Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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s.n. 1914, 12 Mars. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60d469/
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12 mars 191^ ■WTTSTV-O \TAT '^WtlTATTT» AT A T N° 50 34e ANNEE, 10 centimes le numéro* JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 35, ZIW, 35 = TÉLÉPHONE 31X8 Les tri souscrits *j® aorjt pais fer) et us ANCIEN ORCHESTRE littéraire, théÂIral arIîstique, mondain JLBOHTÏÏEIWEÏÏTS : FOUR LA BELGIQUE: CIJSfQ F^UCS FOUR L'ETRANGER: 'SEJT F^OS IL SERA RENDU COMPTE DE TODS LES OUVRAGES ~OHT DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION Distinction. Le gouvernement de la République Française, à l'initiative de M. le Consul général de France, a bien voulu accorder au « Journal d'Anvers» un témoignage de sympathie, en conférant à l'un de ses collaborateurs, M. Florent Coosemans, qui avait déjà reçu les palmes académiques, la croix d'officier de l'ordre colonial du Nichan-Ifthikar, Ceux qui connaissent Florent Coosemans, si dévoué aux manifestations de la propagande de la langue française, apprécient la courtoisie loyale, franche de ce bon camarade très actif, très intelligent et très travailleur, auquel, pour le récompenser de ses initiatives, la grande Compagnie du Gaz a accordé un poste de haute et importante confiance. A l'administration, à la rédaction, à l'atelier, nous félicitons notre excellent ami de la double distinction qui lui échoit. THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. Vendredi 13 mars à 20 1/2 h. précisas Soirée de Gala, avec le concours de M. Georges Colin, Le Lion Amoureux, pièce en 5 actes en vers de M. François Ponsard, jouée par Mmes Jane Eyre, Dorian, Hugo, Smith, Emery, etc. et MM. Colin, Daubry, Hubert, Lepers, Lévy, De Vloët, Monret, etc. Samedi 14 mars à 20 1/2 h. précises Le Petit Café, comédie en 3 actes de M.Tristan Bernard, jouée par Mmes Dorian, Daurey, Hugo, Berty.Baillet, etc. et MM. Lévy, Monret, Hédouin, de Vloët, Borde, etc. Dimanche 15 mars à 181/2 h. précises Représentation Extraordinaire : 1° Le Lion Amoureux, avec le concours de M. Georges Colin, 2° Le Petit Café. Mercredi 18 mars à 20 1/2 h. précises Représentation populaire à prix réduits sous les auspices de l'aminis-tration Communale, Les Demoiselles de St-Cyr, pièce en 5 actes de M. Alçx. Dumas père et Le Petit Babouin, pièce en 1 acte de M. A. Mycho. Jeudi 19 mars à 2 1/2 h. précises Cinquième Matinée Classique et Littéraire Le Lion Amoureux. THÉÂTRE ROYAL GALA EN L'HONNEUR DE MADAME LUC Y RAYMOND Première dugazon, première chanteuse d'opérette. Première de La Chauve Souris (de Fledermaus). «-»&■ty ^ m -^as- Opéra Flamand. La répétition générale de Parsifal est fixée à lundi à 2 .h. 1/2. Les invitations seront rigoureusement exigées à l'entrée. La mise en scène est féerique. Les décors de - toute beauté. On ne saurait assez rendre hommage à M. Fontaine d'avoir au travers de difficultés sans nombre et au prix de sacrifices considérables opiniâtrement voulu qu'Anvers en même temps que toutes les grandes capitales artistiques représentât Parsifal: On se rendra compte mardi de la superbe tentative d'art accomplie par M. Fontaine qui est décidément un grand artiste et qui a fait du Théâtre Lyrique une scène de tout premier ordre. La salle est complètement louée pour les trois premières. &8SH3HQ $8SSSS88fifififiSi& Madame Lucy Raymond. L'artiste populaire. Je m'explique. On ne sait pas ce qu'exige l'emploi de première dugazon chanteuse d'opérette dans une exploitation comme celle d'Aavers où il faut jouer les spectacles du dimanche et varier à tout instant le répertoire. Je me souviens de Gavelle chantant en une seule soirée dominicale « Carmen » et « Les Cloches de Corneville », Mme Lucy Raymond n'a pas encore atteint ce maximum. Mais nombreux sont les dimanches où après « Butterfly », ou tout autre opéra comique elle endossait le pourpoint du « Petit Duc » ou jouait Manola, Bettina voire même Clairette. C'est une vaillante que cette gentille Lucy Raymond. Elle est bou-lêuse, avec une bonne grâce si souriante, une modestie si discrète, une bonne humeur si engageante qu'elle force la sympathie. Certes elle a des défauts, qui n'en a pas, mais que de qualités surtout dans le répertoire français où