Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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s.n. 1914, 15 Mai. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gx44q7rt1m/
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1F» mai 1914 1M° 7 10 centimes ?le numéro. JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION : ANCIEN ORCHESTRE l 35, ZI:RK, 35 = TE)P T^T-TPXTÈ>si T FOU* LA BELGIQUE= CI**<a L1 11 LfCAlIvC, 1 llCilirvAL FOUR L'ETRANGER: SB»T Ff^ABfCS TEÎLEPMOHfB 2118 * AR ISTïOIIr MONDAIN IL SERA rendu compte de tous les ouvraoes roHT Les fnatjusopits tje sotjfc pas rexjclus •*■ AA V-laa^ a jl^/v- j_>5 i. i wj. j-/x in deux exemplaires ont été adressés a la rédaction Chronique Anversoise. M. Edouard Pecher. Plus d'hommes! le parti libéral n'a plus d'hommes! va-t-on répétant sans cesse. Le fait est que pour quiconque assiste à un débat de notre Conseil communal, rien ne paraît plus vrai. Ces séances éminemment folkloriques qui font la joie des auteurs de revue de fin d'année, donnent une idée stupéfiante du niveau de bêtise, de platitude et de grossièreté où sont descendus ces sous-produits de nos clubs et de nos associations politiques. Pourtant on aurait tort de généraliser. Et si l'on p ut avec tristesse comparer le petit Collège d'aujourd'hui au grand Collège où siégeaient les Léopold de Wae), les Van den Nest, les Allewaert et tant d'autres, notre députation à la Chambre, au contraire, ne compte que des hommes de tout premier plan. Et ceci console de cela. Cette réflexion nous venait en lisant dans les Annales le magistral discours que notre jeune député, M. Edouard Pecher, a prononcé à la Chambre sur les Assurances Sociales. Magistral n'est pas excessif pour cet exposé complet, lucide, admirablement ordonné et qui tranche par tant de qualités sur les harangues veules, en macaroni bourré de billes, à quoi nous ont habitués nos bons parlementaires. Deux mots peuvent le caractériser: de la tenue et du fond, ce fond et cette tenue dont on ne sait pas si c'est l'un ou l'autre qui font le plus défaut même aux politiciens les plus en vue. Il n'y a pas eu, d'ailleurs, que ce discours. Il y a eu toute la part prise dans ce débat d'une importance capitale où M. Pecher a donné la mesure de sa clairvoyance, de son bon sens et d'une connaissance approfondie da la question. M. Pecher est l'élu du Werkersverbond. Ce groupe est aussi représenta par M. Strauss. Il peut seulement paraître bizarre à des esprits obtus, férus de cet égali-larisme qui est ia plaie de la société moderne, que des ouvriers choisissent ainsi pour porte-paroles des personnalités qui n'appartiennent point à leur milieu. Bien au contraire, ils font en cela preuve d'un esprit avisé et d'un sens pratique évident. Le résultat a d'ailleurs correspondu à leur attente, et quand nous voyons le Peuple lui-même rendre hommage à M. Pecher, «énergiquement soutenu, dit-il, par M. Camille Huysmans», ce qui accuse le rôle de second plan joué par le député socialiste, il faut bien convenir que ces ouvriers qui ont prié un descendant de grands bourgeois de faire valoir au Parlement leurs justes revendications, ont eu pleinement raison. Justes revendications, oui, car rien n'est plus éloigné de la nature même de M. Pecher que cet esprit de basse démagogie qui anime le plus souvent certains « fils à papa » dénués autant de principes que de talent, et qui trouvent en flattant les passions les plus viles une popularité qui va toujours aux orateurs de l'école de Mme Angot. M. Pecher a cru, tout en restant intangible sur les principes, qu'il y avait une autre façon de se préparer à la vie active de la politique, qu'en montant sur la table des cabarets pour crier: "A bas la calotte!» Il s'est familiarisé avec l'étude des questions sociales. Car c'est à une évolution économique et non politique que nous assistons aujourd'hui. Cela les deux grands partis extrêmes, les socialistes à gauche, les catholiques à droite, l'ont admirablement compris. Ile ont un idéal, ce qui est bkn ; ils organisent des oeuvres ce qui vaut peut-être mieux. Est ce par là qu'il faut expliquer ce recul des partis modérés, de ceux qui n'ont à offrir aux hommes, ces grands enfants, que les formules désabusées de la logique et de la raison? Nous ne nous égarerons pas davantage dans des considérations qui