses tortures. Aux mêmes charbonnages, dans un convoi de 145 prisonniers italiens, il y eut au mois de juin, 15 décès après 8 jours de servitude. Au camp attenant aux travaux d'agrandissement des usines Krupp, à Essen, également les coups de crosse et de baïonnette pleuvent sur les déportés « récalcitrants. » IUn témoin oculaire rapporte le fait qu'un Belge,qui refusait de travailler, fut mis au cachot durant 71 jours avec 250 grammes de pain quotidien pour toute nourriture. Ce fait n'est pas isole. C'est la règle, à Essen, d'enfermer les malheureux qui refusent le travail. Les Avions allemands à Bruxelles. — Depuis le 8 juillet environ, 5 à 6 avions allemands survolent, simultanément, Bruxelles. Ce sont des biplans ordinaires. Cette activité dans les airs a surtout été très forte, les 14 et 15 juillet. Le 15 où le 16 juillet, le Belge, évadé de Belgique le 18, qui rapporte ces faits, a vu 4 ou 5 de ces avions évoluant en ordre très serré. A un moment donné l'un d'eux lança une fusée de couleur. Les autres avions s'éloignèrent aussitôt et celui qui avait lancé la fusée capota. 11 est tombé sur un immeuble voisin de l'avenue de la Renaissance. Les deux aviateurs qui montaient l'appareil ne se sont pas tués. Par contre, il y a plusieurs victimes belges. Depuis trois ou quatre somaines, tous les trois ou quatre jours, un nouvel avion allemand géant survole également Bruxelles. C'est un énorme biplan, faisant beaucoup de bruit, à 3 ou 4 moteurs, et pouvant porter 5 à 7 personnes. Il vole souvent très bas. Les Allemands ont mis en vente une carte-vue le représentant. D'après cette photo, un homme debout ne peut atteindre le plan intérieur de l'appareil quand il repose sur le sol. Les ailes peuvent se replier le long du corps de l'avion. (xx) —Les Gantois fêtèrent, à leur façon, l'anniversaire de l'Indépendance nationale. — Après les manifestations loyalistes qui s'étaient produites dans la ville de l'université germano-aktiviste, à l'occasion du passage de prisonniers de guerre anglais, français et italiens, la « Kommandantur » a pris peur. Elle craignit une nouvelle explosion des sentiments populaires le 21 juillet, jour anniversaire de l'Indépendance belge. En conséquence, les mesures suivantes furent édictées : Les terrasses des cafés devaient disparaître ce jour-là ; ni tables, ni chaises, ni arbustes, ni pots à fleurs sur les trottoirs n'étaient tolérés. La rue de Flandre, le marché au blé, la rue de l'Empereur-Charles, le Dederkouter furent couverts de sable en prévision d'éventuelles charges de cavalerie. Les réunions de plus de cinq personnes furent interdites sur la voie publique. Toute circulation devait cesser dès 8 heures du soir. La journée, pourtaut, s'écoula paisiblement ; on remarqua, seulement, que tout le monde, hommes, femmes, jeunes filles, jeunes gens et enfants portaient une petite rose à la boutonnière ou au corsage ; cette rose remplaçait les trois couleurs belges dont le port est défendu par les Allemands. Lorsque fut venue l'heure du couvre-feu, l'agitation augmenta ; les chants nationaux de la Belgique et des pays alliés ainsi que le Vlaamsche Leeuw s'élevèrent dans tousses coins. Les soldats et les policiers allemands procédèrent alors à plus de 300 arrestations.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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