elle est spirituelle, distinguée, où elle a la ligne, la grâce, la verve et la fantaisie. Quand elle peut se débrider un peu comme aux spectacles d'affiches, qu'elle peut y mettre du sien, elle est si amusante. Avez-vous remarqué sa diction à l'accent si pur, son expérience de comédienne souple, aguerie, et la façon impeccable dont elle connait, joue et vit ses rôles jusque dans leurs moindres détails. Elle va commencer sa troisième années et si les grands abonnés l'apprécient, les dominicaux, les affiches l'adorent... elle est pour eux l'enfant de la balle, elle met le feu aux poudres, et ce qu'on l'applaudit ce qu'on l'acclame, ce qu'on la bisse. Aussi la fêteront-ils jeudi prochain dans cette jolie « Chauve Souris », si amusante qu'on va donner pour la première fois. Et Lucy Raymond sera certes joyeuse de voir qu'elle a conquis'la sympathie des anversois. Mais si notre charmante dugazon va avoir de la joie tout plein, c'est Maman qui sera contente et de bonne humeur... mnmnnmnmn Dans une première loge. Elle, Moi. (Au premier entr' acte de la « Traviata »). Elle. Vous. Moi. Voui. Elle. Quelle artiste que cette Cesbron.Quelle élégance .quel le flamme, comme tout cela est artistique, séduisant. Décidément les demi mondaines de cette époque n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Moi. Aujourd'hui: les filles de Madame Tango. Elle {riant). Pas mauvais. Moi. Seulement je ne suis pas venu pour vous parler de Cesbron. Elle. Mais je vous en parle moi. Pourquoi Corin ne la garde-t- il pas. Moi. Tiens donc parce qu'elle n'a pas voulu. On lui offre le Pérou. On ne refuse pas le Pérou même lorsqu'on est artiste surtout, lorsqu'on est artiste.... Seulement je suis venu.... Elle. Parce que... Moi. La saison va finir. — Référendum — s'il vous plait. Elle. Banal. Moi. Non. Elle. Soit: Cette saison présente en effet de suggestives particularités. On a commencé au cours des premiers mois à ne contempler que les quelques éléments inférieurs, que renferme du reste toute troupe même à l'Opéra, à la Monnaie, à Marseille, à Lyon, à Bordeaux, c'est à dire dans les grandes scènes largement subventionnées. M. Trosselli n'était pas le ténor rêvé, entendu. Mlle Adler pâle, effacée, d'accord, mais franchement pour la part contributive du grand opéra à l'exploitation cela valait-il bien la peine de partir en guerre et de laisser si longtemps dans l'ombre les belles unités que renferme l'ensemble. Moi. Très juste. Elle. Mario, que vous ai-je dit, quand réentendrons nous cette voix sonore, chaleureuse, aux timbres vibrants. Et Cesbron, après le » Far-West », « Louise », « la Traviata ». « Carmosine », « Butterfly ». Moi. Attendez « Paillasse » et « Sapho ». Elle. Aujourd'hui quand iîs chantent ce sont des manifestations triomphales, comme était triomphale la manifestation qu'on a faite à Cesbron â la Monnaie lorsqu'elle a chanté «Manon». Allez voir donc ce qu'ils ont comme tête de troupe dans les grandes villes de France et de Navarre. Moi. M. Kardec est à l'Opéra. Elle Ce que nous sommes restés Province. S'emballer tout de suite. Juger sans mesure. Ne pas faire la part raisonnable des choses. Avez vous entendu Simard dans Sancho, une voix en or. Moi. En or, oui. Elle. Seulement de temps en temps il détonne un peu — quel crime — et les journaux attrappent cet artiste qui a plus que de la voix, I mais de l'élégance,de la volonté, on le devine sans peine: à tout instant on lui flanque Villette entre les jambes. C'est amusant pour M. Simard qui a été constamment sur la brèche avec une vaillance et une bonne humeur toujours inlassées. Moi. Diable. Elle. Ne soyez pas bête. J'ai passé l'âge ou l'on tressaille. Mais je m'irrite de voir ce qui se passe. Et Charmat. Son défaut d'être distingué. Il fallait Martiny. L'avez vous entendu dans le « Barbier » Charmat comme c'était joli — coquet — enlevé. Allez donc me trouver beaucoup de barytons que se feront applaudir le même soir dans la prière du grand prêtre de«Sigurd«et dans «La Mascotte». Mais Martiny avait séduit dans « Rêve de Valse » et alors il n'y en avait plus que pour lui. Aujourd'hui quand la saison touche à sa fin on s'aperçoit qu'on pourrait bien avoir fait fausse route. Moi. Et Virly. Elle. Un artiste consciencieux, travailleur,qui étudie ses personnages. Il a créé Athanaël, Bartholo. Avez vous vu sa truculente