échappent au cadre de cette petite causerie, nous contentant de montrer la clairvoyance et le grand esprit pratique de ceux qui, comme notre jeune député, ont donné à leur activité une orientation précise et féconde. * * * Car M. Pecher ne s'est pas improvisé. Appartenant à une famille de ces grands bourgeois qui, jadis, accaparaient les affaires publiques — et celles-ci s'en trouvaient bien — il a été élevé en quelque sorte au rôle qu'il a commencé de jouer si brillamment. Il a sur beaucoup de ses collègues le double avantage du sang, si on peut dire, et de la préparation. Car on doit être « né » pour diriger, n'en déplaise aux démagogues empêtrés dans l'utopie égalitaire, en contradiction manifeste avec les lois fondamentales de la nature. Il faut également l'étude et la pratique, car le génie politique comme le génie tout court, n'est, lui aussi, que le fruit d'une longue patience. Avec deux ds ses amis, sujets d'élite, il fonda cette Jeunesse Libérale, qui suscita quelque étonnement à sa naissance. C'était l'époque où les jeunes gens, qui sont aujourd'hui plus enclins à écouter M. Charles Maurras leur prêcher l'ordre, la discipline, la hiérarchie, ne juraient que par Ravachol. «Peut-on être libéral?» Se demandaient-ils, comme jadis on s'écriait : « Peut-on être Persan ? » Et ils s'indignaient de ce qu'on put suivre le drapeau bleu quand il y en avait un autre couleur de sang, de flamme et d'apo*héose, bien plus attirant. Depuis.. Et c'est ainsi, là où l'on voit des hommes de talent sombrer à la Chambre, ce jeune avocat rompu à la discussion, exercé à la contradiction, possédant à fond les grandes questions à l'ordre du jour, servi en outre par ce sens politique, ce tact spécial qui est une question d'éducation, d'atavisme, ce jeune avocat, disions nous, a réussi du premier coup. Il a d'ailleurs attendu patiemment son heure, se gardant bien d'une intervention inopportune, d'un mot étourdi qui eut pu le perdre tout de suite. Bel exemple. Et c'est ce qui nous permettait de dire, au début, que notre députation qui compte des hommes d'un grand sens politique, d'un grand caractère aussi comme M. Frédéric Delvaux, des savants comme M. Royers, des orateurs du tal6nt de M. Louis Franck, un des esprits les plus distingués de la Belgique,à l'heure qu'il est, que des hommes de cette trempe et de cette qualité sont vraiment dignes de représenter devant le pays sa grande métropole commerciale. Ah ! si celle-ci ' pouvait être un peu mieux représentée vis-à-vis d'elle-même....Un Collège caduc, un conseil communal où les éner-gumènes font la loi, la plus sotte politique de village et les intrigues les plus mesquines, enfin le manque de scrupules le plus éhonté dans la ruée vers l'assiette au beurre, voilà ce que nous trouvons là où l'avenir et la prospérité d'Anvers sont en jeu. Hélas! ce n'est pas encore l'honorable M. De Vos qui mettra bon ordre à tout cela. Il s'en console, nous dit on, en composant des vers, et l'on cite tels jeunes mariés qui se vantent d'avoir reçu de notre maïeur un épithalame parfaitement rimé. Heureux M. De Vos qui, selon l'exemple des anciens, se délasse du fardeau du pouvoir en courtisant la Muse! C'est d'un sage et d'une élégance d'esprit qui nous[sé-duisent infiniment. Mais tout ça, comme disait ce ministre qui savait son anversois, c'est des « flauwskes ». LE JOURNAL D'ANVERS. Le Festival Gluck C'est donc demain soir, samedi, qu'aura lieu dans la grande salle des fêtes de la Zoologie le premier concert donné à l'occasion du bLcentenaire de la naissance de Glùck. Ce sera un sensationnel événement artistique et mondain auquel assisteront les plus hautes personnalités anversoises, le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur, le bourgmestre De Vos et le lieutenant-général Heimburger, commandant la 2e circonscription militaire, en tête. Ces concerts se donnant en grand gala, il y aura une salle éblouissante. L'entrée pour les places du rez-de-chaussée (réservées et fauteuils) se fera par le Restaurant du Paon Royal ; l'accès aux places des lre et 2de galeries aura lieu par l'entrée secondaire de la salle des fêtes, N° 19, Place de la Gare. Les voitures longeront, à l'arrivée, la façade principale de la gare pour repartir vers la rue Carnot. Les dames ne seront pas admises avec chapeau aux places du rez-de-chaussée. Des