Informations belges

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s.n. 1918, 11 Septembre. Informations belges. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32rf12/
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N° 808 11 Septembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. ,Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, H.E IIA.VRE (Seine-Inférieure) France. Visite officielle de M. G. Clémenceau au front belge. — M. G. Clémenceau a visité, le 7 Septembre 1918, le front belge. Il est arrivé à 8 1/2 h. du matin à la frontière où il a été reçu officiellement par le roi Albert qui s'était porté à sa rencontre. Le président du Conseil s'est rendu directement aux positions belges de première ligne qu'il a inspectées longuement, sous la conduite du Roi qui avait tenu à être le guide personnel de M. Clemenceau. Ensuite a eu lieu une visite de troupes belges dans un cantonnement. Le cortège officiel s'est rendu de là à La Panne où M. Clémenceau et le Uoi ont passé en revue un détachement d'honneur. Le président du Conseil, au cours de la cérémonie, a remis un certain nombre de croix de la Légion d'honneur et de Médailles militaires françaises à quelques officiers et soldats belges qui s'étaient distingués récemment par leur bravoure. 11 leur a adressé une allocution vibrante. M. Clémenceau a déjeuné avec le Roi et la famille royale et est reparti à deux heures du front belge, où sa visite a fait sensation. (xx) — Les Belges bousculent les Allemands sur un front de 4,600 mètres. — Ils font un important butin et prennent 150 prisonniers. — (D'un témoin oeulaire. Front belge, 9septembre 1918). — Pendant la nuit du 8 au 9 septembre, des détachements d'assaut composés de grenadiers, de carabiniers et de lignards se sont lancés, après une courte mais vigoureuse préparation d'artillerie, à l'attaque des positions ennemies le long de la route de Steenstraat à Dixmude, et plus au Sud à l'Ouest de St-Julien. Malgré l'averse qui faisait du sol, naturellement marécageux, un immense lac de boue, les troupes partirent en chantant . Sur un front de 4,600 mètres, elles pénétrèrent, sur uue profondeur de 500 à 800 mètres, dans les ouvrages allemands et, en une heure de temps, atteignirent tous les objectifs qui leur avaient été assignés. La réaction adverse fut sans effet. Les Belges s'emparèrent d'un butin considérable, de nombreuses mitrailleuses et de matériel de tranchées et ramenèrent 150 prisonniers valides dans nos lignes. Comme toujours les actions héroïques individuelles furent nombreuses : Quelques braves s'avancèrent en rampant vers une mitrailleuse en action que l'un d'eux renversa d'un coup de crosse. Ses compagnons abattirent les servants. Cet acte admirable permit à toute une compagnie d'avancer sans trop de pertes. Le soldat Gimms refusa de partir en congé pour pouvoir prendre part à l'attaque. Le lieutenant Befïe, détaché à un abri, se sauve en bicyclette, se mêle aux assaillants et coopère à l'attaque. Il s'y conduit admirablement. Le caporal Rodrigues, du génie, non content d'avoir accompli sa mission de faire sauter les abris, coopère au nettoyage des tranchées. Son exemple entraîne plusieurs de ses camarades. L'adjudant Yan Hitsen tomba en criant : « En avant ! » L'« aktivisme » en Belgique occupée : « Un état-major sans troupes» écrit le général allemand Keim. — Le général Keim, ancien président de la Ligue militaire allemande (Deutscher Wehrverein) et l'un des chefs du mouvement pangermaniste en Allemagne, vient de faire des aveux remarquables sur l'inconsistance du mouvement « aktiviste » flamand en Belgique occupée. Dans la conclusion d'une série de sept articles publiés sous le titre « Belgique » dans la Deutsche Zeitung, de Berlin, du 27 juillet au 5 août 1918, le général s'exprime en ces termes : « Il règne en Allemagne des idées très peu claires sur le mouvement flamand et sur son avenir. En outre, on a voulu en faire une question de culture reposant sur des assises tirées de l'histoire des arts, le tout présenté sous un habillage scientifique. « Tout cela n'a que très peu de valeur pratique, car la question flamande est avant tout une question politique et par là même une question de puissance. Par la fondation du « Conseil de Flandre », on a créé, il est vrai, une tète et un centre d'action pour le mouvement flamand, (lisez « aktiviste », N. D. L. R.) mais jusqu'à présent H no constitue pas un facteur de puissance. Provisoirement, c'est un état-major sans troupes suffisantes. « Je puis d'autant plus ouvertement m'exprimer ainsi qu'en ma qualité de gouvernei.fr militaire de la province du Limbourg, j'ai toujours favorisé le mouvement flamand, c. à. d. « aktiviste » et que c'est moi qui, le premier, ai fait supprimer en Belgique, dans une province prcsqu'exclusiverncnt flamande, des noms de rues français, vraiment vides de sens, ainsi que les inscriptions françaises se trouvant sur les édifices publics et les ai fait remplacer par d'autres en langue flamande. » Cet aveu vient encore renforcer celui du journal «aktiviste » d'Anvers Het Vlaamsche Nieuics, du 25 août 1918, se lamentant de ce que ' l'aktivisme ' en Belgique occupée était maintenant « au point mort » et confessant que ses partisans étaient découragés.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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