composition du Vieux dans « l'Ile en fleurs », Sa magistrale création de l'Affranchi dans « Vercingétorix ». N'est-ce pas lui qui vient de réhabiliter « Don Quichotte » qu'il a mis en r. lief avec un talent superbe et digne des plus grands artistes. Moi. Absolument vrai. Elle. Mais tout cela ne comptait pas. Trosselli était discutable, Adler discutée, et tout de suite un jugement télégraphique: Mauvaise saison. Dans un théâtre où il y a un subside de soixante mille francs... Nous avons la bonne fortune d'avoir un Frigara à la tête de l'orchestre. M. Leroy me semble un maître de ballet sûr de son affaire. Mlle Priquet est une première danseuse qui fera son chemin. MM. Viroux, Maréchal, Mme Lucy Raymond sont applaudis chaque fois qu'ils paraissent. M.Du-bressy est un deuxième ténor comme nous n'en aurons plus. M. Maudier est très à sa place dans son emploi accessoire. Tout cela ne compte pas, parce que M. Martiny, un charmant artiste du reste, plaisait mieux dans « Rêve de Valse » que M Charmat. Clameurs dans un clan. C'est du dernier imaginable. Moi. Très vrai. Elle. Et le crime de Coryn qui nous donne de pareils artistes. Celui d'avoir gagné l'année dernière 70000 ou 80000 francs, avec Vilette, Abonil, Geyre, Dilson. Quel forfait. Il peut les perdre l'an après. 11 peut lui arriver un mauvais coup de fortune. Qu'importe. Une année seule compte, l'année de 70000 francs. C'est grotesque. S'il a gagné 70000 francs, c'est qu'apparemment on a été content. Pontet, lui aussi, a gagné 70000 francs, je ne sais plus quelle année. Moi L'année de Campagnola, qui ne touchait pas 4500 francs comme Mario ou 3800 comme Cesbron. Elle. A-t-on fait alors tout le tapage d'aujourdhui? Veut-on comparer les troupes antérieures aux troupes d'aujourd'hui ? N'a-t-on pas reproché à Abonil de chanter faux ? Et Mme Yerna, qui faisait la dernière année de l'exploitation précédente, peut-elle être comparée à cette virtuose de l'art qui s'appelle Cesbron ? Moi. J'ai noté tout ce que vous m'avez dit. Elle. Et apparemment, mon cher ami, tout ce que je n'ai pas dit. Moi. Pardon ! Tout ce que vous auriez pu dire. Les frigarafères électriques fonctionnent. Je me sauve. Pour copie conforme, X. Théâtre Royal. J'ai eu à peine le temps de vous dire qu'on a chaleureusement fêté M. Charmat, jeudi dernier: ovations, cadeaux, fleurs. Rien n'y a manqué. L'excellent artiste conservera de cette soirée un inoubliable souvenir. Cette représentation de la « Traviata » nous réservait d'ailleurs d'autres surprises. J'avais dit à Corin : Je ne vois pas très bien Cesbron dans la Traviata. C'est un rôle de virtuosité. Il ne s'agit pas de savonner le grand air. La virtuosité c'est l'an prochain. Il y a erreur de date et comme Cesbron était présente à notre entretien, elle se mit à rire... — Ne jugez pas avant d'entendre, cher ami, me dit-elle avec ce sourire un peu malicieux, qui la caractérise. — Soit. . J'entendrai. Et j'ai entendu. Quel triomphe. Depuis des années le théâtre n'a retenti de pareilles acclamations. Six ou sept rappels dès le premier acte la salle débout, frémissante en une manifestation que je n'oublierai jamais. Et c'était la salle du mardi. L'étrange femme, ce jour là, le jour de la Traviata elle s'est livrée toute entière. Ah ! oui elle a vocalisé. Ce n'était pas une boîte à musique qui déroulait ses rouleaux, mais une virtuosité colorée, enflammée, où la comédienne admirable, fine et la chanteuse, d'une talent transcendant, s'étaient confondues. Elle donnait plus que des sensations d'art, mais des sensations tout simplement.... Devant cette ovation délirante elle n'a pu retenir ses larmes, et elle nous disait « ce que je pars à regret ». J'attends « Sapho »... Nous nous en souviendrons de Suzanne Cesbron. Le rôle du ténor dans « la Traviata » est essentiellement ingrat. Je le passe donc pour M. Mario par profits et pertes. Je note M. Charmat qui a bien chanté « la vieille balançoire des folles amours ». S'jzel fut une piquante Annette. Salle absolument bondée. Don Quichotte. A la création ce ne fut pas un bien gros succès. Le rôle titulaire était, d'ailleurs, assez mal défendu. Mais ne remuons pas ces souvenirs sans éclat, puisque la soirée d'hier fut, en quelque sorte, rédemptrice. Parmi les interprètes de la création figuraient : MM. Druine, Villette, Dubressy, Desaunois, Maréchal; Mmes