Informations belges

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s.n. 1917, 24 Mars. Informations belges. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rj48p5zs6t/
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N° 285 24 Mars 1917 INFORMATIONS BELGES Oteservation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 5'i, rue des GobelinH, LE IIWRE (Seine-Inférieure) France. (xx). — Le ravitaillement de la Belgique. — L'Allemagne délivre des sauf-conduits aux bateaux de la Commission de secours qu'elle fait détruire par ses sous-marins. — D'après une note de l'officieuse agence Wolff, datée de Berlin le 18 mars 1917, « les autorités allemandes sont toujours prêtes à aider autant que possible l'œuvre humanitaire (ravitaillement de la Belgique) placée sous leur protection. Les bateaux de la Commission de secours, qui peuvent naviguer en toute sécurité entre la Hollande et l'Amérique, en dehors de la zone du blocus allemand, reçoivent de la légation de Suisse à Washington, au nom du gouvernement impérial, des certificats permettant leur libre parcours... L'approvisionnement de la population civile des territoires occupés dans l'Ouest paraît ainsi assuré à l'avenir, pour autant que l'Angleterre ne mette pas d'obstacles à l'importation des denrées destinées à cette population ». La note ci-après, extraite du Temps (no du 21 mars 1917), montrera ce que valent les assurances allemandes : « On annonçait récemment que les autorités allemandes délivraient des sauf-conduits aux navires de la Commission de secours ; une dépêche de Rotterdam au Handelsblad nous apprend quelle est la valeur de ces sauf conduits. Cette dépêche dit : « Deux des cinq navires de la Commission de se-« cours qui, munis de sauf conduits de la délégation « allemande, faisaient route vers le Nord, ont été « bombardés, dans ce que les Allemands appellent « la « zone de libre passage », par un sous-marin « allemand. « Sept hommes qui étaient à bord de la Tunisie « ont été tués... » Les civils belges déportés en Allemagne seront-ils libérés. — D'après un récent télégramme de l'Agence Wolff, l'Empereur allemand aurait donné l'ordre de surseoir provisoirement aux déportations de Belges, de renvoyer en Belgique les non-chômeurs et de procéder à une enquête sur le principe même des déportations et sur son application. Tout le monde sera stupéfait d'apprendre que, dans l'Empire allemand, cinq mois après la mise en rigueur d'un arrêté du Grand Quartier Général décrétant une innovation aussi grave que la déportation en masse de la population mâle valide d'un pays occupé, le pouvoir impérial en soit encore à devoir 8e faire instruire du principe de cet arrêté et des détails de son exécution. Dès à présent, la suspension des razzias de Belges par l'ordre direct de l'autorité supérieure, constitue un tardif mais retentissant aveu de leur illégitimité et aussi de leur échec. Reste à voir si la mesure sera suivie d'effet et quand ? La population belge, habituée à la pire duplicité de la part de l'autorité allemande qui l'opprime, ne croira au communiqué Wolff que lorsqu'elle l'aura vu, de ses yeux, en application. D'autre part, si le gouvernement allemand veut faire admettre que sa rétractation est sincère, il lui incombe de rapatrier immédiatement les milliers de malheureux dont il a extorqué la soumission au travail à force de tortures. Quantité de citoyens belges sont déjà morts de sévices et d'épuisement. Les seuls déportés qui aient été rapatriés sont — à peu d'exceptions près — ceux que leur santé ruinée par le froid et les privations rendaient impropres au travail. Le Cardinal Mercier, dans sa dernière lettre pastorale du 11 février 1917 lue dans toutes les églises de son diocèse, a apporté son témoignage personnel et public sur l'affreux état dans lequel ces survivants sont rentrés à leur foyer : « Nous les avons vus, dit il, à leur retour, pâles, décharnés, ruines humaines ». L'empereur, qui déclare maintenant douter de la justice des déportations, ne va-t-il pas ordonner aussi de soustraire les Belges, encore assujettis au travail en Allemagne, aux souffrances qu'il veut épargner aux Belges restés en Belgique? Le monde civilisé attend la réponse de l'Allemagne à cette question élémentaire (xx). — La Flandre ne peut vivre libre que dans une Belgique libre. — Un organe flamand, De Belgische Standaard, paraissant en Belgique libre, consacre, dans son numéro du 17 mars 1917, un article de fond à la question flamande. On verra, par la lecture de cet acticie, que les Flamands qui poursuivent les revendications du « mouvement flamand » avec le plus d'ardeur, n'en conçoivent point la réalisation en dehors d'une Belgique libre. Voici ce que publie le Belgische Slandaard : « Maintenant plus que jamais, c'est le moment d'exprimer des idées claires après avoir médité sur la situation grave créée par la question flamande, de la solution de laquelle dépendent le salut et la vie de la Flandre dans l'avenir.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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