sonneries de trompettes annonceront l'ouverture de chaque audition. Les concerts commenceront à 8 h. précises; il y aura une pause de 30 minutes entre la lro et 2e partie de chaque soirée. Les portes de la salle resteront fermées pendant l'exécution de chaque morceau. Les cartes avec réduction pour les membres de la Société de Zoologie sont en vente au guichet du Jardin Zoologique. Le soir des concerts l'on ne délivre plus de billets à prix réduit. aa® sffifflssiîffisaMKKaaaaiB Les petits papiers de Mme Caillaux. Il se pourrait qu'à l'heure où paraîtront ces ligne?, le juge Boucard ait enfin, clôturé l'affaire Caillaux — ou l'affaire Calmette, si vous voulez. Car vous aurez remarqué que dans certains journaux le drame de la rue Drouot s'appelle l'affaire Caillaux, alors que dans d'autres feuilles il est appelé l'affaire Calmette. Simple question d'opinion, sans doute. La lecture de certains hebdommadaires français: « Ruy-Blas », « Cri de Paris », et surtout « L'Œ ivre » que dirige avec un courage inlassable l'ardent pamphlétaire qu'est M. Gustave Téry, — n'ont peut-être jamais été d'une lecture plus édifiante, pour ceux qui s'intéressent aux dessous de la politique françiise, que ces temps derniers. Njus y avons trouvé les éléments de ces lignes. M. Boucard n'a pas eu une tâche facile. Qu'on ne s'y trompe pas: à Paris, les juges d'instruction ne sont pas faite, comme on le croit communément pour instruire les affaires. D'ailleurs, le nom qu'ils portent ne doit pas créer une confuîion : si le juge d'instruction est ainsi nommé, c'est tout simplement parce qu'il reçoit des instructions. M. Boucard doit en savoir quelque chose. Il n'est presque pas contesté que Mme Caillaux ait commis un assaû-nat. Mais, dans l'intérêt de la vérité, rien que la vérité, comme on dit au Palais, le magistrat parisien, du reste vigoureusement secondé par M. Caillaux, a fait défiler, avec une bonne grâce exquise, dans son cabinet tout un peuple, trié sur le volet, de journalistes, de cuisinières, de députés, de chauffeurs, dont les dépositions se trouvaient reproduites, presque in-extenso dans tous les journaux de Paris. L'affaire, de claire qu'elle était au début, est devenue difficile: d'un jour éclatant, M. Boucard a fait une nuit impénétrable... A plusieurs reprises on annonça que l'instruction était terminée. Le lendemain on apprit que certains témoins allaient être réentendus, que de nouveaux témoignages seraient recueillis. Aujourd'hui on assure que, cette fois, l'instruction touche définitivement à sa fin; on dit même qu'elle est finie. Et pourtant on n'a pas reparlé de Mme Estradère: il aurait été utile de lui demander quelques précisions; on n'a pas plus, non plus, entendu parler de M. Isidore Cohen de Lara, pas plus que de la déposition de la princesse de Monaco qui, assurait-on, devait être sensationnelle. Le juge a dû aller l'entendre chez elle; personne n'en a rien su. Après tout, peut-être qu'il n'y est pas allé. Il est vrai qu'il a eu à entendre tant d'inutiles, de bavards ou de gens qui cherchaient simplement à se donner de l'importance ! C'est égal, Mme Caillaux n'aura pas à se plaindre de son juge, il faut espérer qu'elle ne l'oubliera pas après les vacances, lorsqu'elle reprendra ses réceptions (eh I quoi, son mari est bien resté à son poste, et même il a été réélu) ses réceptions dont par avance elle organise l'ordonnance en ce moment à la pistole numéro douze. Pourtant elle hésite à l'égard de son juge. Car il y a une chose qui déplait à la prisonnière, c'est l'attitude étrange de M. Boucard qui, après , s'être au début de l'instruction, tenu sur la réserve, s'est ensuite montré aimable, puis est devenu franchement hostile, et elle se demande aujourd'hui, non sans quelque anxiété, ce que M. Boucard peut bien réserver pour la fin. Car il reste dans cette affaire un point noir tout petit, délicat, mais gros de conséquences peut-être et dont l'existence fut découverte fortuitement par M. Bjucard. Mme Caillaux l'avait tout d'abord soigneusement caché sa visite aux crédit Lyonnais et ce qu'elle y était allé faire. Dans l'après-midi du jour où elle est allée aux bureaux du Figaro pour verger son mari, Mme Caillaux s'était rendue au Crédit Lyonnais d'où elle est i ortie emportant chez elle un lourd paquet, si pesant et si volumineux qu'elle ne put