Bourgeois et Lys. M Bovy conduisait l'or-cliestre.Quand je sus que M. Coryn s'apprêtait à reprendre cet ouvrage, tout au plus honorable, de l'auteur tant prisé de « Manon » et de « Werther», je ne fus pas, je l'avoue, sans appréhensions. Le public — le nôtre surtout — n'aime pas beaucoup ce genre de plaisanteries. Il admet rarement qu'on discute ses arrêts. Tout de même, cette fois, il ne mit aucune mauvaise grâce à reconnaître qu'il s'était, jadis, mépris, et que si « Don Quichotte » n'est pas un chef-d'œuvre, cette œuvre où la poésie et la fantaisie s'allient agréablement, mérite quelque attention. Certes, le triomphateur, mardi, fut M. Virly, qui joue le rôle du Chevalier de la Manche avec une maîtrise prestigieuse, mais tout de même grâce à l'habileté de M. Frigara, qui nuança avec âme la partition un peu anémique, on découvrit des beautés musicales insoupçonnées, englouties jadis dans le désastre d'une première plutôt terne. Ainsi la scène des Brigands, que l'ascétisme farouche et la foi frémissante du Chevalier errant plODge en une sorte de crainte mystique,fut rendue avec une intensité vraiment empoignante. Quand, à l'acte suivant, repoussé par Dulcinée, M. Virly s'abat sur Sancho, on songe involontairement à une descente de croix que des peintres flamands ou espagnols, auraient pu imaginer en des siècles lointains. Et lorsqu'il meurt, pitoyable et illuminé, tel Cyrano, Don Quichotte nous émeut profondément. Ce sont de très belles choses que M. Virly réalise là, et son Don Quichotte, plus encore que ses précédentes et toujours remarquables incarnations, nous fera regretter cet artiste intelligent, travailleur et dévoué. D'ailleurs, cette saison 1913-1914 se termine en inattendue apothéose. Après avoir, aux débuts, voué tous les artistes, aux gémonies, on s'est pris pour eux d'un enthousiasme délirant, et ils vont nous quitter avec tous les honneurs de la guerre. L'image est exacte : les rapports entre public et artistes sont un perpétuel et acharné combat ; et les horreurs de cette guerre-là sont parfois bien troublantes aussi... Mais soyons d'humour moins chagrine, puisque la reprise de « Don Quichotte » a réussi au delà de toute espérance. J'ai dit le succès et le talent de M. Virly. Mme Garchery a joué Dulcinée avec beaucoup de grâce enjouée et de charme piquant; la voix est chaude et prenante. Il faut regretter que le rôle soit tellement artificiel. Mmes Loyez et Suzel sont gentilles en travesti. M. Simard a dessiné un Sancho vraiment savoureux, d'un tact parfait, d'une tenue excellente. Et quelle voix d'or ! Encore un qui a brillamment vaincu ses contempteurs. M. Dubressy est toujours le pimpant et séduisant Juan de la création, et MM. Maudier, Maréchal, Barron, Lemaire, Dullé, Plumer se firent justement applaudir. L'orchestre et les chœurs sont irréprochables, et M. Frigara semble décidément posséder une baguette magique. L'on a revu et admiré à nouveau les décors lumineux et précis de jadis. M. Coryn peut se vanter d'avoir remonté le courant, et c'est décidément toute en beauté que finira la présente saison. Q(JY PAUL COULISSES M. Frigara. Nous apprenons que M. Frigara notre éminent chef d'orchestre qui était réengagé pour la saison prochaine, vient de demander à M. Corin et d'obtenir de celui-ci que sa signature lui fut rendue. M. Frigara nous quitte donc et son départ constitue pour le théâtre Royal, une perte des plus sérieuses. Certes il n'est pas d'hommes indispensables, mais nous n'hésitons pas à affirmer que depuis Rulmann nous n'avons eu au pupitre un musicien de cette valeur, de cette autorité, dont la science, le goût et la conscience artistique aient accompli de pareils prodigues. Sous sa baguette magique, l'expression est du « Handelsblad » cet orchestre n'était plus méconnaissable. Il suffit de songer un instant à « Louise », à « la Fille du Far West », à « Butterfly» pour se rendre compte de la maîtrise avec laquelle M. Frigara, qui 11e vivait que pour son travail, le souci constant, de faire de la besogne hautement artistique, accomplissait la tâche qui lui était dévolue. Comme tous les esprits vrai-

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Cet article est une édition du titre Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à - du 1903 au 1958.

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