le monter elle-même dans son appartement et qu'elle en chargea le chauffeur. J'ai dit que cette démarche Mme Caillaux l'avait tout d'abord soigneusement cachée au juge. Qaand elle fournit, dans ses premiers interrogatoires, l'emploi de son temps, elle parla du bureau de placemennt et du stand Gastinne-Renette. Sa mémoire était si fidèle qu'elle répéta même une conversation téléphonique insignifiante qu'elle avait eue avec M. de Fouquières. Du crédit Lyonnais, pas un mot. Lorsqu'elle se décida à signaler cette visite, c'était pour se défendre: Mme Rémy l'accusait de mensonge. Mme Rémy disait: «Elle est venue chez moi à quatre heures». Mme Caillaux objecta: «Je n'étais pas chez Mme Remy à quatre heures, puisque j'étais au Crédit Lyonnais , ! On pense que M. Boucard fut quelque peu surpris d'apprendre si tardivement ce fait important; c'est pour cela sans doute qu'il oublia de demander à la criminelle: «Pourquoi ne-m'avez-vous pas dit cela plus tôt ?» Quoiqu'il en soit, à la suite de cette révélation, le juge s'est efforcé de résoudre — mais en vain — ces deux questions : quelle fut l'heure du passage de Mme Caillaux au Crédit Lyonnais, et qu'est ce donc qu'elle y et t allée chercher? Avec une admirable complaisance le crédit Lyonnais s'est ingénié à établir que ses pendules ne marchent pas, que ses appareils sont détraqué-, que les moyens de contrôle et les garanties qu'il offre à ses clients sont purement illusoires. C'est bon à retenir. Passons. Qu'est-ce que Mme Caillaux est allée chercher dans cette banque? — Un agenda de mon mari, a-t-elle dit. En disant qu'elle y était allée chercher l'agenda de son mari pour lui permettre de répondre au rapport Fabre en fixant avec précision la date • des visites de M0 Bernard elle a certainement forgé une fable absurde. D'abord, le rapport Fabre n'avait pas encore vu le j our; en secon4 lieu les Caillaux ne répèïent-ils pas à satiété qu'ils n'en appréhendaient pas ' la publication? Si Mme Caillaux est allée au Crédit Lyonnais, c'est parce qu'elle avait peur qu'on n'y trouvât après son arrestation, des papiers compromettants. Et elle s'est hâ'ée de les faire disparaître, ce qui suffirait à établir la préméditation. Mais là n'est pas le point. Ces papiers étaient-ils compromettants pour elle ou pour lui? S'ils étaient compromettants pour lui, c'est une nouvelle preuve de sa complicité. S'ils n'étaient compromettants que pour elle, Caillaux devait en ignorer l'existence, sans quoi ces papiers n'auraient pas été cachés dans une banque. Quel mystère y avait-il donc dans la vie de cette femme? Il est maintenant trop tard pour apprendre quoi que ce soit. Depuis le 16 mars, M. Caillaux a eu le temps de mettre en sûreté tous les papiers du monde, et du demi-monde. Et voici M. Caillaux, audacieux et impudent, bravant tout, et ses collègues, et ses électeurs, et l'opinion publique, allant presqu'à annoncer déjà l'acquittement. M. Caillaux, à qui son concurrent d'Aillières vient obligeamment de rendre l'honneur, M. Caillaux, lui, ne fournit pas d'explicatioas, mais il en demande, même au Président de la République I On a tant parlé des lettres privées dont Mme Caillaux redoutait la publication jusqu'au point d'aller commettre un crime. Quelle raison y avait-il de faire tant de mystère autour de ces missives qu'une amie de la famille Caillaux proclama ne contenir rien qu'un homme du monde ne put écrire à une femme du monde? M. Ceccaldi nous l'apprend: M. Caillaux dans une de ces lettres évaluait Vaccroissement récent de sa fortune mobilière. Et ce brave M. Ceccaldi, sans doute, concluait aussitôt: « Il ne faudrait pas, de cet accroissement, déduire quelque soupçon contre M. Caillaux, qui est d'une probité inattaquable I Oh! monsieur Ceccaldi, nous nous garderions bien de faire une déduction de cette espèce et même de faire une déduction quelconque. Au fond, rien n'est plus naturel que cette histoire. Lorsqu'un homme du monde écrit à une femme du monde, de quoi donc 1 entretiendrait-il, si ce n est de l'accroissement de sa fortune mobilière? Qaant à nou% nous concevons à psine que M. Caillaux ait pu

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Cet article est une édition du titre Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à - du 1903 au 1958.

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